Star Wars VII – Le Réveil de la Force

 

Réalisateur : JJ Abrams

Date de sortie : 16 décembre 2015 (France)

Pays : USA

Genre : Aventure, action, space opera

Durée : 135 minutes

Budget : 200 millions de dollars

 

 

 

Casting :Daisy Ridley (Rey), John Boyega (Finn), Adam Driver (Kylo Ren), Harrison Ford (Han Solo), Oscar Isaac (Poe Dameron), Carrie Fischer (Générale Organa)

 

Une chose marquera cette fin d’année, la sortie de Star Wars VII. Que l’on aime ou non, personne ne peut y échapper, la déferlante est là et emporte tout avec elle. Jouets, vêtements, aliments, tout est à l’effigie de la mythique saga. Bien plus qu’un film, c’est un monument de la culture populaire mondiale, à l’image de Disney, deux mondes liés par 4 milliards de dollars depuis 2012. Un gros montant certes, égal au PIB de la Mauritanie ou des îles Fidji, mais déjà rentabilisé par la vente de produits dérivés en tout genre,  de DVD, de Blu-rays et de billets pré commandés. Cela fait 10 ans que les fans attendent la suite, que les rumeurs les plus folles courent sur internet, que les hypothèses le plus farfelues sont échafaudées, que les plus sceptiques ne parient pas un fifrelin. Bref, l’heure est à la vérité, celle que JJ.Abrams nous a proposée. 


Dans une galaxie très lointaine, Luke Skywalker a disparu, l’Empire n’existe plus mais un Premier Ordre aussi sombre, aussi belliqueux, aussi haineux et plus dévastateur a émergé de ces cendres. Le Suprême Leader Snoke mène cette armée d’une main de fer, chargeant son champion, Kylo Ren, de retrouver la trace du Jedi afin de l’anéantir. Il n’est pas le seul à la recherche de Luke, la rébellion également, entraînant dans son sillage deux nouveaux personnages Rey, la pilleuse d’épaves et Finn, le stormtrooper éveillé.

 

Le film va vite, très vite, malgré ses 2 heures, elles fusent, pas le temps de s’ennuyer ! Les intrigues s’enchaînent intelligemment entraînant le spectateur d’un endroit à l’autre, le faisant voyager dans cette galaxie que l’on retrouve avec plaisir. Le scénario, simple et efficace, utilise de grosses facilités narratives. Les plus critiques crieront au manque d’originalité, pas de prise de risque, le film ressemble trop à l’épisode IV, un univers pas assez exploité alors qu’une trentaine vient de se passer et de petites maladresses (pourquoi après plus de 40 ans, Han Solo utilise-t-il enfin l’arbalète de Chewbacca ?). Le film peut être perçu comme une course contre la montre dans laquelle nos héros, poursuivis par les soldats du Premier Ordre, doivent trouver Luke avant eux. L’omniprésence de ce nouvel avatar du Mal et de ses sbires aux 4 coins de l’univers rend l’ambiance oppressante. De plus l’étrange similitude entre cet ordre et les nazis renforce ce côté sombre : même costume gris, même goût pour les parades militaires en rangs formés et même symbole géométrique fait de rouge et de noir. Cependant ce côté sombre est compensé par un humour toujours présent, des gags en série, des situations rocambolesques, des apparitions de nouveaux extraterrestres, le duo Han-Chewbacca sans oublier celui formé par Finn et le droïde BB8. Un robot, devenu mascotte bien avant la sortie du film, arrivant à nous attendrir par ses mimiques et ses petits bruits « mignons », on croirait voir un animal de compagnie. 

 

L’esthétique du film est soignée, les effets spéciaux sont très bons. Le recours à des décors naturels et à des maquettes renforcent l’immersion. Brillante idée qu’a eu JJ Abrams de limiter les effets numériques. Cette invasion avait fait jaser les puristes lors de la précédente trilogie sortie entre 1999 et 2005, rendant les films trop « synthétiques ». On remarque également une attention particulière aux couleurs notamment lors du combat final, le blanc de la neige contre l’obscurité de la nuit, les sabres lasers qui se croisent, c’est toute la confrontation entre le BIen et le Mal qui se déroule en quelques minutes. Niveau musical, on n’est pas perdu, JJ Abrams réutilise les classiques composés par John Williams, une forme de recyclage bienvenu. Petit bémol tout de même car le thème internationalement connu de la série est, à quelques notes près, très semblable à un air imaginé par Puccini, l’intermezzo du IIIe acte de Manon Lescauttroublant plagiat ? 

 

Le réveil de la Force est un vrai hommage de la part de JJ Abrams aux anciens films, ce 7ème épisode fourmille de références. Tout d’abord en réussissant à faire revenir les interprétés de Leia, Han, Luke, Chewbacca, C3PO au casting. Ensuite, on retrouve une nouvelle Étoile Noire, plus grosse et plus dangereuse, les batailles spatiales notamment une en particulier vers la fin du film, le casque de Darth Vader, la réflexion sur le Bien et le Mal ou encore la  carcasse du Imperial Destroyer gisant sur Jakku depuis la fin de l’épisode 6. 

 

Ce premier tiers de la nouvelle trilogie en préparation parvient à convaincre, à répondre aux interrogations et à en faire naître des nouvelles. A voir si certaines scènes deviendront cultissimes, seul le temps nous le dira. Quoiqu’il en soit, on attend 2017 avec impatience pour connaître la suite des péripéties de Rey, dont les faux airs à Padmé font naître l’hypothèse d’une troublante parenté, Finn et BB8 contre Kylo Ren, l’adolescent colérique en passe de devenir un grand vilain. 

Une réflexion sur « Star Wars VII – Le Réveil de la Force »

  1. LE BRACELET D’ESCLAVE ORWELLIEN :
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