Un rêve… 

                              AH ! AH ! + ou moins…

   Il paraît que c’est la nouvelle de la saison, la dégradation de la note souveraine des USA. Du jamais vu. Et nous qui gardons la notre, pour le moment.

   En cette semaine de vacances qu’en penser ? A notre petit niveau, pas grand-chose. Pour l’avenir, c’est peut-être inquiétant.

   Bien incapable de suivre les choses de hauteur stratosphérique, on peut toutefois réfléchir sur 2 termes qui vont faire florès dès septembre et la précampagne présidentielle. La confiance et la vérité telle que les voit M. Toutlemonde d’un côté et M. Lesmarchés de l’autre.

   Pour ce dernier, que personne n’a jamais rencontré, une seule vérité la confiance.  C’est une abstraction psychologique que les mathématiciens des banques s’efforcent, s’acharnent à mesurer. L’unité de base de cette vertu est le taux d’intérêt. Tu m’apprécies à quel taux ? Et sur quelle période de temps ? Une autre unité connexe est la vitesse de réaction dans les échanges financiers. La matière première de la confiance est la dette. Depuis des années, le système financier vit à crédit et nous y encourage de toutes ses forces. Pourquoi n’imiterions-nous pas notre Etat qui, sous NS, l’a doublée ? Jusqu’à nous faire croire aujourd’hui qu’il est indispensable d’adopter une « règle d’or » (C’est bien le mot !) gravée dans le marbre de la Constitution qui prévoit le contraire ! On va passer devant la commission de surendettement ? Ce qui signifie on va raboter les dépenses sans augmenter les impôts des pauvres et encore moins ceux des riches, ceux des niches !

   Pour M. Toutlemonde, la confiance est affaire de famille et non de taux. Il aimerait bien connaître la vérité, chose tout à fait relative et rarement absolue. Qu’on nous dise la vérité, plutôt que de nous envelopper dans les sciures de la langue de bois. Ça va coûter combien à chacun ce capitalisme financier échevelé ?  Quand la cocotte en surchauffe va-t-elle exploser ? Il semble, aux pessimistes, que l’on ne peut continuer dans cette voie. Mais il semble aussi que l’on soit incapable d’imaginer la solution salvatrice ! Tous les pays ayant creusé des trous abyssaux, le sapeur Camembert cherche avec quoi les boucher. Et nos généraux en chef de l’ignorer ! Se resserrer entre Européens ou bien exploser ?

   Il apparaît toutefois que, contrairement à la chanson de G. Béart, ceux qui diront la vérité auront une chance de recueillir nos suffrages, surtout s’ils oublient le pire, les promesses. De la sueur et des tours de vis pour tous, sans oublier les riches qui voient leur patrimoine intouchable rétrécir. Doit finir le temps des bénéfices pour le privé et les dettes pour le public. Total pas un sou d’impôt, ça devrait suffire.

   Les hauts taux tuent, enfin, en juillet, il y a du mieux !