A la demande de Radio France Internationale, de la chaine de Télévision France 24, et de Monte Carlo Doualiya, l’institut de sondage TNS Sofres a récemment fait un sondage sur la perception qu’ont les peuples du monde des français. Et, curieusement, les résultats sont plutôt flatteurs, contrairement à ce qu’ont longtemps laissé entendre de nombreux spécialistes.
Selon ce sondage, le Brésil et la Pologne sont les pays où les Français sont très bien vus ; tout comme l’Allemagne où le désormais couple « Sarkozy – Meckel » donne à la nation tricolore beaucoup d’estime auprès des allemands. Cependant, à l’inverse de ces nations, les pays anglophones gardent jusqu’ici une très mauvaise image des français. Les japonais quant à eux apprécient très mal la politique étrangère de la France.
Du côté de l’Afrique, c’est la désillusion totale pour les compatriotes de Nicolas Sarkozy. Ils sont perçus ici comme des envahisseurs sans foi ni loi. L’exemple le plus inquiétant est celui du Mali où les Habitants continuent de condamner les interventions militaires de la France en Libye et en Côte d’Ivoire. Un sentiment qui est malheureusement partagé par de nombreux pays francophone d’Afrique.
Egalement, toujours d’après un autre sondage de cet institut en collaboration avec Campus France, l’on apprend que neuf étudiants étrangers sur dix se déclarent satisfaits de leur séjour en France. Bien qu’ayant perdu une place sur l’échiquier mondial, la destination française semble l’une des plus appréciées par les étudiants du monde entier. En 2009, avec 7,5% des étudiants internationaux accueillis, la France arrive en quatrième position après les Etats-Unis (19,9%), le Royaume-Uni (11%), l’Australie (7,7) et devant l’Allemagne (5,9%). Signe de cette concurrence croissante entre les pays, pour 40% des étudiants sondés, le choix de la France était en balance avec un autre pays, principalement anglophone (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, puis Allemagne et Suisse).
L’on apprend aussi que les raisons de choix de ces étudiants varient d’une aire géographique à l’autre. L’on apprend par exemple que ceux qui viennent du Maghreb ou d’Afrique mettent beaucoup plus en avant la qualité de la formation et la valeur des diplômes français, tandis que les étudiants originaires d’Europe ou d’Amérique (du Nord et latine) insistent davantage sur l’intérêt culturel.
Toutefois, ces résultats quelque peu flatteurs ne devraient pas leurrer les pauvres Français. Eux, qui devraient comprendre que leur image ne cesse de se détériorer, notamment dans une Afrique qui leur appartenait déjà, au profit d’une Chine gourmande et insatiable. Vivement que le nouveau président Français revoie de fond en comble la politique africaine de la France, si elle veut reconquérir son « pré-carré » !