Une rencontre a eu lieu entre la taupe américaine responsable du Datagate, Snowden  et un groupe d’avocats et de défenseurs des droits de l’homme de treize ONG dont « Amnesty International » ou encore « Human Rights Watch ». Les personnes invitées par Snowden, attendues à l’aéroport par un employé avec un panneau portant les mots G9, ont été menées avec un van dans un lieu indéterminé.

 

Selon l’un des représentants d’ONG, Snowden veut rester en Russie "jusqu’au moment où il  pourra aller en Amérique latine. En tout cas, il a besoin de documents pour quitter l’aéroport Sheremetyevo ". Il s’agirait donc d’un "asile temporaire", probablement à son avis, seul moyen qui peut le mettre en sécurité en ce moment.

 

Le Kremlin, d’autre part, selon les mots du porte-parole de M. Poutine, a déclaré qu’il n’avait pas encore reçu de demande d’asile de Snowden, mais a réaffirmé que les conditions d’obtention de ce droit restent les mêmes. Snowden avait par ailleurs affirmé que les conditions de son séjour à l’aéroport sont bonnes et qu’il se sent en sécurité à l’intérieur de l’aéroport.

 

Edward Snowden, l’ancien agent secret qui a révélé les secrets du renseignement américain, est donc encore à Moscou. Le but de la réunion d’aujourd’hui est «la campagne maniaque et illégale de persécution» déclenchée, selon lui, par l’administration américaine. Snowden parle avec un ton dur envers les États-Unis, coupable de lui refuser le droit d’accepter des offres d’asile politique. L’ancien analyste de la CIA a fait savoir, cependant, qu’il veut écrire une lettre à Obama, afin de lui raconter les violations de ses droits humains fondamentaux.

 

La réunion s’est tenue alors que de nouvelles révélations sont parues dans le Guardian, selon lesquelles Microsoft offrirait à la National Security Agency (NSA) un accès direct aux données de ses utilisateurs.

Le journal britannique indique que Microsoft a travaillé en étroite collaboration avec les services de renseignement américains afin de lui permettre d’intercepter les communications de ses utilisateurs, en aidant la NSA  a décoder le système, puis a contourner les obstacles d’accès.

Selon toujours le Guardian, Microsoft a en particulier contribué à aider NSA à intercepter le chat en ligne notamment sur le nouveau portail Outlook.com. Même Skype qui a été racheté par Microsoft en Octobre 2011, a collaboré avec la NSA dans le cadre du programme PRISM dans la dernière année, lui permettant d’obtenir des informations au sujet de conversations audio et vidéo.