Irrésistible. Le silence dont les usagers de Skype ont souffert tient au fait que nous sommes trop nombreux à utiliser des PC.
Skype vient d’expliquer sur son blog la panne démarrée le 16 août et qui, suivant les endroits, a duré 48 heures environ.
En clair: c’est la faute à Microsoft. Windows a mis en ligne sa série périodique de rustines (a routine set of patches). Ce qui a entraîné qu’un très grand nombre de “reboot” (réinitialisations) presque simultanées qui ont déstabilisé le système P2P de Skype (en général j’attends deux ou trois jours pour voir si les rustines sont bonnes, mais nous ne devons pas être nombreux dans ce cas).
De la manière la plus alambiquée possible, Skype reconnaît quand même une responsabilité: les reboots presque simultanés ont “révélé un bug non détecté au préalable [on l’imagine sinon comment justifier qu’il y soit encore] dans l’algorithme de répartition des ressources”. D’où: badaboom Krash… silence.
Ça confirme que la résilience des écosystèmes repose sur la diversité et que les entreprises – même celles que nous adorons – ont, comme les institutions, bien du mal à reconnaître leurs erreurs et leurs problèmes.
Qu’est-ce que ça vous inspire?