Un Norvégien et cinq Colombiens qui visitaient les plages de l'océan Pacifique en Colombie ont été enlevés par un commando d'une dizaine de guérilléros des FARC.
Cette prise d'otage semble avoir été effectuée à des fins économiques puisque le groupe de touristes enlevés se compose de trois professeurs, d'un propriétaire d'hôtel, d'un commerçant et d'un étudiant.
Le groupe de touristes, composés au départ de 19 personnes, s'est vu encerclé par des hommes armés en tenue de combat qui portaient les insignes des FARC. Selon les témoins, les membres du commando ont demandé aux vacanciers de quelle ville ils arrivaient, et les guérilléros n'auraient emmené que ceux qui provenaient de Bogotá ou de Villavicencio.
Un juge qui se trouvait parmi les touristes semble n'avoir échappé à l'enlèvement que parce que les guérilléros ne l'auraient pas reconnu.
Sitôt averties, les forces armées colombiennes ont lancé des recherches auxquelles ont participé des membres de la police, des forces armées de terre, de la marine et des appareils de la force aérienne. Le colonel Héctor Aguas, en charge de l'enquête, a indiqué qu'il devait s'agir du front 57 des FARC qui opère dans la région.
Le colonel a rappelé qu'il était dangereux de s'aventurer dans les régions contrôlées par les FARC, et qu'il fallait toujours s'informer auprès des autorités pour connaître les zones dangereuses pour ne pas se jeter ainsi dans la gueule du loup.
Cette prise d'otages massive, la première de l'année, s'est produite trois jours seulement après la libération médiatisée de Clara Rojas et de Consuelo González de Perdomo.