A-t-on le droit de traiter des êtres humains de la sorte dans le pays des droits de l’homme. Est-il normal que des forces de police évacuent des camps de fortune alors qu’aucune solution de relogement n’est proposée à des centaines de sans-abris. Qui sera responsable des décès par maladie et mauvais traitements de ces milliers d’humain venus chercher refuge dans notre pays.


 Avez-vous vu, habitant nos rues, tous ces enfants, adolescents et familles de réfugiés qui espèrent un toit et de quoi manger ? Bien sûr il y a les associations de bénévoles comme "médecin du monde"  qui leurs assurent, tous les jours, le minimum de soin, un café chaud, un peu de lait et beaucoup de chaleur humaine. Cette chaleur suffira-t-elle dans à peine deux mois quand nous allons entrer dans la période hivernale ? Si une hécatombe survient parmi ces communautés démunies de tout et à qui on vient de supprimer le seul abri (en toile ou en tôle) qu’ils possèdent, qui accuseront nous ? Quel tribunal international jugera la France pour avoir laissé mourir aux pieds de ses richesses immobilières, des enfants innocents


Que sont-t-ils devenus tous ces expulsés ? Jetés à la rue comme des chiens et traqués par les services de police, les expulsés ont trouvés pour certains d’autres refuges de fortunes sur d’autres terrains vagues, dispersés dans toutes les agglomérations du pays et squattant tout ce qui est inoccupé, terrains, logements, garages, jusqu’à ce qu’il soient découverts et rejetés de nouveau dans les rues de nos villes ou dans les salles bondées des associations qui n’arrivent plus à subvenir au besoin vitaux de cette population nomade en libre circulation en Europe. La solution est malheureusement difficile à trouver. Pourtant nous avons le devoir moral de venir en aide à ceux que nous avons laissé entrer librement sur notre territoire. Même si les camps de transit sont des verrues déshonorant notre pays, ils permettent d’une part de recenser la population dans le besoin et de leur assurer un minimum vital le temps de trouver des solutions plus pérennes. Nous pensons néanmoins qu’il est nécessaire de fermer nos frontières à une immigration massive que nous ne pouvons pas supporter et de laisser aux pays d’origine des migrants, le soin de régler leurs problèmes sociaux. Il nous faut également tenir compte des rapports des experts des nations unis qui ont rappelés au gouvernement Français certaines règles de droit international interdisant les évacuations de masse et obligeant la mise en place de solutions alternatives.

documentation dont l’adresse a été aimablement fournie par ma nouvelle amie rédactrice Zenetlibre