Longtemps après avoir appris l’histoire des grandes conquêtes occidentales, et accepté avec résignation la supériorité de cette race qui soumet partout où elle passe, on en est à se demander ce que l’Afrique serait devenue si elle n’avait pas été colonisée par l’occident. Cette question est restée pertinente plusieurs décennies durant pendant lesquelles la civilisation de l’homme blanc passait pour être celle de Dieu à coté des autres civilisations. Pour ceux dont l’athéisme s’effritait eu égard aux exploits de la science venue de l’ailleurs de l’autre coté de la mer, s’il existait un dieu universel, c’était avant tout le dieu du blanc. Seule justification du pouvoir façonner le monde à leur guise.
Puis sont arrivées des deux guerres mondiales au cours desquels des combattants venus d’autres territoires ont découvert que ce « dieu blanc » n’était qu’un pauvre humain. Ni plus, ni moins. Ils ont touché de près ses peurs et ses angoisses, reniflé sa misère et sa vanité. Son incapacité à préserver le beau modèle social qu’il s’est forgé au fil des siècles. Et après la peine mise à combattre Hitler que les affabulations de l’esprit poussaient à clamer la supériorité d’une certaine race arienne, on a compris
(Le reste du monde) l’occident n’était pas aussi maîtresse de son destin qu’elle en donnait l’impression. Et les événements qui vont suivre de la guerre froide jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin vont achever de nous convaincre quant à sa vulnérabilité. Les crises de Berlin, de cuba, les guerres d’Indochine, du Vietnam, d’Algérie, du golf… sont des crises où des guerres dans lesquelles la France ou les USA avec leurs alliés se sont engagés plus par instinct de survie que par volonté de domination où par soucis d’arbitrage. Les USA pour attaquer l’Irak ont brandi le prétexte de la neutralisation du programme nucléaire de Saddam Hussein. Plus tard, on comprendra que le désir de contrôler le pétrole de ce pays qui devenait une puissance était la vraie source de motivation. Les crises du soudan et de la Somalie sont moins les conséquences de querelles intestines que la manifestation dévastatrice de la convoitise des biens d’autrui par le pays de l’oncle Sam. Et les récentes crises ivoirienne et libyenne où l’acharnement contre deux dirigeants laisse des traces de faiblesse d’une puissance de feu qui piétine, l’on est en droit de se demander ce que serait plutôt devenue l’occident si elle n’avait pas colonisé l’Afrique ? Et si finalement elle n’était pas si puissante que ça ? Et avec un peu de rétrospective, on se rend compte que bien des puissances ayant développé de brillantes et admirables civilisations comme les empires grec et romain ont disparu. Toute chose qui nous démontre clairement de la précarité de toutes ces hégémonies. Mais l’orgueil et l’arrogance sont trop forts, et la tentative d’étendre au reste du monde leurs problèmes est d’autant plus irrespirable qu’il faut que leur rhume soit contagieux et épidémique.
Alors pour mieux lénifier, on invente des formules comme « civilisation universelle » qui cache bien le désir de l’extension du modèle occidental au reste du monde, parfois même au mépris des autres cultures. Sinon, la stigmatisation de l’homosexualité par les sociétés qui n’en ont pas la culture ne serait pas perçue comme un frein à la liberté d’expression. L’excision qui fait partie de la mythologie de certains peuples ne serait pas une violation des droits de l’homme.
Cela n’aurait posé aucun problème dans la rencontre des consciences que le modèle de l’occident soit adopté par consensus comme modèle universel. Mais voilà, c’est un modèle décadent, vétuste et caduc. L’occident est en crise. Crise économique, crise politique, crise sociale et crise de mœurs. La Grèce est en faillite et l’union européenne peine à lui trouver une aide. Les portugais immigrent en Angola dans l’espoir d’y trouver du travail. La dette américaine a atteint son plus haut niveau et est détenue par la chine. La liste n’est pas exhaustive. A l’opposer, la plupart des pays africains n’ont pas connu de récession. Et ceux qui sont en crise subissent cette situation parce que une puissance occidentale
(la France ou les USA) tire d’une manière ou d’une autre sur les ficelles. L’occident ne peut pas accepter de se voir malheureuse pendant qu’autour d’elle tout semble bien aller pour les autres. C’est fort de cela que le monde entier va mal. Parce que ces puissances chancelantes feront toujours le nécessaire pour que leur rhume se répande au monde.
Le Nigeria n’est pas en crise?
l’Egypte n’est pas en crise?
L’Af du sud n’est pas en crise?
la Somalie n’est pas en crise?
La côte d’ivoire n’est pas en crise?
Le Sénégal n’est pas en crise?
Le Niger n’est pas en crise ?
etc, etc, etc….
« la stigmatisation de l’homosexualité par les sociétés qui n’en ont pas la culture ne serait pas perçue comme un frein à la liberté d’expression » : l’homosexualité, ce n’est pas une question de culture. L’homosexualité existe depuis l’origine de l’homme sans doute, et est présente partout, sans distinction de couleur de peau, de culture, etc. L’homosexualité, ça n’a strictement aucun rapport avec l’occident. En fait, y a aucun lien entre les deux, ça ne fait même pas sens d’en parler. Point final.
Ensuite, le seul texte qui a vocation à s’appliquer à tous les hommes, le seul texte universel, c’est la déclaration universelle des droits de l’homme. C’est ce texte qui vous oblige à accepter l’homosexualité étant entendu que l’homosexualité ne fait de mal à personne et ne retire de droit à personne. Ça ne se discute pas : on n’a tous le droit d’être homosexuel, et vous n’avez strictement aucun droit pour vous y opposer, vous n’avez aucune légitimité pour le refuser.
Et inversement, si on doit combattre et interdire l’excision, si on doit poursuivre devant la justice les criminels qui la pratiquent, c’est parce qu’il s’agit d’une violence faire aux femmes contre leur gré.
L’excision viole les droits de l’homme (et plus précisément, de la femme) : elle doit être rigoureusement interdite. L’homosexualité ne viole aucun droit, de lèse personne : elle ne peut être, par essence, interdite.
Tout être humain a droit de jouir de son corps comme il l’entend tant qu’il ne blesse personne. C’est toute la distinction entre l’excision et l’homosexualité. En vérité, là aussi il n’y a aucun rapport entre les deux. Il y a d’un côté un crime et de l’autre… rien du tout.
Mais merci d’avoir essayé quand même.
« ça ne fait même pas sens d’en parler. Point final ». « vous n’avez strictement aucun droit pour vous y opposer, vous n’avez aucune légitimité pour le refuser. »
vous voilà vindicatif FL, autoritaire, vous sentant à la limite dans la peau du maitre qui parle à son sujet. mais je préfère ne pas avancer dans ce débat, vu la passion que cela suscite en vous. seulement je m’en vais vous dire que l’homosexualité est bel et bien une question de culture. si elle a existé de tous temps, elle n’a pas existé partout contrairement à ce que vous croyez. et même là où elle a existé, elle a été réprimée, et c’est toujours le cas en occident. ce n’est pas tout le monde qui accepte ce genre de pratique comme normale. et à travers vos expressions que j’ai révélées, je perçoit le dépit d’une personne qui’ à défaut de convaincre, veut contraindre les autres à la comprendre. c’est le propre des occidentaux. la civilisation universelle est une arnaque à travers laquelle l’occident veux imposer son modèle culturel décadent et foutu au reste du monde.
bien de choses à vous
un site sur les arnaques africaines …..[url]http://arnakaff.free.fr/arnakaff/index.php[/url]
L’Afrique est le continent le plus touché par la corruption en 2005, selon l’Indice de Perception de la Corruption de Transparency International. Les trois quarts des pays africains sondés ont, en effet, [b]obtenu une note inférieure à 3 sur 10.[/b] Seul le Botswana a eu une note au dessus de la moyenne.
Par Vitraulle Mboungou
[url]http://www.afrik.com/article8918.html[/url]
[b]Un sociologue explique comment, avant la colonisation, la sodomie était pratiquée dans les rites de passage de certaines ethnies.
Il fut un temps où des peuples d’Afrique pratiquaient ou simulaient la sodomie entre hommes.
Rien à voir avec l’amour : il s’agissait souvent d’un rite social marquant le passage à l’âge adulte et l’initiation à la sexualité.
[/b]
C’est ce que décrit Charles Gueboguo, auteur de La Question homosexuelle en Afrique – Le cas du Cameroun. « Même si ce n’était pas le but recherché, on ne peut pas nier la dimension jouissive.