Ouh là, le père Sinet (Siné) ne va pas fort. On lui souhaite que ses péripéties médicales vont lui permettre de retrouver son logis, sinon debout, du moins en fauteuil. Ce qui n’empêche pas que Siné Mensuel nº 18 affiche un copieux sommaire. Avec notamment un « grand entretien » avec Gérard Filoche, ex-inspecteur du Travail : où comment l’accord national interprofessionnel a fait la part très belle au Medef avec 54 reculs du droit du travail constatés à ce jour.
Nous avons donc droit à une fumée rose au-dessus de la bicoque vaticane avec une bulle « C’est un gay ». Un rigolo, ce sera autre chose…
L’auteur britannique d’un bouquin sur Pie XII et Hitler, un vaticaniste, donc, s’est fendu d’un prêche dominical dans le Sunday Mail pour expliquer que Benoît XVI a vidé ses étriers pour faire le ménage dans la curie romaine, laquelle serait gangrénée. La papauté est régie par le système des dépouilles, comme l’administration de la Maison Blanche, et Ratzinger aurait jeté l’éponge pour effectuer un grand nettoyage de printemps…
Je voudrais surtout retenir de ce pape son excommunication de l’embargo américain visant Cuba.
Plus christianophobe, islamophobe, judéophobe que moi, tu retournes en poussière (sauf papa l’abbé Pierre, vu que môman mère Theresa, ben, on découvre que, finalement, son pognon ne servait pas qu’à ses mouroirs). N’empêche. Bon, cherchez mon autre article sur le vrai œuf de Pâques avec du vrai Jésus dedans, c’est plus drôle que les élucubrations du vaticaniste John Corwell que j’évoque supra.
Sachez quand même que le père Andrea Maggi, un Italien officiant à Castel Vittorio, localité quasi-gallicane de par sa situation en Ligurie, s’est livré à un autodafé. Tel un Serge Gainsbourg brûlant un billet de 500 FF, il a carbonisé une icône de Ratzinger en commentant que le papa emiritus était tel le capitaine Schettino du Concordia abandonnant son piège flottant à touristes. Don Andrea s’est vu vertement critiqué par son Peppone, Gianstefano Orengo, le maire du village…
À quelle extrémités digressives d’écriture pour Google parviendrai-je pour vous inciter à lire Siné Mensuel ? On verra avec le numéro 19, avec davantage de Siné dedans que de Jésus dans un œuf de Pâques anglican…
Mais revenons-en au sommaire de ce nº 18.
Premier sujet du chemin de fer (l’ordre des pages), la mortalité infantile française. Je suis l’heureux pépé d’Isaac (un petit Breton-quelquechose plutôt « souchien ») et de Mélinée (une petite Bretonne-kekchoz de Syrienne) depuis fort peu, et ne suis pas mécontent qu’elle et il soient nés hors de la Seine-Saint-Denis ou cinq nourrissons sur cent décèdent (et les mamans au fait ?).
Il paraîtrait que pour les émissions de CO2 des moteurs automobiles à essence ou diésel, les constructeurs bidouilleraient les tests davantage que les pots d’échappement. Avec des garnitures de pots en boyaux de cheval ? Je m’attendais à ce que Siné Mensuel nous fasse un dossier sur la malbouffe et la viande de cheval, là, je reste sur ma faim. Enfin, en caricatures, ce n’est pas mal.
Anka est une Rrom, chargée de famille. Comme beaucoup de Roumaines et Roumains qui travaillent en Roumanie, sont bien intégrés, considérés bons collègues, elle rêve de normalité. Il en est d’autres. Et Anka, en France, se casse les dents à tenter de faire survivre les siens. Témoignages.
Christophe Alévêque, Didier Porte et Siné disent comment les procès à répétition peuvent conduire à la faillite familiale ou à celle de leurs supports. Tenez, Marcela Iacub n’est pas une humoriste, mais je ne suis pas sûr du tout que, même avec ses droits d’auteure, elle pourra fournir 50 000 euros à DSK. Alors, les autres…
Quoi d’autre ? « une expo sous l’emprise de substances hallucinogènes. Un livre au cœur des esclandres anarcho-surréalistes de Jimmy Gladiator. La play-list de Jeanne Folly. Sur la piste de Dracula avec la version intégrale d’un petit chef-d’oeuvre en DVD, foi de Jean-Pierre Bouyxou : Le Cauchemar de Dracula. Sabordez les premières classes inventées au cinéma… ». Ce sera mon seul copié-collé intégral.
Du social, du vivant, de l’humain
Plus important me semble, à ce sommaire, l’article sur l’Unédic (et les Assedic et Pôle-Emploi) qui indemniseraient moins que la moyenne européenne et accompagneraient plutôt vers la radiation ou des trucs bidon. Ce n’est d’ailleurs guère mieux pour les fins de droits (ASS) que pour les autres. Les cafouillages au renouvellement après six mois semblent, à mon humble avis, viser à faire tourner bourrique bonne pour finir dans la masse des vaches taries de réforme que l’on destine aux abattoirs. Je ne sais si l’article de Siné Mensuel l’aborde, mais je l’évoque au passage (au profit, aussi, de Google).
Gérard Filoche ? Vous vous souvenez de ses tribulations judiciaires qui évoquent celles de l’inspecteur du fisc qui s’en était pris à Jérôme Cahuzac ? Cherchez…
Toujours est-il qu’il a décrypté et détricoté, disséqué l’accord national interprofessionnel. Il a pointé 54 relculs du droit du travail. Nichés dans 27 articles qui font chuchoter au bureau national du PS (il en reste membre, genre lanceur d’alertes) et se taper sur les cuisses à celui du Medef (ex-CNPF). Le gouvernement « à la solde » du patronat français n’aurait pas démérité.
bonjour à tous,
Pour Siné et tous ceux que le crabe empoisonne, voici une vidéo intéressante à découvrir
[url]http://www.dailymotion.com/video/xuuv2o_les-effets-des-ondes-electromagnetiques-sur-nos-cellules_tech#.UQEK2s-dky0[/url]
surtout, visionnez-là [u]jusqu’à la fin[/u]
Les effets des ondes électromagnétiques sur nos cellules
Par Stéphane GAYET
Ce film de 52 minutes, réalisé par Serge FRETTO et produit par Ana films et Mosaïk, expose, de façon détaillée, précise et scientifique, les effets à craindre des générateurs d’ondes électromagnétiques pulsées sur les cellules vivantes de notre corps.
Car les effets néfastes des ondes électromagnétiques pulsées (téléphonie mobile, WiFi, téléphonie sans fil DECT, four à micro-ondes…) sur les cellules vivantes de notre corps sont de mieux en mieux compris et de plus en plus dénoncés.
Ce document est agréable, riche et éclairant sur ce risque émergent encore bien mal appréhendé et peu médiatisé.
L’objectif de ce film n’est pas de nous effrayer, mais de nous faire prendre conscience de la réalité de ce risque aujourd’hui inhérent à la plupart de nos activités quotidiennes, de façon à être en mesure de le gérer avec lucidité, discernement et rationalité, sans l’exagérer ni au contraire le nier.
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