Pour rien au monde, je n’aurai voulu relater cet événement tragique qui a endeuillé des familles ces derniers jours à Toulouse.

Pour rien au monde, je ne me serai servie de la mort de Mohamed Merah, pour faire la Une des médias.

Un drame que je ne jugerai, ni ne commenterai.

Tous les journaux, webzines et télévisions en ont fait leur « choux gras » !!

Arrêtons le « massacre » s’il vous plait, et restons dignes !

 

Par contre, là où nous atteignons l’horreur la plus complète, c’est quand je lis, que la campagne électorale s’empare de cette tragédie pour s’entre-déchirer de plus belle.

 Je suis FURIEUSE contre ces Politiques de TOUS BORDS, qui, après une courte, très courte trêve, alors que le meurtrier n’est pas encore entre les mains des autorités, s’emparent de « l’affaire », sans aucun respect pour la douleur des victimes et leur famille.

Que vous le vouliez, ou non, seul Nicolas Sarkozy, qui a repris ses « habits » de Président de la République, s’en sort la tête haute.

Il avait demandé à ses « troupes » un silence complet, en dehors des condoléances d’usage.

Des exemples ?

Je vais vous en citer, sans les commenter, ou si peu, tant le dégoût me vient aux lèvres :

Lundi soir, le candidat du MoDem François Bayrou, maintient son meeting à Grenoble.

 Il en a profité pour dénoncer «un degré de violence et de stigmatisation dans la société française qui est en train de grandir», mettant cette « déviance » sur le compte de l’ensemble des hommes et femmes Politiques.  

Le Premier à avoir rompu le silence dans les rangs UMP fut Alain Juppé, qui, le lendemain mardi, y va de sa petite recommandation.

«N’essayons pas de tirer partie dans un sens ou dans l’autre, dans quelque direction que ce soit, de ce drame.»

 

 

Un coup de pied dans la fourmilière, qui va donner l’occasion d’échanger, en ces temps de recueillement , des paroles  « assassines », alors que le SILENCE, est de mise en de telles circonstances !

Le lendemain, mercredi, peu après la révélation de l’identité du suspect, la candidate du Front National Marine Le Pen y va de sa petite phrase.

Elle accuse les autorités « de laxisme face à la menace représentée par le «fondamentalisme».

Là,on retrouve Le FN dans toute sa splendeur, la radicalisation se fait en douceur, mais elle existe bien !

A l’UMP, çà continue, Juppé ayant donné le « LA », alors pourquoi ne pas en rajouter ?

C’est à la fin de la cérémonie en hommage des militaires, mercredi après-midi, que le Parti du président de la République, en remet une « louche », pour fustiger les principaux rivaux de Nicolas Sarkozy.

 À savoir François Hollande et Marine Le Pen.

 

Deux communiqués de presse UMP, signés respectivement par  les députés Valérie Rosso-Debord et Sébastien Huyghe, vont accuser «certains candidats à l’élection présidentielle», le socialiste et la frontiste, de tenter d’instrumentaliser ce drame à leur « profit politicien »

Première cible : François Hollande, qui a jugé mardi, qu’«au sommet de l’Etat rien ne peut être toléré, rien: ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle simplification»

Là dessus s’ajoute la déclaration du Député UMP Sébastien Huyghe qui estime que «le candidat socialiste a, sans avoir l’air d’y toucher, profité de ces occasions pour retomber dans la politique politicienne et l’instrumentalisation des événements en cours, en fustigeant le traitement de la délinquance, la non-exécution des peines ou la récidive.»

Les mots «instrumentalisation» et «politicien» vont alors tourner en boucle dans les messages et déclarations politiques.

Ce jeudi, c’est Jean-François Copé qui accuse, dans le Figaro, François Hollande et François Bayrou, «d’instrumentaliser» l’affaire du tueur au scooter de Toulouse.

Le secrétaire général de l’UMP a déclaré : «Je constate qu’ils poursuivent inlassablement leur campagne sur le chemin de l’ambiguïté permanente.»

Les attaques verbales ne se sont pas limitées aux camps des deux candidats Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Ce jeudi, Marine Le Pen a estimé que le pouvoir a commis une faute dans la surveillance de Mohamed Merah et plus généralement dans l’évaluation de la menace islamiste.

Des propos qui font dire au candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon:

«Comme d’habitude Marine Le Pen montre son manque total du sens du bien commun et de la décence», jugeant que la candidate FN «parle pour ne rien dire», qu’«on ne peut pas lui confier de responsabilité».

Les écologistes s’en mêlent à leur tour !

Eva Joly n’a pas, elle non plus, épargné le pouvoir en place.

Elle a dénoncé ce jeudi le rôle du Ministre de l’Intérieur dans l’assaut contre Mohamed Merah, y voyant «une violation du code de procédure pénale». (no coment)

HONTE À VOUS MESSIEURS ET DAMES, qui voulez conquérir le Pouvoir en vous asseyant sur la douleur citoyenne  des victimes, ou en exploitant la façon dont les policiers du Raid ont mis un terme à ce massacre !

Votre manque d’humanisme, votre sens inné de l’imposture, votre facilité à vous laisser manipuler, me donnent la NAUSÉE.

SOPHY-C4N !

Pour les petites phrases : source : 20mn.fr