Shoah et Sarkozy: Mon fils de 10 ans n’adoptera pas un enfant Mort

Non, mais c'est inimaginable, inqualifiable, irresponsable.

Je ne laisserai pas Nicolas Sarkozy, rendre encore plus fragile la conscience de mon fils de 10 ans, assumant seul la mort d'un enfant déporté et asphyxié pendant la shoah.

Le devoir de mémoire est nécessaire. Je ne le rejette nullement. Mais faire supporter cela à des enfants de 10 ans c'est un scandale, une idée que je n'accepte pas.

Levez vous et dénoncez ces agissements d'un Président dont la chute de popularité est sans cesse croissante et dont la politique est rejetée par une forte majorité de français.

Ensemble rejetons cette idée de la shoa, dont nos enfants de 10 ans auront bien le temps d'apprendre à l'école quand ils seront plus grand.

Une réflexion sur « Shoah et Sarkozy: Mon fils de 10 ans n’adoptera pas un enfant Mort »

  1. NON, les enfants ne doivent devenir le terrain d’expérimentation des politiques
    Comme l’étude de la « SHOAH » par le prisme de la mémoire d’un enfant mort, semble toujours d’actualité, je refuse tout net, en accord avec son père, que ma fille soit concernée par la décision « ahurissante » de cette approche mortifère de l’histoire.
    Nous retirerons donc notre enfant le jour ou les jours qui y seront dédiés. Responsables avant tout de l’éducation et des valeurs que nous désirons lui transmettre, soucieux de son équilibre, nous poserons notre veto pour toute instruction en ce sens aux enseignants qui seraient en charge de ce lugubre travail.

    L’école est un lieu privilégié qui doit demeurer celui de l’apprentissage où compréhension et analyse rationnelle doivent être expérimentées. Les lieux de mémoire existent à cet effet pour rendre hommage aux disparus, aux sacrifiés et doivent rester en dehors des lieux de vie pour ne pas imposer la mort comme seul voisin.

    Notre enfant est sans cesse sollicitée par des scènes de violence virtuelle et réelle. Nous, parents, essayons de la préserver de ces torrents de boue, de ces scènes monstrueuses offertes en continu sur les écrans de cinéma et de télévision. Ce projet de mémoire comme il est décrit, collectif ou personnel, laissera l’enfant encore plus seul, face à son imagination effrayante et à ses monstres que telles des boîtes de Pandore, le prénom du malheureux, les évocations de ses calvaires et la responsabilité de porter son souvenir, auront suscités.

    Au cinéma, des instances expertes, attentives à ne pas fixer dans les cerveaux fragiles des scènes susceptibles d’être choquantes, préconisent des âges limites. 10 ans ne serait certainement pas conseillé pour ce genre de film. (N’oublions pas qu’en CM2, les enfants n’ont pas tous 10/11 ans).

    Nous ne refusons pas que notre enfant un jour aborde sérieusement les différentes périodes douloureuses qui ont endeuillé l’histoire de notre monde. Mais la charge émotive qu’elles véhiculent doit être supportée et cette maturité n’appartient pas à des enfants de 10 ans. Car les enfants doivent pouvoir assumer que leurs possibles ancêtres ont pu être à l’origine de telles atrocités. Laissons-les encore croire en l’humanité. Ils ont droit à leurs rêves pour pouvoir imaginer et construire leur monde de demain.

    Monsieur Sarkosy est père et beau-père d’enfants qui seront touchés par cette décision. A-t-il confronté son idée à l’avis des mamans respectives, qu’elles ont été leurs réponses et respecteront-elles les préconisations paternelles ?

    Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres trop longues à développer, j’appelle tous ceux qui ne veulent pas laisser les enfants devenir le terrain d’expérimentation des politiques, à organiser une réaction citoyenne et parentale de désobéissance civile.

    Qu’on laisse les enfants en dehors de toutes ces batailles ! Le résultat sera un beau gâchis sur lequel les excuses après-coup n’auront plus aucun effet.

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