ATTENTION, CET ARTICLE PEUT CONTENIR DES PROPOS ET DES CONTENUS A CARACTÈRE PORNOGRAPHIQUE disponibles sur la toile pour n’ importe quel enfant de dix ans sachant taper l’ adresse d’ un site web. D’ ailleurs je me garderais bien de donner les url des sites que je prend en exemple.

Ce n’ est jamais facile de parler de sexe. Et encore moins de parler de sexe et d’ Internet. La révolution sexuelle post 68 ayant bien eu lieu, c’est aujourd ‘hui sans ménagement que le web s’ impose comme le premier distributeur de porno du monde. L’ internet nouvel Eldorado du sexe ?! Pas vraiment… Il y a quelques années les statistiques annonçaient déjà que le mot "s-e-x-e’ était le premier mot-clé de recherche tapé sur Google, Paris Hilton étant le deuxième. Rien d’ étonnant il est vrai, tant le web ressemble de toute façon au monde réel, principalement peuplé d’ imbéciles vicelars irresponsables (sic).

Une rapide explication définirait les différentes couches du comportement humain en matière de cul sur la toile: il y a ceux qui l’ exclu en criant au loup, ceux qui en parle comme d’ une suite logique à l’ épanouissement sexuel de l’ être humain, ceux qui le voit comme un contenu potentiellement interdit et donc "vicieusement recherché" ou comme un véritable spectacle comparable aux démolitions d’ immeubles ou aux combats violents diffusés sur le satellite.

Et puis il y a les autres. Ceux qui le voient, le subissent même, sans oser en parler. Des normaux qui y passent quelques minutes (..) à ceux qui n’ hésite pas à entrer dans les salons de conversations des sites qui proposent des webcams en direct. J’ ai pris le parti de ne citer aucune adresse je le rappelle, car de toute façon, en matière de sexe, Google suffi amplement à trouver son "bonheur" en quelques minutes.

Car il faut bien reconnaître une chose: en matière de sexe et de pornographie, le web a complètement changé la donne. Nous sommes passé de l’ internaute non-averti qui claquait la moitié de son salaire chez des opérateurs véreux distributeurs de contenus pour adulte à…une parfaite gratuité, et pour tous! Je n’ ai pas vraiment d’ explications à cela, le web étant le miroir parfait du monde, l’ argent et la publicité ont fait le reste.

Bon et alors? Quel adolescent ( hommes bien sur!) n’ a jamais regarder de film porno empreinté à la collection privé des adultes, ou lu un New-look ou un Penthouse qui passait de main en main en cours de Sciences-Nat ? Pour être plus terre à terre, quel mal y a-t’ il à s’ épanouir sexuellement(!!) durant 5 min ou dix minutes devant la petite image d’ un site de vidéo porno ? Aucun…

Il y a quelques années, comme tout le monde, je téléchargeais des films via l’ âne préféré des internautes. Et il n’ était pas rare de constater que le super film tant attendu avec Deniro ou Jean Reno n’ était qu’ en fait une pâle production pornographique pseudo-amateur. Et la plupart du temps, c’ est avec énervement que je supprimais l’ indésirable.

Le porno sur la toile à cette époque, ce n’ était que quelques images par ci par là sur des sites à la vie éphémère, les hébergeurs faisant en général leur boulot. C’ était le cul gentil façon vidéo-club: un rayon spécialisé situé généralement à l’ arrière du magasin attendait les clients qui osaient. Le sexe sur la toile était payant, souvent cher et non sans engagements. Et c’ est en connaissance de cause que les ADULTES consentants assouvissaient leurs fantasmes. Quelques années plus tard, c’ était bien malgré( si,si…) que j’ étais tombais sur une vidéo qui allait changer ma vision des choses.

Cela devait être un salon de l’ automobile, un grand engard rempli de bagnoles, de journaliste, et de public. Un attroupement s’ était formé autour d’ un véhicule, un homme et une femme s’ était rapproché d’ un véhicule, avait commencé à s’ embrasser…la femme s’ était couchée sur la voiture…je vous passe les détails qui vous vous en doutez, rivalisaient avec n’ importe quelle production pour adulte.

Au final, le couple quittaient "l’ arène", sous un tonnerre d’ applaudissements et de flashs… Le monde du sexe avait changé. A son époque phare, New-look confondait habilement reportages photos de qualités et photos de charme, ce qui lui valait parfois de se retrouver dans certaines salles d’ attentes(!!). Aujourd’ hui, bien plus qu’ hier, le sexe est une industrie, un moyen d’ expression, une mafia, avec toutes ses dérives.

C’ était surement déjà très "hardcore" à l’ époque. Marc Dorcel frôlait parfois la "Zoophilie" dans ses films, et l’ image de la femme n’ était déjà pas très "clean". Mais l’ accès était restreint et le public, "marginal". Alors internet est arrivé. Des premiers sites "érotiques" gratuits aux véritables sites pour adultes réservés d’ accès, le web est passé à de véritables plateformes vidéos façon Plaisir-motion accessible à tous avec pour seule restriction le clic "responsable" attestant de sa majorité. Et là…c’ est parfois…à la limite du supportable.

Bien sur que l’ espèce humaine est extrême. Bien sur qu’ il y aura toujours des…"malades" souvent "coincé" dans leur couple si "standard" avident de zoophilie, de pédophilie, et je ne sais quoi d’ autre avec la terminaison "philie". Mais la honte, maintenant, est disponible pour tous, pour tous les âges, et classées par catégories: "Matures", "Jeunes ou étudiantes", préférence sexuelle, sadomaso, animaux, violent, ou se servant d’ ustensile en tout genre. Je ne fais que rapporter ce que j’ ai facilement vu.

Et grâce à une dizaine de clic qui partaient du moteur de recherche le plus utilisé par les internautes, je le rappelle. J’ ai aussi croisé ce site américain, surement bien connus des spécialistes du "genre" dont le concept sera jugé "original": Deux ou trois mecs dans un grand van, armé de caméra, se baladent dans les rues, et interpellent les femmes qu’ ils croisent, discutent, prennent la température, marchande et souvent proposent de l’ argent.

Et puis filment le "tout". Il y aussi la "mode du portable" qui "offre" la possibilité d’ assister à toute sorte d’ extrémité, du groupe d’ étudiants qui abusent d’ une jeune fille alcoolisé au soi-disant casting X prétexte à n’ importe quel traitement. Car il faut bien l’ avouer: il y a un profond manque de respect de la condition humaine, et en premier lieu bien sur, de la femme. Bon quand on prend du recul, on se rend compte que l’ on a souvent à faire aux mêmes protagonistes, surement "acteurs" qui s’ adonnent à une sorte de "comédie vulgaire" pour le plaisir de l’ internaute obsédé.

Internaute obsédé qui, je le rappelle, peut aussi n’ être qu’ un gamin ou une gamine de 10 ans. A ce propos, constater que les parents sont souvent complètement ignorants des nouvelles technologies laissent entrevoir le pire… Et quelle image des rapports humains, quelle image de l’ érotisme, quelle image de la femme ?! A l’ heure ou le débat du pour ou du contre le voile et la Burqa fait rage en France, on peut s’ interroger sur l’ autre extrême…celle de la femme objet, ustensile basic du seul plaisir pervers et violent de l’ homme. Et de cette image de l’ homme-roi, sorte de dictateur du cul, jouant de la femme comme avec l’ artificiel.

Personne n’ en parle vraiment en fin de compte. Probablement parce que tout le monde y trouve son compte. Les acteurs du web qui comptabilisent du traffic à gogo, les propriétaires de ce genre de site fiers des profits réalisés grâce à la publicité. L’ homme en général, toujours seul maître à bord. J’ ai vu récemment un reportage ( Envoyé Spécial ) intitulé "La Sillicon-Vallée du Sexe"…sur une espèce de studio de production 2.0 de la pornographie en plein coeur de la Californie: locaux propres, acteurs et actrices responsables, payés à "juste titre". Les filles disent que cela leur permet de bien gagner leur vie dans un emploi "facile" et accessible.

Les producteurs disent qu’ ils répondent à une demande toujours grandissante sur la toile. Le sexe-comédie comme réponse ultime au chômage américain ?! Soit. Obscène, mais soit. Le lus grand pays du monde est celui du meilleur comme du pire. Celui qui s’ excuse d’ être raciste à la messe du Dimanche. Mais j’ ai aussi "croisé" des vidéos amateurs ou tout le monde, les femmes, n’ avait vraiment l’ air consentant , et souvent surpris du traitement qu’ on leur resservait. Beaucoup de vidéos proviennent aussi de l’ Est, et là, il faut bien le reconnaître, on peut largement parler de "prostitution".

Ne nous trompons pas de débat; ici il ne s’ agit pas de Liberté et d’ Internet. Là on peut parler d’ atteinte aux droits de l’ homme et plus précisément de la femme, et d’ un faux "conditionnement" de la pensée en matière de séduction et de sexe. A disposition de tous, de 7 à 77 ans. Sexe et politique, sexe et législation. Le sexe sur internet, c’ est comme la drogue. C’ est soi-disant interdit et défendu, et c’ est mal.

Mais de plus en plus de monde y a accès. Il y a quelque chose de malsain dans les soi-disantes interdictions gouvernementales, qui, au final, ne sont que de meilleurs moyens de se cacher les yeux et d’ alléger les consciences de laisser-passer l’ honteux qui rapporte. Moi la véritable question que je me pose, c’ est de savoir qui veut vraiment cela ? N’ importe quel humain normalement constitué sera choqué par les propos que je viens d’ ecrire.

Alors qui décide réellement et qui à le pouvoir de laisser faire ?! Le site "La Banlieue s’ exprime.org" vient d’ être "hacké" (donc inaccessible) par son hébergeur OVH (la honte les gars, moi c’ est décidé, je dégage de chez vous!) pour une vidéo "soi-disant" dérangeante du site mais hébergé chez Dailymotion.

Résumons. Un hébergeur interdit l’ accès au site de l’ un de ses clients pour un contenu jugé "illicité" ( Par qui d’ ailleurs ?! je n’ en parlerais pas mais je vous invite à vous y intéresser un peu, il s’ agit là d’ atteinte à la liberté d’ expression ) mais par contre on est pas foutu d’ interdire un site qui héberge des vidéos de mecs qui "violent" des filles en leur foutant des baffes dans la gueule ? Mais qu’ est-ce que c’ est que ce monde numérique de merde ???!!

C’ est ça la web de Microsoft, principal acheteur et propriétaire de services sur la toile ?! Si vous leur posez la question ( à Microsoft, Google, Orange ou encore Free, Neuf, voilà, vous avez l’ essentiel du web en France ), tous vous répondrons qu’ il est impossible de contrôler tous les sites dans le reseau internet qui n’ est qu’ un immense reseau d’ ordinateurs inter-connectés à travers le monde.

C’ est la réponse-bateau préféré des différents acteurs de l’ internet mondial. C’ est aussi ce que je croyais. Mais c’ est FAUX. Archi faux même !! ( je m’ enerve tous seul sur mon clavier…décidément, cet article m’ aura couté beaucoup d’ energie !!). Depuis DADvsi est ses lois restrives, et depuis bien avant même, les FAI ont modifié le reseau et les connexions de façon à ce que tous passent par eux: nos mails, les sites visités, l’ échange de fichiers, même nos blogs persos sont hébergés par des "étrangers". L’ Internet occidental qui, au final, n’ a jamais vraiment été libre, connaît sa mutation finale et va bientôt ressembler au web chinois.

Je vais en faire des séjours au placard moi. Et vous aussi ! Pour revenir au sujet de cet article, et en conclusion…il y a quelques années, et aujourd’ hui encore j’ espère, la poursuite des "pédophiles" occupaient pas mal le 20h des chaines nationales. Allez maintenant condamner tout ceux qui accèdent aux sites pornographiques, qui, à défaut de bafouer des jeunes enfants, font n’ importe quoi avec des adolescentes souvent à peine majeures. Il aurait fallu ne pas permettre à ce genre de site de s’ installer aussi facilement sur la toile.

Maintenant qu’ ils sont partout, je souhaite bien du courage aux services de polices en matière de répression informatique… Désolé pour la longueur de cet article, mais y en a beaucoup à dire. Et bien d’ avantage ! Je n’ ai par exemple pas parler de cette "actrice" porno du web qui vient de faire un film "normal". Encore un excellent moyen de présenter la pornographie à toutes les adolescentes du monde comme… un secteur d’ activité…porteur et plein de promesse d’ avenir.

Finalement, la vie de la femme dans les restictions religieuses de certains pays apparait beaucoup moins…violente.