Certains services ferment carrément, notamment la CAF et cela devient récurrent.
Il paraît que c’est pour traiter les dossiers…
Si vous faites la remarque que les services publics français tombent en lambeau, l’agent vous répond que la CAF n’en est pas un.
Belle manière de jouer sur les mots…
Or, l’argument incontestable à opposer est le suivant :
L’état finance cette association ; évidemment, la CAF peut être assimilée à un service public.
Donc, si vous avez un gros problème, que vous être souffrant, vous devez parcourir beaucoup de kilomètres pour vous rendre à une autre annexe souvent fermée aussi ou la CAF de votre département…
Mention spéciale à la CPAM dont les usagers sont tous des patients ; autrement, ils n’auraient pas besoin de ses services.
L’accueil est, de loin, le plus déshumanisé proportionnellement à la vocation de cette institution (comme certains hôpitaux, d’ailleurs).
L’écoute, l’amabilité devraient être privilégiées dans le rapport agents/usagers.
Le traitement des « dossiers » sous-entend que, derrière les dossiers, il y a un malade potentiel. Ce qui est complètement occulté depuis quelques années.
La considération humaine est devenue accessoire, les agents, devenus des robots soucieux de conserver leur emploi, ne s’insurgeront jamais sur ces anomalies ou le feront ponctuellement, un coup d’épée dans l’eau, en somme…
Les conversations avec les agents sont enregistrées « dans le souci d’améliorer le service », cela dure depuis des années. Où sont les améliorations ?…
D’ailleurs, leur demande-t-on leur avis sur ce qui pourrait être amélioré ?
Le non-remplacement des départs à la retraite se fait sentir cruellement et le manque de personnel a in impact négatif sur la qualité des services.
Des services publics déshumanisés ne peuvent produire que des agents déshumanisés et devenus atones à l’image de ces lourdes institutions. Peut-être cela ne figure-il pas ou plus dans leur contrat ?
Les humains, ceux qui représentent les dossiers, sont, quant à eux, complètement oubliés…
Le nouveau slogan que l’on pourrait affecter à ces services publics en panne serait :
«Vous serez toujours bien reçus… si vous n’avez besoin de rien… ».
Bienvenue en « Gôchie » territoire où l’on a tous les droits, mais aucun espoir.
[b]Que dire, que dire.
je pense surtout que les services publics en tous genres se sentent délaissés par les institutions et livrées à elles mêmes. Une lassitude devant l’accroissement de leurs tâches, pour des conditions de travail précaires et un salaire de misère qui n’évolue pas ou peu.
Moi je les comprend tout comme je comprend les usagers qui se plaignent.Est-ce cela la France?
Amitiés
Tom[/b]
@Hum hum, oui, l’espoir manque cruellement dans ce pays.
J’ai l’espoir 😀 que cela va changer.
@Supertitom, oui les coupes dans le personnel font que bientôt, ces institutions ne fonctionneront qu’à mi-temps, le personnel sera usé, le travail s’en ressentira, hélas.
Cela a déjà commencé.