Aujourd’hui, lorsque vous lisez la presse, que vous regardez les infos télévisées ou encore que vous écoutez la radio, il est difficile d’avoir des nouvelles positives sur l’emploi en France.

Lorsqu’on se connecte sur le site de l’Insee, des beaux tableaux vous présentent le nombre de chômeurs et ils sont  assez impressionnants. Toutefois, si nous prenons le temps de regarder, un peu, le passé, il est aisé de remarquer que les métiers liés aux services sont de plus en plus supprimés. En effet, dans ma jeunesse, je me rappelle que les péages n’étaient pas automatisés et qu’un(e) employé(e) était à son poste pour encaisser les droits de péage. De même, les stations essence étaient humanisés avec des "pompistes" qui vous mettaient  le carburant dans votre voiture !

En France, tout le monde n’a pas envie, spécialement, d’avoir un boulot dans un bureau, dans un commerce ou dans un poste à responsabilité. Des personnes se "satisferaient" aisément d’un poste de pompiste, d’un poste de "péagiste", d’un emploi tout simplement.

La modernité est tellement présente dans notre quotidien qu’il nous est facile de remarquer que l’automatisation devient une règle. Regardez vos supermarchés qui se munissent de caisses automatiques où un(e) seul(e) employé(e) gère quatre caisses, en moyenne, au lieu d’une seule… 

Si chacun d’entre nous était vigilant quant à son exigence d’aller toujours plus vite, et qu’il se posait un peu pour réfléchir à l’emploi, et à refuser cette modernité qui tue ces emplois qui sont tellement "basiques" mais utiles ! 

Le coût du travail en France est trop élevé. Certaines décisions politiques ont été néfastes à notre société et ont alourdi les charges. Le salarié voit son salaire diminuer  et les employeurs, leurs charges augmenter.

Un exemple, les syndicats ont voulu protéger les salariés des HCR (hôtel, café, restaurants) en imposant à compter du 01 janvier 2011 une mutuelle de base à l’ensemble des salariés qui travaillent dans ses structures. Cette mutuelle de base coûte 32€ et est répartie par moitié entre l’employeur et le salarié. Sachant qu’un salarié de ce secteur (essentiellement la restaurant) gagne le SMIC, son salaire a été amputé de 16€ plus la CSG/CRDS sur la part prise en charge par son employeur…  Le pire, est que si ce salarié avait une mutuelle il est obligé au 01 janvier 2012 de prendre la mutuelle de l’entreprise (même si elle est moins intéressante)… Le coût du travail a, de fait, encore augmenté…

En France, notre politique est trop axée sur l’assistanat et il est vérifiable qu’un chômeur inscrit, et indemnisé, à Pôle Emploi peut gagner plus chez lui, que sur le marché du travail. Comment cela est-il possible ?

Cela devient complexe de supprimer des allocations de chômage à des personnes en grande précarité et de les laisser à des personnes profitants du système… Comment gérer, sans mettre un gendarme derrière chaque demandeur d’emploi, un si grand nombre de chômeurs sans se poser de vraies questions ?