La guerre médiatique entre nos deux « Premières dames" du PS a commencé !

Quelle meilleure arme que la télévision pour charmer, et revenir en force devant  un parterre de « fans » qui commençait à s’étioler ?

Et pourtant il a peu, Ségolène, l’œil malicieux et le sourire ultra-brite, déclarait à un journaliste qui l’interrogeait sur son subit « Coup de foudre » envers son ex-rivale :

« Bien sûr qu’entre Martine et moi, tout se passe bien.

 C’est nouveau, mais, nous nous parlons régulièrement, nous réfléchissons ensemble, nous travaillons ensemble »

(Complices  et soudées en attendant l’homme providentiel  le troisième larron qui se fait désirer mais dont l’ombre cache de plus en plus le soleil, de ces dames..)

«Les Français attendent de l’opposition qu’elle se prépare à l’alternance avec un projet crédible et des responsables politiques dignes qui sont animés par des valeurs morales. Appliquons-nous à nous mêmes ces valeurs morales!», a-t-elle prôné.

(A l’heure du « grand pardon » on est loin des accusations de tricherie de l’an dernier)

«L’idéal qui est le mien,  (tiens on n’emploie déjà plus le pluriel) c’est de rassembler les Français, c’est la France unie, et donc nous devons d’abord donner l’exemple d’être unis nous-mêmes».

Aie aie aie, ma pauvre Martine (Aubry), quelle mouche vous a piquée  de préférer assister à une « Réunion Municipale » de votre ville de Lille, en envoyant votre « copine », sur France2  jeudi dernier

C’était sous estimer votre rivale de toujours.

Sa prestation sur les retraites a suffi à la remettre sur le devant de la scène.

C’est qu’elle était bien belle et bien bavarde notre Ségolène ce soir là.

Moi je, moi je, moi je, sous les regards enamourés d’un Benoît Hamon qui souriait béatement et buvait comme du petit lait chaque parole prononcée.

Poulain préféré de la reine Martine, le voici pour un soir devenu le sacristain de Sainte Ségolène.

Bizarre, bizarre.

Berné Benoit Hamon, par le pouvoir de séduction médiatique de Ségolène.

Ce qui lui fait dire : « elle a parlé au nom de tous les socialistes» et témoigné «combien nous sommes attachés à parler collectivement».  (Non Benoît, Moi je, moi je, moi je.., où voyez vous de l’unité dans ses propos ?)

Les sondages la donne perdante  devant Nicolas Sarkozy ?

Son dernier admirateur Jean-Louis Bianco se demande à son tour « Si j’étais Président », dans un livre paru cette semaine ?

Qu’à cela ne tienne, Ségolène n’est pas morte et enterrée, mais comme le Phoenix elle renait de ses cendres. (Tout au moins le pense-t-elle !)

Ségolène me fait penser à Nicolas Sarkozy, ne doutant jamais d’elle, sûre de revenir dans le trio gagnant avant la grande échéance des primaires.

Avant l’été elle a feint d’abandonner son ambition Présidentielle, au nom de « l’Unité » le mot « magique » de tous les Partis.

Vous avez cru vous aussi qu’elle rentrait dans le rang des élèves bien sages ?

C’était pour mieux se remettre dans le jeu.

Bien sûr, tout comme Martine elle a promis le retour à l’âge légal de 60 ans devant les caméras de france2.

Mais elle a parlé avec un ton et une force de conviction digne d’une tragédienne, alors qu’elle sait, qu’elle reste persuadée que ce ne sera pas possible.

Culottée, effrontée, séductrice, prête à tout pour attirer la lumière.

Martine, tu t’en mordras les doigts de l’avoir laissée flirter avec les téléspectateurs  un soir de septembre 2010 :

Sources, un compte rendu tardif, à ma sauce de la prestation de l’enjôleuse Ségolène Royal.

Pour du « plus sérieux », je vous renvoie sur la page d’un de ses admirateurs C4Niens Anidom Nidolga 

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