la proposition de Ségolène Royal.
Ségolène Royal a proposé publiquement samedi 05 décembre au Modem une alliance de premier tour aux régionales. Le Point.fr. Julien MUGUET / MAXPPP.
Elle vient encore faire parler d’elle, et cette fois-ci elle s’est invitée à Arras en plein congrès du Modem, ils ne s’attendaient pas à cela les Bayrouistes, bousculés dans leurs pensées politiques, ils sont allés aussitôt cogiter loin des journalistes. Quel tempérament cette Ségolène qui avait été laissée à la rue par François Bayrou lorsqu’elle était allée lui proposer une alliance au second tour de la présidentielle. Et lui, sans doute troublé par une femme lui faisant des avances, électorales bien sûr, la regardait par la fenêtre s’en aller. Quel courage et quel homme ! En fait, on ne sait pas pour qui finalement il a voté, encore une seconde fois pour lui peut être qui sait ? Cette fois-ci, c’est du solide cinq places éligibles en Poitou-Charentes sur sa liste pour un Modem à la peine aux régionales paraît-il, c’est une aubaine, de plus elle annonce la couleur bien avant le premier tour du jamais vu, il y a vraiment de quoi être troublé. Mais, ils ne sont pas les seuls les autres socialistes aussi qui ne s’attendaient pas non plus à cette annonce ayant tout fait pour l’écarter, comment elle n’a pas compris que l’on ne veut pas d’elle ? Et son ancien lieutenant Vincent Peillon qui lui à chipé son courant pas de chance, il ne peut proposer un tel cadeau, il aurait mieux fait de lui mettre sa main sur la figure comme il l’a annoncé si elle avait été un homme, pas de chance, c’est une femme, sa main risque de se retourner contre lui. C’est extraordinaire de déchaîner autant de haine, mais aussi de passion ! A-t-on déjà vu un tel acharnement contre une femme ? Mais aussi son acharnement à provoquer, montrer sa présence, je suis toujours là ! Elle en veut c’est certain, quelle obstination et quel charisme, une cruche, une nulle, et combien d’autres qualificatifs tous aussi gentils. Il est certain que Bayrou aurait préférer Cohn-Bendit, il ne lui ferait pas d’ombre pour la présidentielle il n’a aucune chance tandis que Ségo, c’est autre chose, et il risque s’il y va d’être le second alors là, ce ne peut être que non. Il ne pouvait ouvertement dire non après avoir proposé un axe central de la droite centriste à la gauche pour l’alternance alors pourquoi attendre les élections répond implicitement Ségolène par cette proposition, mais s’il dit oui il n’est plus le calife, alors, argument imparable, nous irons sous nos couleurs. Je vais vous faire une confidence, «Même si nous apprécions toujours les signes d’ouverture, je vais vous faire une confidence et vous le savez bien, nous irons aux élections régionales sous nos propres couleurs», a expliqué l’euro députée Modem Marielle de Suarez à la tribune du congrès du Modem à Arras, sans citer le nom de Mme Royal, quel courage.
Ségolène voulait faire de sa région un laboratoire de rassemblement des altermondialistes au Modem en citant des points communs éducation, développement durable, identité, il faut bien qu’il y ait des pionniers. Il faut se rassembler, j’ai fait cette proposition aux partenaires de gauche, aux communistes, à un certain nombre de Verts, à la société civile indiquant qu’il y aurait un ouvrier de News Fabris l’équipementier automobile de Châtellerault. Mais rien n’y a fait, il a raison, bien joué, il faut que le Modem existe ? Qu’il s’exprime, et s’il venait à faire un bon score sait-on jamais ? Que vont faire ses troupes si ce n’est pas ce qui est espéré ? Bien sûr, elles feront des alliances avec les socialistes, mais pas au premier tour qui sait ? Mais il ne faut pas que cela se sache le chef ne serait pas content, et les socialistes non plus. Après oui. Elle non, elle annonce avant et ceux qui seraient tentés par l’aventure Ségolène sont désemparés, ils risquent une rupture avec le chef assurant ainsi sa faiblesse comme Sarko l’a fait avec les socialistes faisant comprendre que finalement les socialistes ne sont socialistes que de nom pour certains tout de même, pas tous heureusement. Ce pourrait être du pareil au même pour le Modem. Bien entendu, il faut attendre la fin du suspense qui mettra les pendules à l’heure, c’est à dire les élections régionales ou le rang des partis d’opposition dans la politique Française pourrait s’affirmer. Alors, il reste les urnes pour mettre ces partis politiques en face de leur responsabilités, une chose est quasi certaine ce n’est pas ségo qui va abandonner.
Ségolène Royal en maître sur ses terres du Poitou-Charentes.
Socialiste, à l’extérieur de son parti faisant cavalier seul, dans cette région ou elle se proclame la patronne composant sa majorité comme elle le veut en fonction des intérêts de sa région proclame-t-elle. Malmenée par les sondages, abandonnée par les ténors de son parti, elle tente d’exister en affichant un volontarisme que l’on ne peut qu’admirer. Elle perturbe écologistes et centristes du Modem qui se demandent devant ses avances se qu’ils doivent faire. Elle se veut la patronne et pas question de faire avec son parti cause commune, un jeu dangereux si elle venait à perdre, elle joue dans cette attitude son va tout. «J’ai démasqué François Bayrou qui a refusé la main tendue car il n’était pas à la manœuvre déclare-t-elle», face aux appareils des partis «j’ai le courage de parler pour ceux qui veulent travailler ensemble». Et puis pour éviter la dispersion de la gauche, «il aurait fallu négocier au premier tour afin d’aboutir à des listes d’union quitte à accorder aux écologistes des présidences de région». Avec de tels propos, aucune chance qu’un socialiste cède sa place pour un écologiste ce serait une révolution déjà, qu’entre eux, les têtes de listes constituent des conflits d’attribution. Alexis Blanc président du Modem de Charentes-Maritimes avait jugé honnête la proposition et n’aurait pas changé d’avis ? Cinq places en position éligibles assureraient aux centristes du grain à moudre bien supérieur à ce que leur poids électoral peut leur apporter. Selon Alexis Blanc «la direction nationale du Modem ne peut nous garantir une garantie financière intégrale si l’on ne franchit pas la barre des 5 %». Élisabeth Delorme-Blaizot unique élue du Modem s’efforce de maintenir une cohésion afin que ses amis ne succombent pas à la tentation. Pour Europe-écologie Ségolène Royal a déjà obtenu le ralliement de deux conseillers sortant Vert enthousiastes. Georges Stupar chargé de la politique énergétique vante «les mérites d’une femme dont le charisme donne de l’espoir aux gens», et déplore la radicalisation de la base «d’Europe-écologie malgré notre bilan sur le photovoltaïque, la voiture électrique, les éoliennes et les maisons en bois».
Le 22/12/09 Bernard Krief Consulting a apporté la preuve à l’État qu’il disposait des 15 millions promis pour la reprise du constructeur Heuliez a déclaré Christian Estrosi à l’issue d’une réunion à Bercy ou Ségolène Royal était présente toute joyeuse de prouver qu’enfin l’argent sera bien versé. Cette preuve conditionnait le versement par le Fonds stratégique d’investissement (FSI) de 10 millions d’euros. «L’argent sera bien versé à Heuliez par le FSI, par BKC et par la région Poitou-Charentes dans les premiers jours de janvier», a précisé Christian Estrosi. La région Poitou-Charentes investira 5 millions d’euros. Un pacte d’actionnaire «concrétisant le financement» de la reprise d’Heuliez a par ailleurs été signé par les investisseurs». L’entreprise n’est pas pour autant tirée d’affaire la concurrence est acharnée. Le plan de reprise d’Heuliez par BKC, validé début juillet, prévoit le maintien d’environ 600 emplois sur 1074 et mise sur le développement de véhicules électriques.
L’Usine familiale d’Heuliez fondée en 1920 s’est tournée vers la voiture électrique la «Friendly» dont les premiers prototypes devraient sortir en avril 2010. Pour Louis Petiet, président de BKC, «tout le monde sait que le véhicule électrique est l’avenir dans les pays développés. L’outil est magnifique, les lignes sont parfaitement tenues, les ateliers sont superbes, la motivation des salariés est remarquable. On a un personnel qui aime son entreprise et croit en son outil de travail. C’est un fleuron industriel».
[b]Malheureusement, Ségolène Royal a deux adversaires
[i]- au sein de son propre Parti, puisque beaucoup ne veulent pas entendre parler d’une alliance avec le MoDem,
– au sein du MoDem, puisque François Bayrou semble rejeter l’offre d’alliance…[/i]
Pourtant, la solution est là, tout au moins, pour battre efficacement Nicolas Sarkozy…
Mais, il faudra attendre l’issue des Régionales « 2010 » pour savoir de quoi demain sera fait…
[u]
En attendant, une grande « inconnue » subsiste cette fois-ci pour 2012[/u] : que va faire Dominique Strauss-Kahn ? [/b]