mais toujours présents !

Nous avons eu une semaine DSK ou les médias n’arrêtaient pas de l’évoquer caracolant en tête des sondages écrasant tout sur son passage avec un show TV à mourir de rire enfin passons, son candidat aux cantonales venait d’être battu dans son fief de Sarcelles. Un mauvais point et puis comme un fait en suit un autre, son silence sur sa participation aux primaires commençant à agacer même ses plus farouches partisans, les médias sont passées sur Hollande déclarant juste après son élection au Conseil général de Corrèze qu’il s’engageait dur comme fer dans la sélection de la primaire socialiste, voir l’article François Hollande, ce qui eu pour effet de faire monter sa cote populaire rejoignant ainsi celle de DSK. Une mise en scène bien orchestrée. Depuis François Hollande n’en fini plus de faire les plateaux télé écrasant comme DSK tout sur son passage de sorte que, d’aucuns qui ont peur de sa montée populaire verraient bien qu’il se retire pour leur mentor DSK toujours aussi silencieux. Mais que non, il leur répond, je veux aller jusqu’au bout, je veux être président de la république dans une république apaisée mais rigoureuse, voila qui change tout. Pourront-ils lui faire le même coup qu’à Ségolène Royal la trainant plus bas que terre préférant perdre l’élection présidentielle plutôt que de la voir présidente de la république. Au PS ce nid de potentialités présidentiables ou chacun veut supplanter l’autre pour être président certains sont carrément, mis non pas mis à gauche, bien que par rapport à DSK il faudrait analyser, mais de coté par ces médias qui, prétentieux, veulent faire le président qui leur plait.

Ségolène Royal émerge un peu, Manuel Valls, Arnaud Montebourg pris en compte dans les sondages sont aussi jugés sans chance de battre Sarkozy, quand aux 7 autres déclarés, ils sont complètement ignorés. A croire que ces médias sont manipulés par cette direction de la rue Solférino qui aurait peur qu’ils battent DSK agissant de concert avec eux de ne point mettre ces politiques à la une de leurs journaux ?

Dans ce monde d’irresponsabilités tout est permis dès lors que l’on vend du vent. Mais est-ce de leur faute, non bien sûr les Français aiment en apparence seulement, mais dans le fond ils sont de plus en plus écœurés de cette politique qui ferait un président sans eux. Il faut bien reconnaître qu’à force de taper DSK, François Hollande, dans le crâne des Français, ils finiront bien à ne plus croire qu’en eux !

Mais Ségolène Royal ne voit pas les choses de la même façon arrivant à faire parler d’elle sur bien des sujets d’actualité comme le coût de la vie ou elle proposerait un blocage des prix sur certains produits de première nécessité citant les mesures, présentées dans son blog, qu’elle a fait dans sa région. Pour la prime de 1.000 euros, tant mieux pour ceux qui l’auront mais le compte n’y est pas dit-elle, et ensuite c’est très injuste puisque en février 2009 Nicolas Sarkozy avait promit que la répartition des bénéfices se ferait selon la règle un tiers, un tiers, un tiers, un tiers pour l’actionnariat dans l’entreprise, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour les salariés.

Ces quatre vérités

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Et puis, maintenant sur l’immigration pour laquelle elle trouve le PS et la gauche mal à l’aise. Interrogée le premier mai sur France 5 elle déclare qu’elle ne pense pas qu’il faille accueillir les immigrés clandestins, se défendant de tenir le même discours que la droite, et affirmant «le PS et la gauche sont souvent mal à l’aise avec un certain nombre de sujets». Elle dit à propos de l’immigration que «cette question doit impérativement être clarifiée et que le travail reste à faire». Et ajoute, «J’ai l’intention de le faire». Là, elle est tout à fait à l’opposé des responsables du PS qui déclarent avec réalité que 20.000 Tunisiens arrivant sur nos côtes ne constituent pas un problème puisque qu’eux accueillent des dizaines de milliers de Libyens à leur frontière. Ce n’est pas répondre à la question, et ce n’est pas la bonne réponse à ce problème migratoire du moment qui serait, quelle est la politique migratoire du PS ?

Pour elle si leur entrée dans le territoire Français n’est pas légale, le principe que l’État Français doit affirmer serait, «il n’y a pas à accepter d’immigration illégale» et «la solution humaine est de les raccompagner dans la réinsertion de leur pays». En d’autres termes, sa position est claire et différente de celle de la droite qui refuse même l’immigration légale. Pour elle c’est la pression migratoire sur les salaires et les conditions de travail sur la vie des Français qu’elle veut combattre. Nous savons bien que le patronat est favorable à cette immigration pour les coûts de main d’œuvre, préférant un immigré à un Français plus cher.

Mais Sarkozy ne voit pas cette immigration légale d’un bon œil, soutenant son ministre de l’intérieur Claude Guéant. Dans un rappel du Monde.fr de l’un de ses entretiens publié à l’EXPRESS du 04 mai 2007, il y est dit:

«avec nos difficultés à fournir un travail à tous nos nationaux, et un chômage à 23 % pour les étrangers non communautaires, nous devons nous poser la question de l’immigration légale : c’est du bon sens. Je ne dirais pas la même chose si je dirigeais l’Allemagne, où il y a cent mille actifs de moins par an», affirme Nicolas Sarkozy, ce qu’il oublia quand il prononça son «travaillez plus pour gagner plus» activant le chômage.

Cela montre bien la différence de politique migratoire entre la position de Madame Royal et celle de Sarkozy, mais aussi le manque de clarté de la direction du PS toujours hésitant sur ce sujet délicat.

Les primaires socialistes vont avoir lieu entre le 28 juin et le 13 juillet elles constituent une avancée démocratique sans précédent portant l’espoir de toute une gauche trop longtemps mise à l’écart de la direction du pays. Pour la démocratie, pour éviter tous abus hégémonique d’une doctrine sur la vie politique d’un pays, nous savons tous les dommages que cela entraîne l’histoire nous l’enseigne, il importe que d’autres s’expriment c’est la richesse d’une Nation que d’avoir cette possibilité. A moins d’un an de l’élection présidentielle l’effervescence sondagique octroyant plus de chance à un candidat qu’à un autre ne signifie rien si l’on se rappelle Édouard Balladur vainqueur de Chirac avant la primaire de 1995. Attendons la primaire ou tous s’exprimeront pour qu’une France de gauche choisisse celui qui portera l’espoir de plusieurs millions de Français.

Mais au PS, la tension monte, dans les couloirs loin des caméras on ne parle que de cela, ce qui a poussé Martine Aubry à calmer le jeu. «La patience est une fleur qui fleurit en juin». L’annonce par le Nouvel Obs d’un désistement de Martine Aubry pour DSK a servi de détonateur, «conneries a déclaré Martine Aubry relayées par les Strauss-kahniens» qui redoutent l’affrontement de leur champion. Chaque camp est maintenant en position de bataille, l’aile gauche est agacée, et Henri Emmanuélli ne cache pas une candidature Benoit Hamond si Aubry venait à s’effacer devant DSK.

De même, l’ancien socialiste Jean Pierre Chevènement envisage sa candidature et met la pression sur le PS qu’il trouve trop mou face à la mondialisation et à l’Europe. Quand on sait que l’élimination de Lionel Jospin «serait» due aux 5,33 % des suffrages portés sur Chevènement en 2005, le PS ne peut prendre qu’au sérieux sa candidature. Rien n’est donc fait pour le PS qui voit fleurir à gauche des candidatures de chantage qui risquent de le faire perdre.