Sécurité sociale en déficit et laïcité : l’équation faussée

 

   Je fais écho à un grand philosophe réaliste et pragmatique en soulignant que ce qui a été longtemps attendu et a pu faire défaut aux religions jusqu’à récemment, à l’échelle de l’Histoire entière, ce sont des solutions et un savoir-faire concret pour améliorer le sort de chacun immédiatement et à plus long terme.  Même si les-dites religions partaient d’un bon sentiment et possèdent toujours des principes valables pour améliorer la paix sans toutefois la garantir, des bases philosophique et scientifique leur manquaient pour apporter des réponses aux problèmes parfois titanesques de ce monde. Regarder bien en face le fonctionnement et le futur de la société demande, vous le savez, du courage et de l’entendement, surtout pour trouver des solutions.

   Il se trouve qu’aujourd’hui lesdites solutions existent pour nettement accroître la conscience des individus et leur esprit d’initiative, ainsi que leur santé, incidemment (comme conséquence), pas à coup d’abracadabras mais de méthodes sensées et précises. C’est ici que la religion doit apporter sa contribution. Elle ne saurait s’intéresser spécifiquement à la santé, car son domaine est l’esprit, mais aussi parce qu’elle courrait le risque, a fortiori en France, d’accusation de pratique illégale de la médecine. La religion et la médecine doivent intelligemment se compléter, pas se combattre ! L’ironie de la situation est que le domaine de la santé est un échec ! La médecine est loin d’être à 100% efficace, sinon nous aurions bien moins de malades et pas de déficit de la sécurité sociale. Ainsi l’équation économique de ce domaine est-elle faussée.

    Il y a quelques années, j’ai attentivement écouté le débat opposant le premier ministre français et le n°1 du P.S. de l’époque. Le sujet de la santé y était abordé, mais pas son principal défaut, à savoir que la médecine ne sait pas ou ne veut pas redonner la santé de manière durable et économique ! Ainsi peut-on retourner le problème dans tous les sens et chaque parti prétendre donner des solutions meilleures, le contexte est abordé de manière trop étroite : des variables ont été omises ! Les vraies difficultés, en voulant « prendre ce taureau par les cornes », résident :
– 1. Dans le fait de faire comprendre la place du facteur spirituel dans la maladie (70% des maladies sont psychosomatiques) et de faire prouver par une religion les solutions proposées et les faire accepter par le public et les responsables concernés – dans un Etat laïque, c’est un tour de génie !

– 2. Avoir le courage de montrer les abus des laboratoires pharmaceutiques qui pèsent bien trop lourd sur la dette sociale. Ceux-ci sont puissants et savent faire pression. Ils font plus de bénéfices que la haute finance et l’informatique ! Pourquoi a-t-on des malades alors ? Pour enrichir ces laboratoires ? Ils essaient de continuer dans ce sens en cherchant à instaurer un dépistage arbitraire de maladies imaginaires très tôt chez nos enfants afin de pouvoir leur administrer des drogues psy ! Tout n’est pas mauvais dans ce domaine, loin s’en faut, car nous avons besoin de spécialistes pour s’occuper de l’aspect mécanique de la santé. Mais notre société matérialiste doit réhabiliter le facteur spirituel s’il elle veut survivre en tant que société humaine et non un ensemble de machines régies par la chimie (La psychologie a généralement trahi ce facteur en reniant l’étymologie même de son domaine – on ne parle plus d’âme mais de cerveau). Mais en réhabilitant les individus, en clarifiant les difficultés qu’ils ont avec leur environnement, des gens en bonne santé sont capables d’assumer leur travail au lieu d’être au lit, ce qui crée plus de revenus et donc un meilleur équilibre économique. 

   De manière générale, de très nombreuses personnes de valeur, souvent très diplômées,  peuvent prouver leur contribution potentielle aux problèmes économiques, en particulier les solutions énergétiques. Encore faut-il qu’elles puissent se faire entendre et soient libres de graves menaces. D’autres personnes se battent courageusement pour la santé, notamment le Dr Rath, d’Allemagne (Cf revue « Rath international » abordant le problème du cancer, la défense des vitamines, etc.), Pierre Lance dans « Savants maudits, chercheurs exclus », et Andrew Goliszek  dans « Au nom de la Science » dénonçant les scandales médicaux. Mais beaucoup d’autres ont des choses à dire et proposent des issues valables. Un véritable dialogue doit être établi, et chacun doit avoir une chance de contribuer, qu’il soit bardé de diplômes ou non. Pourquoi ne parle-t-on quasiment que de mauvaises nouvelles à la télé au lieu de faire savoir ce qui se fait de bien ? Veut-on faire croire à l’homme qu’il n’y a aucun espoir pour qu’il ne cherche aucune solution ? Pour qu’il se mette à faire n’importe quoi puisque, de toutes manières, c’est foutu ? (C’est un facteur encourageant la criminalité)
   La situation française (et mondiale d’ailleurs) n’est pas facile, mais elle peut et doit être résolue. L’aigreur des responsabilités a tendance à faire flétrir les illusions, mais seulement en l’absence de savoir-faire ou devant l’immensité du travail à accomplir. Il me semble que les sujets abordés méritent réflexion dès maintenant pour en faire germer de solides démarches efficaces. Une société équilibrée semble être un rêve, étant donnés la médiocrité, les espoirs trahis et les effondrements vécus tout au long de l’histoire. Cet équilibre est pourtant nécessaire.

    Les efforts vers cela, aussi colossaux soient-ils, sont sensés et seront récompensés, pour autant que nous restions vigilants et perspicaces, que nous restions forts et défendions un but valable, et que nous travaillions en tant qu’équipe, car la tâche est immense bien qu’elle puisse être accomplie relativement rapidement. Cela demande « du monde à bord », une quantité de leaders de bas en haut de l’échelle sociale, pas seulement des sujets soumis incompétents et un leader. Des leaders compétents éliront un leader valable.
   Un critère majeur pour un leader est : apporte-t-il de l’ordre ou non ? S’il fait s’accumuler le déséquilibre économique, les protestations d’une nette majorité, la dégradation écologique ou sociale, les pratiques égoïstes sans scrupules au détriment de la société, l’étouffement des bonnes volontés, ou s’il bat en retraite parce que mettre de l’ordre exige, au début, un peu de désordre par la remise en cause des habitudes ou la destruction de structures non fonctionnelles ou délabrées, eh bien ce leader n’a pas sa place à ce statut ou il doit mettre au clair son rôle.
   Un autre critère est : cet homme ou femme politique ou gouvernement assument-ils la responsabilité de leur message, ou se fourvoient-ils dans des actions superficielles s’éloignant du but ? Et assumer une responsabilité ne veut pas juste dire être coupable de ses erreurs, cela veut dire reconnaître qu’on est capable de changer les choses, qu’on a quelque chose à voir avec ce qui se passe autour de soi et que ce n’est pas toujours un agent extérieur qui fait arriver les choses. C’est soi, avec sa puissance, utilisée dans la bonne ou mauvaise direction. Ceux qui ont des choses nuisibles à cacher dégradent petit à petit leur sens de la responsabilité.

   Lorsque cela arrive au niveau politique, ou dans la police, ou dans le monde de la santé, un pays décline, ce qui est très dommage, car ce sens des responsabilités peut être facilement réhabilité chez la plupart des gens, à moins qu’on soit un tel criminel qu’on préfère fuir et garder ses indicibles secrets pour soi. La responsabilité, c’est reconnaître qu’on fait sa part dans le cursus du bien (et du mal) et de rester aux commandes, pas en pilotage automatique (aveugle) avec un semblant de présence (on ne s’implique plus positivement parce qu’on a des choses à se reprocher). C’est le poids et/ou la joie que chacun assume, dans chacune des sphères d’activité. Peut-être le message n’est-il pas simplement celui de la Franc-maçonnerie (Liberté, Egalité, Fraternité). Quoi qu’il soit, travaillons-y et réalisons le, du moment qu’il sous-entend l’élévation, l’équilibre et le bonheur.

   La responsabilité pour le message d’une nation, cela demande de la communication et de l’intérêt pour son pays. Cela demande d’accepter de l’aide de la part de ceux qui la proposent, ainsi devraient ils être écoutés. Des tables rondes de ceux qui ont des solutions aux divers fléaux de la société devraient être organisées et les solutions testées. Il ne doit pas juste y avoir des politiciens qui pensent et ordonnent des solutions et d’autres qui subissent. Il doit y avoir une synergie composée de communication. Les gouvernements ont malheureusement tendance à omettre ce facteur vital, et cela leur coûte très cher, ainsi qu’à la société. Un gouvernement est un ensemble de personnes travaillant pour le bien public et servant le public.
 

4 réflexions sur « Sécurité sociale en déficit et laïcité : l’équation faussée »

  1. Pas de vie sans rêves. Sinon, avec ce qu’on voit dans ce monde, il y a de quoi avoir le moral à zéro. Mais après, il faut réaliser ces rêves. Et c’est là où le combat dans l’arène commence.

  2. Je ne saurais jamais assez encourager une telle démarche de l’esprit qui consiste à croire qu’une autre démarche est possible dans ce monde des certitudes qui nous mènent à chaque fois dans le mur, à grands renforts de milliards, soi-disant pour la bonne cause.
    La solution est effectivement en chacun de nous mais nous héritons chacun à notre tour d’un pseudo savoir académicien qui est sensé nous mener vers la plénitude et le bonheur partagé, promesses de la grande Europe, du pleine emploi et de l’égalité des richesses à travers la monnaie unique qui n’a fait que multiplier par 6,50 les prix à payer et à diviser par deux les salaires à recevoir.
    Non, nous ne croyons pas au Père Noël mais à la fin possible de la tyrannie du système qui nous pourrit la vie.

  3. Je ne saurais jamais assez encourager une telle démarche de l’esprit qui consiste à croire qu’une autre démarche est possible dans ce monde des certitudes qui nous mènent à chaque fois dans le mur, à grands renforts de milliards, soi-disant pour la bonne cause.
    La solution est effectivement en chacun de nous mais nous héritons chacun à notre tour d’un pseudo savoir académicien qui est sensé nous mener vers la plénitude et le bonheur partagé, promesses de la grande Europe, du pleine emploi et de l’égalité des richesses à travers la monnaie unique qui n’a fait que multiplier par 6,50 les prix à payer et à diviser par deux les salaires à recevoir.
    Non, nous ne croyons pas au Père Noël mais à la fin possible de la tyrannie du système qui nous pourrit la vie.

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