Depuis plusieurs mois, le nombre de tués sur les routes augmente avec une régularité qui impose une réaction rapide et efficace des pouvoirs publics.

Les principales raisons de ces mauvais chiffres, comme d’habitude : la vitesse, l’alcool ou les stupéfiants, les téléphones portables.

Les accidents sont moins nombreux mais plus meurtriers malgré les équipements de plus en plus sophistiqués des voitures.

Claude Guéant prend le taureau par les cornes et les mesures seront à la hauteur de l’enjeu.

La première mesure qui fait hurler certains automobilistes : on retire les panneaux qui signalent les radars fixes. Certains diront qu’avec un GPS à jour, on est à l’abri. Ce ne sera plus vrai à l’avenir. Les cartes d’implantation des futurs radars ne seront plus communiquées. Tous les systèmes de détection de radars vont être interdits. Attendez-vous à des surprises ! Et souriez pour la photo quand vous serez flashés !

« Si on décide qu’il faut limiter la vitesse, il ne faut pas se donner les moyens de contourner la règle. » répète à l’envi le ministre de l’intérieur. Quoi de plus logique ! Il ne reste plus qu’une seule solution : respecter les limitations de vitesse. C’est plutôt une bonne nouvelle, non ? Je suis toujours étonné de voir les automobilistes en colère parce qu’on les attaque au portefeuille, que l’état se fait du fric sur leur dos … Mon dernier PV date d’il y a plus de 10 ans. Si je décide de rouler plus vite que la limitation, je sais ce que je risque et je ne pleurerai pas de devoir payer. Seule la peur du gendarme a un effet dissuasif et croire qu’on arrivera un jour à responsabiliser les automobilistes n’est qu’un leurre. L’installation d’un éthylomètre anti-démarrage dans les véhicules est à l’étude et pourrait être imposé d’ici d’ici deux ans.  Par contre, il semble que le kit main libre ne sera pas interdit car le ministre considère qu’il ne représente pas plus de danger qu’une conversation avec un passager. La plupart de ces mesures vont être rapidement appliquées. Si on peut épargner de nombreuses vies humaines, ce sera le prix à payer.