Alors que Jean-Michel Roulet, Président de la MIVILUDES, comprenez la Mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires, vient de remettre son dernier rapport de 234 pages à François Fillon, nous pouvons déjà faire quelques constatations à commencer par une remarque qui peut étonner : les sectes ne sont plus à chercher du côté des minorités religieuses, en tout cas plus seulement. Les gourous semblent avoir déserté leurs temples et leurs mystiques exotiques pour gagner des cibles plus importantes, les entreprises et l'humanitaire !
Ainsi, selon Le Point, de nouveaux filons apparaissent, par exemple dans le domaine du bien-être, du développement personnel, du coatching en entreprise ou même de l'humanitaire ! Un réel problème apparaitrait, celui des "faux souvenirs induits", problème connu de tous les thérapeutes de l'hypnose, qui peuvent faire croire à leur client qu'un évènement s'est produit alors qu'il n'en est rien. On approche là de la véritable manipulation mentale.
De plus en plus de "sociétés" proposent aux cadres de grosses entreprises des stages de coatching, permettant de développer un charisme et d'enseigner des "techniques" amenant le vendeur à utiliser lui-même des méthodes de manipulation. Mieux comprendre et utiliser le langage, ne plus subir les attaques du stress, trouver son "moi-profond", autant d'écrans que certaines sectes pourraient utiliser pour infiltrer le monde de l'entreprise.
Le Point fait également mention de pressions exercées par certains mouvements cités comme sectaires dans les précédents rapports parlementaires, comme les raëliens, l'église de scientologie ou encore les témoins de jéhovah, sur le BIDDH (Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme). Ils voudraient ainsi forcer la France à les accepter au même titre que les religions classiques, au nom de la liberté religieuse.
"L'Etat ne peut pas, ne doit pas se désintéresser de la lutte contre des mouvements qui déploient des moyens considérables pour pouvoir se livrer, en toute impunité, à leurs activités malfaisantes. L'Etat doit informer, prévenir, sanctionner. L'Etat manquerait à ses devoirs en s'en remettant à la seule sphère privée", affirmerait le document en conclusion, selon L'Express.
Ne pensez pas un instant que cette Miviludes et autres associations qui luttent contre les groupes qu’ils appellent « sectes », oeuvrent avec dévouement pour le bien des citoyens.
Dans ses nombreux rapports et guides publiés chaque année, la Miviludes essait de nous faire croire que le pays est envahi par les « sectes » et que aucun domaine de la société n’échappe aux dérives sectaires autres arnaques.
Ils sont bien prompt à parler d’arnaque. Notez que aucune étude ni aucun chiffre vérifié ne viennent supporter ces affirmations. Des chiffres, oui, elle en balance, mais basés sur rien d’autre que l’imagination délirente de ses servants. Un parfait exemple en est les affirmations de l’ancien président de la MIVILUDES qui estimait entre 60 000 et 80 000 le nombre d’enfants victimes de dérives sectaires! Mais lorsque l’inspecteur général de l’administration de l’Education Nationale lors de l’enquête parlementaire de 2006 sur le thème « Sectes et enfance » (présidée par Georges Fenech) a demandé aux inspecteurs d’académies quels étaient parmi ces enfants en danger, ceux qui l’étaient à cause de mouvements sectaires, ils ont répondu qu’il y en avait 8 [sur les 19 000 signalements auprès des parquets comme l’a commenté Georges Fenech lui-même]. Donc, non! Ces organisations n’oeuvrent pas pour le bien des gens. Pour justifier leurs existences, elles sèment la peur et cultivent la phobie des « sectes ».
D’ailleurs, ces histoires de « sectes », c’est de la poudre aux yeux déstinée à détourner l’attention de certaines choses qu’il vaut mieux ne pas regarder de trop près (comme par exemple http://roseau-blog.over-blog.com/article-l-afssaps-et-l-industrie-pharmaceutique-ce-qu-on-ne-vous-dit-pas-44562562.html)