Après la garde à vue de l'un d'entre eux, les travailleurs sociaux défendent leur droit au secret professionel.
Car voici ce qu'un gouvernement Sarkoziste s'autorise pour expulser des sans-papiers.
"L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une Algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité femmes, implantée à Belfort.
Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve. Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit la visite de la police aux frontières dans les locaux de l'association.
Les agents sont à la recherche de la femme, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge. Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente". "…le monde
Souvenons-nous aussi de cet mail envoyé (par erreur, faudrait m'expliquer comment on envoi un mail par erreur) dans toutes les administrations scolaires (essentiellement les boites mails des proviseurs), qui demandait au personnel de "dénoncer" les enfants sans-papiers…le gouvernement va bientôt proposer une récompense à tout ceux qui permettront l'arrestation et le renvoi des sans-papiers hors des frontières de notre cher pays. La récompense sera aussi valable s'il s'agit de gens qui "protègent" les sans-papiers par leur droit au "secret professionnel". Je plaisante biensûr…je plaisante?!
Cette assistante sociale a fait preuve d’une éthique de toute épreuve en refusant de dévoiler l’adresse de sa « protégée » : elle a agi comme de nombreux fonctionnaires, qui, sous la Dictature de Pétain, refusèrent catégoriquement de collaborer avec le Gouvernement de l’Etat français et l’occupant nazi !
Les policiers auraient du chercher à savoir pourquoi cette femme était une femme battue et auraient du rechercher son mari pour le faire mettre en examen comme il se doit !
Les sans-papiers, les nouveaux juifs de la France occupée par Sarkozy?
Les policiers se foutent qu’une « sans-papier » soi battue et humiliée. Les policiers doivent faire du résultat.Plus de place pour le coeur, seulement la tête et parfois les c…