Tout le monde sait que la période de l’adolescence est compliquée, voire complètement traumatisante pour certains. C’est le moment où il faut s’affirmer et sortir peu à peu du cocon familial sécurisant. Mais voilà, parfois, il n’est vraiment pas évident de faire face à tous ces changements, surtout si le visage se couvre de boutons d’acné.

Certes, cela peut n’être qu’anodin et passer inaperçu… néanmoins, pour un petit nombre d’adolescents, ce problème de peau peut revêtir des aspects plus préoccupants et catastrophiques pour toute vie sociale.

Alors, ils se tournent vers les dermatologues, cherchant le remède miracle qui pourrait les sortir de cet enfer au quotidien. Epaulé par les parents, ils vont donc consulter et repartent avec une ordonnance qu’ils pensent être salvateur.

Malheureusement, ces derniers temps, des voix affolés de parents se sont peu à peu élevées et nous mettent en garde contre certains médicaments plus nocifs qu’on le croirait.

 

Après le scandale du Mediator, on se demande ce que nous réserve encore certains produits sensés nous aider à avoir une vie meilleure.

Des effets secondaires inquiétants…

 

Ces médicaments portent plusieurs noms comme le Roaccutane, le Procuta ou l’Isotrétinoïne. A la base, ils ne devraient pas être dangereux et soigner les problèmes de peau. Mais, il est vrai qu’il faut tout de même souligner certains effets indésirables particulièrement destructeurs comme une envie irrépressible de se suicider.

 

Cela attaque un adolescent sur 1000 mais peut avoir des conséquences tragiques comme la défenestration d’un jeune homme ou celui qui a mit fin à ses jours ce 12 décembre dernier. Comment pouvons-nous laisser circuler un tel médicament aux effets si néfastes ?

 

Les dermatologues répliquent à cette question sur le fait que les cas de suicide sont très rares. Mais lorsqu’une famille est touchée de plein fouet par un tel drame, comment lui expliquer qu’un simple médicament sensé soigner l’acné de leur enfant l’a également amener à se tuer?

 

C’est un triste constat de voir à quel point certains minimisent les risques de certains médicaments.

 

Face à de telles tragédies, nous sommes amenés à nous demander si les laboratoires pharmaceutiques ne nous cacheraient pas autre chose…