Science-fiction ou réalité : qui l’emporte dans notre monde ?

Depuis toujours, l’homme a un grand besoin de se divertir. Le cinéma a beaucoup évolué depuis quelques années.  Nous mettons de plus en plus d’argent pour la réalisation de films de toutes les sortes, et ce, toujours dans le but de divertir et de récolter de plus grands profits.

Avec la technologie qui s’améliore de jour en jour, il est maintenant possible de faire des films d’animation de plus en plus impressionnants. C’est le cas avec le film d’animation, de genre science-fiction/aventure de James Cameron, intitulé «Avatar».

Le budget alloué à ce film dépasse le million de dollars. Plus précisément, tout compris, il atteint la somme faramineuse d’environ 500 millions.

Les images sont à couper le souffle, certes, mais était-ce vraiment nécessaire ?

La morale du film est basée entre autres sur une histoire de territoire, de guerre, d’exploitation,  de colonisation.

C’est peut-être un film de science-fiction, mais les enjeux présentés dans ce film sont pourtant bien présent, non seulement sur Pandora, mais bien sûr la planète terre, notre planète.

Le fait que le film nous passe un message est vraiment formidable, mais comment s’enlever de la tête le coût de production qu’il a engendré.

Il y a des millions de gens qui sont à peine capables de survivre (je dis bien survivre et non vivre, c’est tout à fait différent), et si on leur donnait un simple 2 $ par jour, ils réussiraient à bien se nourrir et à avoir  des conditions de vie un peu plus favorables. 

Quand on y pense, c’est insensé que l’on se permette de se divertir avec un film qui occupe un minime 2h42 de notre vie, quand il y a près de 3 milliards de gens qui vivent chaque jour avec un montant amplement inférieur au seuil de pauvreté.

On vit dans une société qui devient de plus en plus égoïste. L’argent mène le monde, on ne peut pas le nier.

Il y a une question qui risque de rester pour longtemps dans nos pensés puisqu’une grande majorité de gens parle, mais se garde d’ agir : «Où s’en va NOTRE monde?».