Les panneaux solaires aperçus sur le toit des maisons voisines font rêver la plupart d’entre nous. Voilà un parfait exemple d’intégration dans le 21 ème siècle avec un modèle énergétique qui puise sa source dans une énergie gratuite, renouvelable et non polluante : le soleil.
Comment fonctionne un dispositif d’autoconsommation photovoltaïque ?
Quelle différence entre autoconsommation et autoproduction ?
Quelles économies espérer d’une telle installation ?
Autoconsommation photovoltaïque : du soleil et un kit solaire
L’augmentation constante des énergies fossiles (+ 5% pour le gaz et + 2% pour l’électricité annoncée en 2017) conduise les propriétaires à se tourner vers des solutions de chauffage et d’eau sanitaire différentes. Les systèmes fonctionnant aux énergies renouvelables sont maintenant plus à la portée des foyers français avec différentes aides mises en place suite à la loi sur la transition énergétique.
L’autoconsommation photovoltaïque connait actuellement un engouement particulier. Pour passer sur ce mode de fonctionnement il faut faire installer des panneaux solaires et disposer d’un kit d’autoconsommation.
Vous produisez ainsi une partie de l’électricité dont vous avez besoin pour faire fonctionner les appareils électriques de votre maison. Le kit solaire est raccordé sur le tableau électrique de la maison, avant le disjoncteur et avant le compteur ERDF, le fusible du coffret de répartition étant lui aussi placé après cette installation de kit solaire.
En journée, votre kit solaire produit de l’électricité et la nuit, c’est le réseau ERDF qui prend le relais.
Il peut arriver que votre installation d’autoconsommation photovoltaïque produise plus que nécessaire, notamment en cas de sur-dimensionnement du dispositif par rapport aux besoins réels. Vous pouvez alors mettre en place un contrat de revente avec ERDF qui vous rachètera l’électricité produite en surplus.
Différence entre autoconsommation photovoltaïque et autoproduction
On entend souvent parler d’autoconsommation photovoltaïque et d’autoproduction sans qu’il soit possible de faire la différence entre les deux. L’une est tout simplement l’inverse de l’autre.
L’autoconsommation est l’acte de consommer tout ou une partie de l’électricité produite grâce à l’installation solaire.
L’autoproduction consiste à produire l’ensemble ou une partie de l’électricité que l’on consomme.
Voici un exemple simple pour mieux comprendre le concept.
Un foyer consommant chaque année 4000 kWh installe un kit solaire autoconsommation de 250 Wc.
L’opération suivante montre l’ensemble de la production solaire sur une année : 1300 X 0,250 = 350 kWh.
L’autoconsommation est égale à 100%, puisque la totalité de l’énergie produite a été consommée (350 kWh pour un besoin annuel de 4000).
L’autoproduction s’élève à un peu moins de 10% puisque seule cette partie de l’énergie consommée a été produite.
Quelles économies est-il possible de réaliser ?
Tout dépend du dimensionnement de votre installation et du taux d’autoconsommation photovoltaïque atteint tel que nous venons de l’appréhender. En été, avec un soleil ardent et des besoins en électricité plus restreint, vous pouvez très bien produire plus d’énergie que nécessaire. Il est possible d’augmenter sensiblement le taux d’autoconsommation en installant des batteries qui vont stockées l’énergie produite en surplus.
Avec un taux d’autoconsommation qui dépasse les 70%, il faut se poser les bonnes questions et ne pas hésiter à mettre en place un contrat de revente de l’énergie non consommée.
L’installation de batteries est alors inutile.
j’aime le sujet traité. Il faut faire prendre conscience au monde que des alternatives simples existent…