Savoir faire les gestes qui sauvent.

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N’avez-vous jamais ressenti un sentiment d’impuissance, face à un évènement dramatique qui se produit devant vous, une noyade, un accident de la route, le malaise d’un de vos proches, un étouffement subi ou encore un saignement continu ? Que faire face à cela ? Comment agir au mieux et au plus vite pour sauver des vies ? C’est la question récurrente qui se pose à chacun d’entre nous au quotidien.

Si l’on en croit une enquête de l’Académie de médecine, il y a environ six français sur dix qui

n’ont aucune notion des gestes de premiers secours à pratiquer face à un évènement qui met en jeu la vie d’un individu.

Donc seulement 40 % des français sont initiés et formés aux gestes qui sauvent des vies, ce qui est peu par rapport à l’Allemagne qui compte plus de 80 % de personnes formées aux premiers gestes de secours.

 Les premiers gestes de secours à connaître. 

Dans n’importe quelle situation d’urgence, il est important de prendre conscience de l’ampleur de la situation et de connaître les gestes de premiers secours à pratiquer de façon appropriée.

 

En cas d’étouffement par exemple, il faut agir vite. Il convient de donner cinq claques dans le dos de la personne, ce qui permet de la faire tousser pour qu’elle recrache ce qui l’empêche de respirer. Si l’effet n’est pas tout de suite efficace, il faut alors effectuer cinq compressions abdominales en se positionnant derrière et en mettant un de ces poings entre le nombril et le sternum de la victime.

 

S’il s’agit d’un saignement important et que le sang gicle ou coule de façon continue d’une plaie, il est nécessaire de faire une pression directement sur la plaie afin d’arrêter le saignement.

 

L’inconscience ou la perte de connaissance, nécessite un placement en position latérale de sécurité de façon à libérer les voies aériennes et à éviter un éventuel étouffement. Il faut desserrer l’ensemble de vêtements de la victime et placer une main sur le front de la personne inconsciente tout en basculant délicatement sa tête vers l’arrière.

 

La situation d’arrêt cardiaque est plus difficile à gérer. Si la victime n’arrive plus à respirer, il faut prévenir les secours d’urgence en faisant le 15 ou le 18 et utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE), si vous en avez un à portée de main.  Faut-il encore savoir l’utiliser !

En attendant les secours d’urgence, il est possible d’effectuer trente compressions thoraciques et de souffler deux fois dans la bouche de la victime.

 

De façon à maîtriser les différentes situations d’urgence, il paraît nécessaire de se former en participant à des initiations mises en place par la Croix-Rouge ou en suivant des formations de prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) qui dure dix à douze heures.

  Il faut avoir à l’esprit qu’en étant capable d’intervenir de façon efficace en cas d’accident cela permet de sauver des vies et cela est loin d’être négligeable.

Une réflexion sur « Savoir faire les gestes qui sauvent. »

  1. Super article d’évoquer les gestes aux premiers secours.
    Depuis petit je me suis trouvé à plusieurs reprises dans des situations d’urgence où je me suis arrêté (AVP, agression, malaises etc), je pense que ma passion du secourisme est née de là.
    J’ai enseigné la première fois du secourisme quand j’avais 10 ans la PLS…(oui oui à 10 ans quand je faisais du scoutisme). Je l’avais vu dans la fameuse émission « La nuit des héros » 😀 . Comme quoi cette émission avait du bon.

    Et puis de là en est venu à passer l’AFPS (l’actuel PSC1) à 15 ans, le CFAPSE et monitorat à 20 ans et rejoint une équipe de secourisme.

    A froid comme cela, j’ajouterai quand meme une notion. Se servir d’un DAE est très simple, un enfant de 8 ans peut le faire !
    Je m’explique: trois étapes: allumer, ecouter, executer.
    C’est à dire que le défibrilateur va indiquer la demarche à suivre comme par exemple:
    J’allume, l’appareil dit
    « Appliquer les électrodes sur la poitrine nue du patient, brancher le cable » (et il le répète jusqu’à ce que les électrodes soient connectées).Sur les électrodes figurent un dessin pour montrer là où il faut les poser.

    « Analyse du rythme cardiaque en cours, ne touchez pas le patient »
    Et en fonction de l’analyse: « pas de choc indiqué, vérifier la liberté des voies aerienne la respiration et la circulation, si nécessaire pratiquer la réanimation cardio pulmonaire »
    ou  » choc indiqué, écartez vous, appuyez sur le bouton clignotant »

    etc…bref il n’y a qu’à écouter.

    Il faut bien savoir aussi, que le défibrilateur ne va pas envoyer un choc a chaque fois, ce n’est pas un appareil miracle comme dans la série « Urgences », il ne détecte qu’un certains type d’anomalie du rythme cardiaque où un choc électrique sera efficace, en l’occurence: la fibrillation ventriculaire.

    Je reviens probablement demain car là à 2h l’esprit s’embrouille

    Julien

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