Que ce soit vers les médias, les invités ou les partenaires, chaque message doit être pensé en fonction de son destinataire et de l’objectif à atteindre.
Différentes possibilités s’offrent à vous pour contacter les médias : communiqué, dossier, conférence de presse, ou même contact personnel…
Objectif ? Qu’un article traitant de votre événement paraisse dans un journal, qu’un reportage passe à la radio ou à la télévision.
Première étape : constituer une liste de contacts média, en téléphonant par exemple aux médias pour connaître les coordonnées précises du journaliste que vous voulez contacter, suivant le public cible de votre manifestation.
En effet, il ne sert à rien qu’un article sur votre manifestation paraisse dans un média lamand si vous ne souhaitez toucher que le public local autour d’Arlon… Il faut savoir également que chaque journaliste a sa spécialité : dans le cas d’une manifestation touristique par exemple, il faudra donc toucher le journaliste dédié à la culture, au sport ou au tourisme, selon l’axe que vous aurez choisi pour votre manifestation.
Ensuite : trouver l’angle qui titillera leur curiosité et qui les fera réagir à votre message. Il faut savoir que des milliers d’informations arrivent chaque jour au sein des rédactions. Le journaliste ne peut traiter l’ensemble
de ces informations et doit donc opérer un choix. Plus votre message sera attrayant tant par son information principale que par sa facilité à être traité, plus vous aurez de chances qu’il soit publié.
La publicité (radio, TV, presse écrite) représente également un bel atout pour toucher votre cible… Le principe reste identique : les médias seront sélectionnés en fonction de la cible à atteindre.
Ce ne serait pas « média lambda » plutôt ?
Le lecteur aura corrigé de lui-même…
Le truc : d’abord, pour contacter « le » journaliste susceptible de traiter, plusieurs solutions.
S’adresser à la rédaction en chef qui répartit.
Sauf événement ultra-important, qui sera porté à l’agenda général, cela parvient (parfois pas) au journaliste spécialisé (qui peut-être un chef de service qui va s’en débarrasser vertical, ou le confier au stagiaire, ou à un pigiste).
Ou alors, traquer vraiment la bonne personne. Ce que cet article ci-dessus spécifie bien.
Il faut savoir relancer (tél., courriels…) sans trop d’insistance, mais quand même.
Les relations de presse, c’est vraiment un métier (j’ai pratiqué aussi occasionnellement).
Un ex. ? Pour un grand quotidien national, une attachée de presse a mis un an pour qu’un vrai reportage soit fait sur son client. Résultat prévu : une demie-page.
Qui sera trappée durablement ou non si un mollah Omar meurt, s’il y a un séisme d’ampleur, &c.
Juste un « petit » complément. Penser périodicité.
Un trimestriel qui peut être important doit bien sûr être contacté plus de cinq mois à l’avance.
Il faut, selon les cas, penser à la presse « clandestine » (uniquement sur abonnement, jamais dans les kiosques, pas forcément dans les bases de données habituelles).
Ne pas oublier le côté relations publiques (soit en direction de leaders d’opinion qui peuvent contacter direct une rédaction si le sujet les intéresse ou conseiller tel ou tel).
Bref, courage… (ou prévoir un budget et faire appel à une/un pro).