«Nous sommes en train de détruire la planète!» Une phrase que nous avons tous entendu à maintes reprises, n’est-ce pas? L’environnement est désormais la priorité de plusieurs nations car les écologistes nous ont bien fait comprendre que si nous ne changeons rien, le monde tel que nous le connaissont n’existera plus, et ce, dans peu de temps. Par le fait même, nous sommes majoritairement tous au courant du réchauffement climatique, de la fonte des calottes polaires, de nos sols pollués, etc. Mais êtes-vous au courant de ce qui se passe dans nos océans en ce moment même? … Que savez-vous des zones mortes océaniques?
Les zones mortes océaniques sont des zones dites hypoxique (ayant un manque d’oxygène dissous). Au XXIe siècle, on découvre de plus en plus de zones mortes océaniques et ces zones occupent des superficies de plus en plus grandes. En 2003, on comptait environ 150 zones mortes dans nos océans. En 2008, on en dénombrait plus de 450! Même si certaines de ces zones ont des tailles minimes (soit moins de 1 km², d’autre prennent des proportions gigantesques. En 2008, la plus grande zone morte atteignait 70 000 km², c’est énorme! Il est important de noter que les zones mortes océaniques sont en constante expansion. Elles grandissent au rythme de 5% de leur superficie totale par année. Nul besoin d’un diplôme en mathématique pour comprendre que d’ici quelque temps, il n’y en aura plus d’océans!
Selon une étude menée depuis la fin des années 1990, nous apprenons que nous avions tort de penser que les poissons puissent fuir ces zones mortellement dangereuses. En effet, la plus grande partie des poissons qui ont le malheur d’entrer dans ces zones, perdent rapidement connaissance et ne tardent à mourir asphyxiés. Ainsi, les crustacés tels les homards, les crevettes et les langoustes se déplacent beaucoup trop lentement et sont condamnés à mort. Même récit pour les moules, huitres, coraux et autres organismes fixés. L’ironie du sort est que la décomposition de ces êtres tués par les zones mortes océaniques ne fait qu’accentuer le phénomène…
À titre d’indication, il faut savoir que les espèces ont besoin d’une eau riche en oxygène (on parle ici d’au moins 80% du seuil de saturation). On parle d’hypoxie lorsque l’oxygène dissous n’est présent que de 1 à 30% du seuil de saturation dans l’eau. C’est à ce stade que toutes les formes de vie naturellement présentes dans ce secteur périssent. Finalement, on parle d’anoxie lorsque le niveau d’oxygène dissous est carrément absent. À ce stade, les formes de vie disparaissent instantanément au profit des bactéries primitives. Certains poissons pouvant respirer à la surface de l’eau peuvent survivre quelques temps dans une période d’anoxie (de quelques minutes à quelques heures tout au plus) mais, ils finiront par mourir soit par manque de nourriture ou simplement à cause des toxines se libérant des organismes en décomposition.
Pour ce qui est de l’état de santé des animaux qui sont capable de survivre dans une telle eau, je ne crois pas avoir à débattre longtemps pour vous convaincre qu’ils sont loin d’être en santé. En plus d’avoir un poids anormalement bas, ces animaux ont des troubles au niveau de la reproduction. En effet, ils se reproduisent très mal ou alors pas du tout. Par contre, il a été difficile de déterminer pour les chercheurs si ces effets était réellement causés par le manque d’oxygène ou alors par les pesticides, les métaux ou encore la turbidité de l’eau (quoi que tous ces éléments sont liés). Finalement, les chercheurs en sont venus à la conclusion que l’hypoxie à réellement des impacts sur la reproduction des poissons et autres organismes vivant dans les zones mortes (on parle ici de la diminution de la taille des organes reproducteurs, du nombre d’œufs et de la fertilité).
Les causes qui nous ont menées à avoir des zones mortes à la grandeur de nos océans sont simples. Un premier rapport pour l’ONU souligne que la principale cause sont les « fertilisants agricoles et les apports de nutriments et de matière organique induits par la dégradation et l’érosion croissante des sols agricoles ou déboisés, dans un contexte d’agriculture de plus en plus intensive.» Le rapport OSPAR paru en 2002 souligne que l’azote serait le principal responsable. Maintenant que ces zones sont bien ancrées, il y a une multitudes d’autres facteurs qui entrent en compte et qui aggravent les effets de ces dernières. Ici, on parle principalement de pollutions diverses (industrielles, urbaines et automobiles), du manque de réseaux de collecte et d’épuration de l’eau, des pluies acides, de la turbidité de l’eau, des pesticides, des métaux lourds, des hydrocarbures, des polluants chimiques, et plusieurs autres…
J’ignore si ce problème vous sonne une cloche comme c’est le cas pour moi. Ce sont nos générations futures qui auront à vivre avec ce problème et c’est notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour régler ça. Selon les dires, ce phénomène ne sera pas irréversible alors tout n’est pas perdu. Certaines solutions s’offrent à nous, la principale (comme pour tous les autres problèmes écologiques) est de réduire la pollution dans l’air ainsi que la quantité de déchets que nous produisons. De plus, si les gouvernements s’impliquaient le moindrement, ils pourraient mettre en place des lois strictes sur l’utilisation de l’azote et des pesticides. C’est à vous de juger si ce problème est digne de votre attention et si c’est le cas, agissez avant qu’il ne soit trop tard!
Geneviève Gagnon,
Étudiante au Collège d’Alma
______________________________________________
Sources :
http://ja-jp.facebook.com/topic.php?uid=73679347504&topic=8941
Voici ce que mon ami avait publié il y a quelques temps sur ce problème qui nous a paru extremement important. Je suis contente de voir l’info relayé.
http://www.lepost.fr/article/2010/07/31/2170240_une-pollution-meconnue-les-zones-mortes-et-leurs-causes-l-utilisation-massive-de-fertilisants-et-les-munitions-immergees.html
Merci
[url]http://www.lepost.fr/article/2010/07/31/2170240_une-pollution-meconnue-les-zones-mortes-et-leurs-causes-l-utilisation-massive-de-fertilisants-et-les-munitions-immergees.html [/url]
[quote]J’ignore si ce problème vous sonne une cloche comme c’est le cas pour moi. Ce sont nos générations futures qui auront à vivre avec ce problème et c’est notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour régler ça. Selon les dires, ce phénomène ne sera pas irréversible alors tout n’est pas perdu. Certaines solutions s’offrent à nous, la principale (comme pour tous les autres problèmes écologiques) est de réduire la pollution dans l’air ainsi que la quantité de déchets que nous produisons. De plus, si les gouvernements s’impliquaient le moindrement, ils pourraient mettre en place des lois strictes sur l’utilisation de l’azote et des pesticides. C’est à vous de juger si ce problème est digne de votre attention et si c’est le cas, agissez avant qu’il ne soit trop tard! [/quote]
Je crois que l’humain se contrefout des problèmes de la planète, il scie la branche sur laquelle il est assis. Lorsque sa folie l’éliminera – la Nature mettra peut-être des millions d’années mais elle se remettra. Si l’homme veut sa destruction qu’il continue. L’espèce humaine n’est pas une nécessité pour la planète. Vu le caractère prédateur de l’homme je dirais même une espèce à éliminer.
Comptons sur lui il va y arriver.
Merci pour ce coup de sonnette Mangue Exotique mais je crois qu’il ne soit jamais entendu.
Dom22
Erreur : Merci pour ce coup de sonnette Mangue Exotique mais [b]je [u]crains[/u] qu’il ne soit jamais entendu.[/b]
Dom22
Malheureusement c’est ce que je crois aussi Dom22…
Mais bon, si cela peut faire réfléchir sérieusement ne serait-ce qu’une personne qui n’était pas au courant du problème, je dirai »Mission accomplie ».
Mangue exotique.
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Il faut le dire et le redire dès fois que quelqu’un ne soit pas au courant.
Dom22
Tant que la pollution ne sera pas la cause d’une épidémie de morts subites (chez l’homme naturellement ^^), rien ne sera fait.
Je ne crois plus en l’humanité. Les océans se meurent lentement mais sûrement, la planète perd chaque jour un peu plus de sa belle couleur bleue, et moi je suis tristement désolé de le constater. Mais franchement, dans mon entourage, j’ai l’impression d’être le seul à pleurer sur le sort de notre Terre…
La Planète se meurt lentement mais surement, à doses plus ou moins homéopatiques. Même l’espoir d’une moindre pollution n’est pas perceptible. INFORMER, c’est déjà ça, car la maiconnaissance de la réalité est générale. Un énorme iceberg qu’igepac.com essaye d’explorer en profondeur dans des eaux opaques. Les futures générations seront sacrifiées, cobayes d’une planète surpeuplée. Nous oublions que la pollution ( NOS déchets ) est directement liée à la présence des Hommes.
Pierre PETIT[b][/b][b][/b][b][/b][b][/b]
…
La Planète se meurt lentement mais surement
la planète est née il y a 4.5 milliards d’années et a encore normalement 4.5 milliard d’années a vivre, quand le soleil aura fini de bruler tout son hydrogène
donc pas près de mourir
mais nous les humains a peine quelques million d’années que nous sommes debout et déjà se pose la question de notre survie ou de notre vie tout court
une fois que le dernier humain sera mort la nature reprendra ses droits
planète des singes peut être
il y a eu extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années
et maintenant s’est notre tour
marsoin
Merci de nous conscientiser un peu plus au problème mangue exotique, c’est si important de tenir les gens au courant de ces choses pour qu’on puisse faire quelque chose. Nous nous croyons invincibles mais il y a toujours un prix à chaque action et un jour, la planète reprendra ce qu’elle nous a donné.
J’ai moi-même parlé de la Méditerranée :
http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=36875
Merci de penser aux mers !!