Forcalquier est une adorable petite ville des Alpes de Haute Provence, proche de Manosque, à mi chemin entre la mer et la montagne. Elle compte environ 5000 habitants et est connue pour être une ville historique bâtie en plan semi-concentrique sur le versant d’une colline. La vieille ville est pittoresque, faite de ruelles et de places étroites et riche d’une architecture typique.


Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui n’est pas d’écrire un extrait de guide touristique mais de dénoncer le problème de la petite crèche "Papoum" qui, de vivante et ludique, est en passe de devenir un simple espace de "gardiennage d’enfants".  Ce qui se passe à Forcalquier n’est hélas pas unique en France, mais c’est en commençant par une petite ville et en faisant entendre notre voix pour  cette cause que nous pourrons empêcher une inévitable contagion nationale qui mettra sans doute possible en péril l’éducation et l’avenir de nos enfants, donc de notre avenir à tous.

Le problème est des plus simples. Aujourd’hui, une éducatrice a la charge de 8 enfants, ce qui, pour des petits, est déjà bien peu. Or, le gouvernement a décidé, commune par commune, de passer ce chiffre de 8 à 12, ce qui va devenir carrément ingérable. Il est à noter que la municipalité soutient les revendications des intéressés et s’inquiète de l’avenir de sa crèche. Comment changer un petit ou consoler un gros chagrin quand cela signifie "négliger" 11 autres enfants ? Ne cherchez pas, c’est impossible. Quatre enfants de plus, ça n’a l’air de rien mais c’est énorme, chaque petit bout de chou a besoin d’une attention qu’une seule éducatrice pour douze ne peut apporter malgré une bonne volonté à toute épreuve.

Si cette décision passe dans une petite ville comme Forcalquier, nul doute qu’elle fera jurisprudence et ne tardera pas à être appliquée à toutes les petites crèches auxquelles ceux qui ont fait le choix de vivre en province (le problème des crèches à Paris est déjà plus que délirant) confiaient leurs enfants en toute sérénité.
Je n’ai pas d’enfant et je n’ai pas d’attache dans cette ville, mais il ne s’agit pas de ne regarder que devant sa propre porte, quitte à tomber dans le lieu commun le plus absolu, les enfants sont notre avenir à tous et leurs premières années, leurs premiers apprentissages sont capitaux. Nous sommes tous concernés, parents ou non, provinciaux comme parisiens.
Je vous invite à visiter le site de la commune et notamment la page consacrée à "Papoum" pour découvrir leurs activités, activités qui deviendront impossibles si les classes deviennent surchargées et les éducatrices démissionnaires : http://www.ville-forcalquier.fr/creche.html

Mais je vous invite SURTOUT à prendre deux toutes petites minutes pour signer la pétition à cette adresse :   http://www.petitionduweb.com/voirpetition.php?petition=6552

Pour de petites comme de grandes causes, il faut savoir dire "non", surtout en sachant que cette pétition peut tout changer, contrairement, hélas, à tant d’autres.

Merci pour le temps que vous accorderez aux enfants de Forcalquier…