Avertissement : Il est fortement conseillé d’avoir lu le livre en question, ou au moins de connaître un minimum la saga afin de ne pas risquer d’être spoilé ! Les informations suivantes ne racontent en aucun cas le déroulement du livre mais il reste néanmoins une critique littéraire et donc certains éléments vont être cités.
Titre : Sauvées par une rose.
Auteurs : Laetitia Laforest, Aglaé Benesville et Coralie Rogemond
Date de sortie française : 24 mai 2016.
Edition : Les éditions du net.
Nombre de pages : 138.
Note Subjective : 15 / 20.
« Victoire et Louise habitent à Paris. Elles sont voisines de palier et amies depuis longtemps. Suite à une étrange découverte du grand-père de Louise, elles vont vivre une aventure extraordinaire. Projetées dans le passé, intrigues, trahisons et étonnantes rencontres les attendent. Les deux jeunes filles sortiront-elles indemnes de cette aventure ? Réussiront-elles à retourner dans le futur ? Leur complicité sera-t-elle plus forte que les épreuves ? ». En lisant ce livre, vous serez plongés au cœur de la vie du XVII° siècle.
Sauvées par une rose est un roman écrit par trois jeunes filles du collège Sainte-Marie à la Verpillière. Tandis que l’une d’elles écrivait, les deux autres faisaient des recherches pour mieux appréhender la ville de Paris et les coutumes du XVII° siècle. L’histoire est assez simple, tout est déjà cité dans le résumé de la quatrième de couverture.
Commençons cette critique par la structure du récit et par les personnages. Durant toute l’histoire, le lecteur n’en rencontrera qu’une petite dizaine : ce qui est correct vu la faible longueur du livre. De plus, parmi ces dix personnages, seuls deux sont particulièrement importantes. Il s’agit bien évidemment des deux héroïnes principales que nous suivrons tout le long. Les autres ne seront que de passage et auront des degrés d’utilité plus ou moins variés. Ceci est un bon point au départ puisque cela permet vraiment de centrer l’intérêt du roman sur les deux protagonistes mais à la longue le lecteur peut ressentir un manque.
Autre aspect : les lieux. De nouveau, il n’y en a pas beaucoup et on fait vite le tour. L’histoire si situe à Paris et au château de Versailles. Mais même si cela peut apparaître comme étant un défaut, il n’en est rien. Les trois auteurs ont su établir des différences, points communs et ont su illustrer la ville de Paris du XVII° et celle de nos jours. A la fin du récit, le lecteur retient surtout que Paris sentait mauvais au XVII° et qu’elle brille sous les nombreux éclairages apportés par les êtres humains en 2016.
Comment faire une critique de ce livre sans aborder les nombreuses références historiques qui se cachent entre les lignes. On passe par les nombreux repères chronologiques comme la bataille de Marignan et la révolution française, en passant par l’énorme cliché de « Charlemagne qui a inventé l’école » que tout le monde apprend à l’école.
Enfin, le seul inconvénient subjectif de ce récit est la rapidité des enchaînements. Tout se passe très vite… trop vite selon moi. Mais cela ne fait pas baisser la note car cela apparaît également comme un excellent point et n’est pas sans avantages. Avec ce procédé, le lecteur est obligé d’être immergé dans l’histoire et on ne s’ennuie pas.
Rappelons que ce roman a été écrit par trois jeunes collégiennes qui ont énormément travaillé pour ce projet et qui ont encore beaucoup de choses à nous raconter.