Sarkozy et Bayonne,

quand on sème le vent on récolte la tempête.

 

 

Nicolas Sarkozy, sous les huées, dans le Petit-Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, jeudi 1er mars, document Le Monde.fr. REUTERS/PHILIPPE WOJAZER

 

Support Wikipedia Il est des Français qui en ont assez de notre président. Cela fait dix années qu’il occupe la sphère médiatique ministre du budget, ministre de l’intérieur, ministre des finances, puis président de la république, qui a fait mieux ? Alors cela suffit pour certains qui n’ont de raison d’être satisfait de son action. Ne s’est-il pas montré au cours des cinq dernières années le président d’une classe laissant les autres à la dérive. Alors cela suffit ont clamé certains Bayonnais en le chahutant grave lors de sa visite le jeudi premier mars. Bien sûr ce ne sont pas tous les Bayonnais heureusement mais ceux qui ne supportent plus son image, et puis le pays Basque, n’est-il pas un repère d’indépendantistes. Il n’en fallait pas plus pour l’accueillir sous des huées, l’obligeant à se frayer un passage jusqu’au bar du palais, rue d’Espagne.

 

Vers 16 heures Sarkozy fut contraint de se mettre à l’abri dans le bar pour éviter les jets d’œufs. Les CRS furent appelés en renfort pour le dégager, vers 17 heures. On ne peut approuver de tels comportements, ils doivent être sévèrement sanctionnés.

 

Indépendantistes et anti-ligne à grande vitesse tentèrent de l’approcher en début d’après-midi autour de la ferme d’Itxassou qui l’accueillait avec du piment d’Espelette. Dans une vallée où Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir avaient leurs habitudes, ils voulaient qu’il s’engage sur une collectivité territoriale spécifique au Pays basque, qu’il prenne position sur la future ligne à grande vitesse entre Bayonne et l’Espagne, ou sur le rapprochement des prisonniers Basques de leur domicile. Sur ce point seul, Nicolas Sarkozy se dira qu’il n’y est «pas hostile», Le Monde.fr.

 

Le problème est que sa visite portait un aspect provocateur aux yeux de ce petit Bayonne historique aux rues étroites favorisant un refuge de nationalistes Basques. Les rencontres furent tendues. Nicolas Sarkozy était accompagné de Michelle Alliot-Marie et du maire UMP-radical Jean Grenet. La cohue était oppressante sous des huées et des applaudissements. Des insultes se mêlaient aux applaudissements. Seulement il veut être réélu alors il va au bout de cet objectif avec les risques que cela comporte. Sa réélection serait sa gloire mais il n’est pas assez aimé, opposant les Français les uns aux autres.

 

Cette campagne laissera des traces par sa violence verbale, la droite imprime une confrontation qui dépasse tout ce que nous avons vu depuis l’élection au suffrage universel du président de notre république.

 

«On ne peut passer sous silence l’ingérence des dirigeants conservateurs Européens qui conviennent d’un pacte pour ne pas recevoir François Hollande pendant cette campagne présidentielle, alors qu’il représente actuellement la part majoritaire du peuple Français. Cela montre à quel point ces dirigeants sont petits, sans envergure. Ils ne peuvent accepter la remise en cause du MES, mais le peuple Français n’a jamais été consulté sur ce Mécanisme Européen de Stabilité, voir Sarkozy est-ce son dernier coup d’État,».

 

Il savait, sinon lui, ceux qui étaient chargés de sa sécurité que c’était risqué dans ce quartier. Le maire UMP Jean Grenet qui avait déconseillé au président de se rendre dans sa ville. Il a adressé au président une lettre d’excuse regrettant les incidents qui ont émaillés sa visite.

 

Sarkozy n’a-t-il pas le droit d’aller ou il veut, aucun territoire ne doit lui être interdit !

 

Pour Max Brisson secrétaire départemental UMP, «il a quand même le droit d’aller à Bayonne». Pour lui, il aurait été souhaitable d’associer des militants locaux à la venue du président, reconnaissant que ce déplacement était un peu improvisé. Il s’agissait de faire plaisir à Michelle Alliot-Marie. C’est l’élue Luzienne qui, avec quelques militants locaux, s’est chargée du parcours et a décidé la rencontre au bar du Palais, référence La République des Pyrénées. fr.

 

Seulement ce petit Bayonne est composé de rues ou il est difficile d’assurer la protection d’une personne comme Sarkozy qui ne se déplace que sous une large protection policière, c’est dire la sympathie qu’il dégage.

 

Par contre ce que l’on ne peut supporter c’est d’accuser François Hollande de la dérive de certains socialistes qui font plus de mal à leur parti que le bien qu’ils voudraient lui faire. Mais Sarkozy à semé le vent par ses attaques contre François Hollande, et qui sème le vent récolte la tempête.

 

Les paroles sont des armes et si elles sont injustes et les réactions le sont toutes aussi. Rien de démocratique dans ce qui vient de se passer, des fadas, qui ne se contrôlent plus. Les Français en ont assez, ils sont sur les nerfs, il n’y a qu’a circuler en voiture pour se rendre compte de l’état d’excitation dans lequel Sarkozy à mis le pays. Ils ne respectent plus rien. Ça c’est aussi une réalité de chaque jour.

 

Pour Guillaume Lambert directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, cette manifestation d’opposants était organisée par les socialistes. Elle visait à entraver la campagne de Nicolas Sarkozy. De biens grands maux sans preuves.

 

  • Les différentes images relayées par les chaînes de télévision sont malheureusement éloquentes et ne souffrent aucune ambiguïté sur la nature politique et organisée de cette manifestation particulièrement agressive.
  • Je forme le vœu que vous puissiez veiller, à l’avenir, à ce que les élus et les militants du Parti socialiste ne reçoivent plus consigne, comme cela était le cas à Bayonne, de prendre part à ce genre de pratique antidémocratique visant à entraver par la force la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.

Les socialistes n’ont aucun intérêt à entraver la campagne de Sarkozy et ont accusé la droite de surenchère. La lettre à Pierre Moscovici directeur de campagne de François Hollande.

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Déploiement de CRS à Bayonne devant le bar du Palais, document La République des Pyrénées.fr. © N.S

 

De quelqu’un qui était à Bayonne le jour de la manifestation.

 

10 réflexions sur « Sarkozy et Bayonne, »

  1. la france forte du Jambon de Bayonne !
    encore une une histoire de charcutier !!!!!!!!!
    au diable, les crocs !

  2. [b]vieilleforge[/b] bonsoir,

    Oui, mais pas lorsque Sarkozy se déplace.

    Il ne faut pas chahuter le petit.

    Bien à vous,

    Anido

  3. Les argenteuillais, qu’il devait nettoyer au karcher, l’attendent aussi au cas où il voudrait nettoyer « la racaille »… ;D
    Je suis opposée aux agressions, qui victimisent la personne visée (voir Berlusconi qui a remporté un suffrage juste après le coup « de la statuette »); cependant, quand on est très impopulaire, il faut peut-être éviter les bains de foule!!!

  4. [b]siempre[/b] bonjour,

    C’est tout à fait exact, quand on est impopulaire ou bien on se déplace avec des forces policières en nombre ou bien on reste à la maison.

    Ce sont des Français qui l’on conspués, ils n’ont fait qu’exprimer leur rejet de la politique menée, et du président.

    Ce que l’on peut regretter c’est qu’il y avait des indépendantistes et là je ne peux approuver.

    Bien à vous,

    Anido

  5. En vérité, les 500 signatures sont en opposition avec le droit et la démocratie, elle permet à des malfaiteurs de se maintenir au pouvoir.
    Ce qu’il faut modifier ; c’est le statut du président.
    A son investiture, il doit prêter serment, et s’engager à respecter la justice pour tous.
    Il aura pour obligation de rendre des comptes au peuple.
    L’article 68 doit être supprimé.
    Le président doit être irréprochable.
    Il ne doit pas gaspiller l’argent du contribuable.
    Une commission de contrôle doit être mise en place pour examiner les dérives du chef de l’État.
    Les faits graves, obligation d’en informer le peuple.
    Le président peut être destitué en cour de mandat.
    Rétablissement de la peine de mort pour haute trahison, des membres du gouvernement.
    Cela va en dissuader quelques-uns.

    Pour cette raison, le chef intrépide du Fouquet’s, qui tient la barbarie au palais de l’Élysée, est devenu le pays des Danubiens, il traîne les casseroles de Chirac, de son mépris insultant le peuple, c’est un flatteur abject et rampant.
    Sarkozy, ne peut être éligible. Voir sur Internet jacques goguy

  6. [b]jacques goguy[/b] bonjour

    Je me souviens, comme vous surement, des premiers textes régissant les conditions d’éligibilités à l’élection présidentielle qui étaient d’avoir 100 signatures et elles n’étaient pas rendues publiques.

    C’est le général de Gaulle en 1962, donc le RPF, qui instaura une pré-sélection des candidats par les 500 signatures afin de limiter le nombre des candidats fantaisistes et instaura qu’elles soient rendues publiques.

    Actuellement l’esprit de la loi de 1962 n’est pas respecté, par ce que les 500 signatures sont devenues des signatures politiques, alors qu’elles étaient à l’origine démocratiques.

    Les partis politiques sont responsables de cette situation. La vie politique étant devenue un combat.

    Un maire, un élu, pourquoi donneraient-ils leur signature à une personne qui ne pense qu’à les combattre, ils ne vont quand même pas se suicider.

    Marine Le Pen et tous ceux qui ont des difficultés pour obtenir leurs 500 signatures feraient la même chose que les maires ou élus actuels s’ils étaient à leur place, ils refuseraient de leurs donner.

    Ce n’est que de l’hypocrisie de leur part.

    Bien à vous,

    Anido

  7. Moi aussi ! je suis candidat à l’élection pestilentielle.

    Sarkozy arrêtera la politique en cas de défaite, j’ai déposé plainte contre cet individu qui est en situation irrégulière à la tête de l’État. Donc ! il est inéligible.
    Sarkozy aura pour obligation de rembourser tous ses salaires, et les dépenses inconsidérées lors de son passage à l’Élysée. Il en sera de même pour tous les membres de son gouvernement, son épouse étant solidaire, elle aura pour obligation d’apporter son soutien financier, pour régulariser les dépenses de sa prise de fonction.
    Ces gens ont acquis le goût de l’hypocrisie du vice, c’est leur principale occupation, ils ont enlevé toute illusion de justice et d’honnêteté.
    C’est auprès du lion que j’ai vu le chacal ; en habits somptueux et d’une grande audace, l’ambition enfante le crime, Sarkozy à le cœur corrompu, il rêve d’actions horribles, il a du mal à calmer son sang qui bout, comme un chien qui sent le péril et jappe.
    Ce scélérat vénéré par ses ouailles, lui obéit comme à un tzar.
    Je suis candidat à la présidence voir sur Internet jacques goguy.

  8. Les 500 signatures obligatoires n’apportent aucune garantie.
    Exemple, Chirac, nous savons tous que c’est un voleur, un escroc, Chirac avait les signatures ce qui lui a permis de faire 2 mandats, de ruiner le pays.
    Il en est de même pour l’avocaillon, qui se dresse comme un coq sur ses ergots ; ça lui permet de gratter les fonds publics.
    Le passage du démon du Danube à la tête de l’État, c’est un désastre, son activité, placer sa famille, les amis incompétents à des postes de responsabilités ; perçoivent des salaires de nababs, le fruit de la France qui souffre pour le plus grand bonheur de cette vile populace ; pour un temps, car le bonheur est illusoire.
    Citoyen, je sais faire la différence entre un honnête homme et un scélérat.
    Pour plus de démocratie, supprimez les autographes qui ne reflètent pas la justice. Les remplacer par la profession de foi des candidats ; le programme de chacun soumis à l’approbation du parlement.
    Le présent système permet à des malfaiteurs de se maintenir au pouvoir.
    En France, il y a des personnes de valeurs très compétentes, n’appartenant pas à un parti politique ; ne peuvent être élus. Depuis Giscard, une voyoucratie d’État est mise en place pour spolier le peuple.
    Voir sur Internet: jacques goguy président.

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