Notre président est un nostalgique de la « télé à papa ». Il a grandi avec « Thierry la Fronde »  et « le grand échiquier ».

Depuis qu’il a été élu, il n’a eu de cesse d’essayer d’influer sur les programmes. Patrick de Carolis a tout pour lui déplaire : «  nommé sous l’ère Chirac, il est grand, fin, classe et il a un nom à particule. » (D’après Michaël Darmon, chef de service adjoint au service politique).

Il a voulu aussi imposer des amis avec plus ou moins de réussite, se heurtant à chaque fois à une résistance de plus en plus forte. Il impose son ami Patrick Sabatier, « injustement banni du petit écran », maintient les frères Bogdanov malgré une mauvaise audience (Pierre Sarkozy a composé une musique de générique pour une de leurs émissions).

Il a voulu remplacer Arlette Chabot par Pierre Sled, ami de Frédéric Lefebvre, mais ce fut refusé. David Halliday n’a pas eu son émission musicale malgré la forte insistance de Jhonny.

Depuis, il paraît que notre Jojo national est fâché : « Johnny ne me prend plus au téléphone » se lamente le pauvre Nicolas.

En 2008, les choses s’enveniment quand Sarkozy critique la qualité du service public en s’exclamant : « je trouve que les programmes de France Télévisions ressemblent encore trop aux programmes d’une chaine privée. »

Ce à quoi Patrick de Carolis répond qu’il trouve cela faux, injuste et stupide.

Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée s’offusque : « C’est assez inédit que le président d’une entreprise publique taxe de stupides les propos d’un président de la République. »

Réponse de l’intéressé : « Mais on n’a jamais vu non plus un président de la République faire les grilles de l’antenne » Et toc.

A partir de là, on se doute que le contrat de Patrick De Carolis ne sera pas renouvelé, mais il aura fait un beau baroud d’honneur.

Source Télérama.