ne vous inquiétez pas je n’en resterai pas là.

 

La souffrance de Nicolas Sarkozy le 28 janvier à Paris./AFP/KENZO TRIBOUILLARD, document le Monde.fr

 

Voir, «La contre attaque de Sarkozy dès la levée de son immunité», mais aussi «Plus rien ne va à l’image de Sarkozy».

Histoire des agendas certifiés conforme pour le 1er semestre 2007 que seul un rendez-vous de 20 à 25 minutes le 24 février 2007 fut effectué chez les Bettencourt

 

Support Wikipedia La mise en examen de Nicolas Sarkozy ne faisait plus aucun doute, d’auditions en auditions le juge Jean-Michel Gentil assisté de deux autres juges Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, ils sont trois officiellement à instruire, furent convaincus que Nicolas Sarkozy avait menti sur un rendez-vous auprès de Madame Bettencourt. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il fut confronté à quatre membres du personnel des Bettencourt dont le majordome Pascal Bonnefoy l’homme des enregistrements de l’affaire. Voir, Les cris de l’UMP.

Le juge Gentil devait démontrer que Nicolas Sarkozy à rendu plusieurs visites aux Bettencourt alors qu’il était en pleine campagne présidentielle. Il s’agissait d’éclaircir un autre rendez-vous en mars 2007 avec Madame Bettencourt pour lequel certains membres du personnel déclarèrent avoir vu au moins deux fois Nicolas Sarkozy pendant cette période. Même certains assurèrent qu’il avait rencontré Madame Bettencourt à ces occasions. Selon l’ancienne femme de chambre, Dominique Gaspard, Madame Bettencourt avait même déclaré être «toute contente de l’avoir vu». L’ancien chauffeur Dominique Gautier, rapportant les paroles de l’ex-gouvernante Nicole Berger décédée en 2008, assura même que celle-ci lui avait dit «textuellement qu’il était venu demander de l’argent, des sous, à monsieur et madame». Elle m’a indiqué que cette visite avait eu lieu le soir et donc avant 20 h 15, car ils passaient à table avant 20 h 15. Selon le juge Gentil, cette scène ne peut se situer qu’entre le 27 mars et le 5 avril 2007, période du dernier séjour de Nicole Berger chez les Bettencourt.

 

La mise en examen de Nicolas Sarkozy tient à ce «mensonge» lié aux versements illicites d’argent pour sa campagne de 2007.

 

Pour mettre Nicolas Sarkozy en examen, le juge devait donc établir trois faits. Que Sarkozy était venu plusieurs fois en 2007, ce que le personnel affirme, et que Nicolas Sarkozy dément, qu’il dément aussi avoir rencontré le 24 février 2007 à ces occasions non seulement Madame Bettencourt mais aussi Monsieur Bettencourt, alors que son agenda le certifie, et qu’il fut informé de remise d’argent entre le gestionnaire de fortune Patrick de Maistre et le trésorier de sa campagne de 2007 et Eric Woerth, mis tous deux en examen. Voir les personnages clés de l’affaire, ici.

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Le clan Sarkozy qui est un État dans l’État dont on n’arrête pas de nous montrer sa prétention et son insolence, n’acceptant sa courte défaite électorale que forcé, nous montre la valeur qu’il porte aux votes des Français, ayant perdu toutes les élections depuis 2007. Ce clan, qui fini par vous dégouter de la politique, annonçant comme si il n’y avait qu’eux, que Sarkozy est en secours de la république, après avoir accru la dette de la France depuis 10 années de 900 milliards. Des gens sans amour propre dont seule compte la provocation pour le pouvoir.

Les propos du député Henri Guiano accusant le juge Gentil d’avoir déshonorer la justice sont là pour le montrer. Le juge Gentil a demandé à son avocat d’étudier une plainte pénale contre Henri Guiano, conseillé spécial de Nicolas Sarkozy qui, pourtant intelligent, s’est laissé allé à une dérive insultante. Pour Maître Rémi Barousse ses propos ont été tout à fait inadmissibles. «On a accusé Jean-Michel Gentil, de porter atteinte à la République, d’être le déshonneur de la Justice et des institutions et j’en passe», a-t-il déclaré.

Henri Guiano sera cité devant le tribunal correctionnel pour répondre des infractions qu’il a commises. «Je précise, a-t-il ajouté, que c’est tout à fait périphérique au dossier dont a pu être saisi Jean-Michel Gentil, qui a été injurié par quelqu’un qu’il ne connaît pas, qui est tout-à-fait extérieur au dossier, et qui semble aussi avoir des connaissances assez sommaires en matière de procédure pénale». Mais plus que ça, il a contesté la façon dont le juge fit son travail, «je la trouve indigne, je trouve qu’il a déshonoré un homme, les institutions, la justice, a-t-il déclaré. Il a aussi qualifié de grotesque, et insupportable la qualification d’abus de faiblesse retenue».

Le CSM saisi par la garde des Sceaux c’est réuni mercredi 10 avril en assemblée plénière pour étudier les attaques dont le juge Gentil fut l’objet.

http://bcove.me/5uttvp7x

 

Il faut savoir qu’un magistrat dans l’exercice de ses fonctions ne peut répondre à des insultes, il est pieds et mains liés.

L’USM par son président Christophe Régnard, classé à droite, entend saisir le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolonne «parce que les limites ont été franchies». «Jeter le discrédit sur une décision de justice, c’est juste illégal », a-t-il rappelé. En outre, il s’étonne qu’Henri Guaino veuille que le juge vienne s’expliquer devant les Français sur les motifs de la mise en examen de Nicolas Sarkozy. «C’est amusant, parce que ce sont les mêmes qui n’ont eu de cesse de dénoncer les violations incessantes du secret de l’instruction et viennent aujourd’hui dire que c’est au juge de venir expliquer publiquement ce qu’il y a dans son dossier», a dit déclaré.

En somme, ce n’est pas Nicolas Sarkozy que l’on juge mais le juge qui l’a mis en examen.

Quand au syndicat de la magistrature classé à gauche, «les propos de la droite sont d’une rare violence absolument insupportables», ils ont toujours la même défense dans la continuité des années sarkozystes indiqua sa présidente Françoise Martre, rappelant au passage «que l’affaire Bettencourt fut bloquée un certains nombres de mois à Nanterre par un procureur dont la proximité avec le chef de l’État posait question».

L’Europe de Merkel et le monde écoutèrent stupéfaits ces insultes. L’Europe doit penser que la France l’a échappé belle si Sarkozy avait été réélu, elle l’encensa, le Merkozy peut en témoigner, il se montre finalement sous son vrai visage, lorsqu’il dit au juge «ne vous inquiétez pas, je n’en resterai pas là» après avoir dénoncé une injustice.

Le juge Jean Michel Gentil en février 2013 / AFP/PATRICK BERNARD/ document Le Monde.fr.

Un juge, avec deux autres juges, jugés moins que rien par le clan Sarkozy, qui a toujours montré son aversion envers les magistrats qu’il voulait supprimer, osèrent le mettre en examen, lui l’intouchable, impossible à admettre pour cette droite prétentieuse.

Les attaques de partialité contre le juge Gentil qui a cosigné avec 81 autres magistrat une tribune montrant l’échec de la politique de Sarkozy contre la corruption ne tient pas, le juge est plutôt classé à droite.

Nicolas Sarkozy, n’est plus au dessus des lois, il est redevenu un citoyen justiciable comme tous les Français, et si un juge le met en examen, il a des recours pour contester cette décision, mais l’insulte est intolérable.

L’exemple que donne son clan est une image qui va bien au delà de la politique, elle s’étale sur la morale de notre société. Comment, dans ces conditions peut-on s’étonner que les Français manquent de civisme, quand, avec l’affaire Cahusac ils clament que les politiques sont tous pourris ! Comment condamner un justiciable lambda s’il injurie ses juges, si Henri Guaino n’est pas condamné !

Cette mise en examen qualifiée d’acharnement judiciaire n’est que le prolongement de la découverte de sommes d’argent qui auraient été destinées à financer la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy au moment ou Eric Woerth était trésorier de l’UMP, c’est à dire 2007, mais révélée par Mediapart en mars 2009. L’immunité présidentielle de Nicolas Sarkozy a donc retardé l’avancement du dossier. Mais, il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy est innocent, puisque non jugé.

L’UMP y voit un acte politique. La mise en examen pour abus de faiblesse est extravagant, honteux, incompréhensible, scandaleux. Il ne faut pas oublier que tous les autres faits sont prescrits par le temps et que seule l’abus de faiblesse subsiste pour juger Sarkozy dans le cas ou il aurait touché des enveloppes d’argent.

 

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Pour l’UMP, la mise en examen de Sarkozy est… par lemondefr

 

Pour François Fillon il écrit sur Twiter une décision extravagante et injuste en souhaitant que la vérité triomphera.

Le clan Sarkozy resta silencieux jeudi 21 mars au soir. Ne souhaitant pas réagir, Brice Hortefeux renvoyait vers la position de l’avocat de M. Sarkozy, Thierry Herzog, qui annonca son intention de «former immédiatement un recours» en jugeant la décision du juge «incohérente sur le plan juridique, et injuste». Nicolas Sarkozy «considéra que le traitement qui lui fut infligé par la justice était scandaleux», vendredi 22 mars sur RTL.

Pour François Bayrou, «ce sont des attaques qui sont inacceptables. Une démocratie, c’est une presse libre et une justice libre. Les attaques infondées contre les juges sont des attaques contre la démocratie». On ne saurait mieux dire. Pour Alain Juppé la mise en examen ne vaut pas culpabilité. Le communiqué de Marine Le Pen,

«s’ils étaient avérés, les faits qui motivent l’enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves, puisqu’il s’agirait d’un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d’une campagne électorale. Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel, sa situation judiciaire l’empêchant aujourd’hui d’exercer cette fonction avec l’impartialité et la neutralité requises. Après un quinquennat marqué par d’innombrables affaires et un climat totalement contraire à la République irréprochable qu’il avait pourtant promise, Nicolas Sarkozy opère, via cette affaire judiciaire, un retour dans la vie publique certainement assez différent de celui qu’il s’était imaginé».

En définitive, Nicolas Sarkozy ne fera pas appel pour le moment, préférant attendre la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature, ce qui est une sage décision après les débordements et attaques envers le juge Gentil.

Le Monde.fr publie ce matin un article tendant à dire que les charges contre Nicolas Sarkozy sont légères.