En recouvrant ce matin des panneaux publicitaires de la station de métro République à Paris, d’affiches représentant le visage de Nicolas Sarkozy assorti du slogan:

"Réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you must !", Greenpeace révèle être à l’origine de la campagne "SarkObama" qui durait depuis une semaine.

"Sarkobama", derrière ce pseudo se cachait serial-colleurs d'affiches des plus efficaces qui, en quelques jours, avait recouvert les murs de Paris de centaines de photos représentant notre président en bleu blanc rouge avec ce slogan: "Yes we can".
Presse française, puis mondiale, blogs, bouche à oreille, on se demanda très vite qui se cachait derrière cette campagne.

Ainsi l'association écologiste proclame :
"Faire payer les entreprises qui polluent ? Yes we can !"
"Créer trois millions d’emplois non délocalisables en Europe ? Yes we can !"
"Réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you MUST !"

Greenpeace voulait attirer l’attention sur la proche adoption par l’UE du paquet "climat / énergie", et ainsi mettre la pression sur l’actuel président de l’Union : Nicolas Sarkozy.
La semaine prochaine se tenant un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, c'est l’occasion de confirmer les engagements européens en matière d’environnement :
– s'engager d'ici 2020 à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre
– impulser "une politique d'économies d'énergie ambitieuse" (réduction de 20% de la consommation d'énergie)
– développer les "renouvelables à hauteur de 20% de la consommation d'énergie".

Et pendant ce temps à Poznan (Pologne), dans l'indifférence…se poursuit la conférence des Nations-Unies sur le climat…