Cet archipel porte bien son nom: Ile Chocolat. En effet, sur ces deux iles lusophones, São Tomé et Principe, au large du Gabon, dans le Golfe de Guinée, il y a une production locale de chocolat , reconnu comme le meilleur chocolat par un récent prix d’ordre mondial.
Cet or noir est cultivé sur place, et mis en œuvre par une famille italo-portugaise. Les plantations de cacaoyers excellent dans un paysage tropical et raffiné, où charme et volupté sont à l’honneur.
Ces iles furent effectivement considérées, au début du siècle dernier, comme étant le premier producteur mondial de cacao. Et ce chocolat reste de nos jours reconnu par de grands experts. Expérience gourmande..
Dans la chocolaterie familiale et sur ses plantations, Claudio Corallo, le patron, emploie environ 300 personnes. Diogo Vaz, l’une des plus grosses plantations au nord-ouest du pays, produit 400 tonnes par an. La production reste cependant faible. Quelques centaines de tonnes de cacao bio sont exportées chaque année de Sao Tomé, vers la France, le Portugal essentiellement.
Telle est l’histoire d’une ancienne colonie portugaise, qui a su trouver sa richesse dans un produit issu de ses veines, de ses racines. C’est en effet le prix à payer pour gouter à l’or noir, le vrai, le fin chocolat saotoméen.
Très jolies photos…
L’histoire du chocolat est toujours passionnante…
Car elle nous renvoit, à une histoire d’amour, qui à commencé en enfance…
Qui n’a pas salivé, devant les vitrines des Maîtres chocolatiers ?
Il a plus qu’une saveur, plus qu’une odeur… il est magique…
Il est employé, je dirai par des mains qui façonnent l’Art éphémère à savoir les artisans du palais.
Qu’importe sa provenance, la seule île qui m’intéresse… c’est celle des Miles et Un oui !