TRUMPEn juillet dernier, lors des funérailles en commémoration des policiers morts à Dallas, l’ancien président Bush nous a dévoilé en direct un de ses talents cachés : il a le swing au corps, le rythme dans la peau et ses joues se colorent quand résonne la musique. Quelles que soient les circonstances ! Devant tant d’allégresse mal placée, il y a de quoi se demander s’il est atteint d’Alzheimer ou si ce n’est là qu’une des manifestations de la confusion qui décidément l’a toujours tenu. Une chose est sûre, si Donald Trump est élu, au mieux le chiffre des timbrés qui auront occupé la Blanche Maison doublera .

Devant un florilège de symptômes accablants, on ne peut malheureusement pas faire l’économie des rodomontades de spécialistes et livrer le diagnostic Trump ! C’est que les flagrants délits ne pèsent pas lourd dans certains domaines ; le candidat peroxydé est présumé sain d’esprit. Sans examen préalable, toute évaluation au pifomètre est jugée nulle et non avenue. Pourtant en vue de séminaires, un spécialiste local archive méticuleusement les clips de celui qui, selon ses dires, incarne l’archétype même du narcissique, du…A l’initiative d’une certaine démocrate a été lancée une pétition appelant à une évaluation de la santé mentale du candidat. Les quelques dizaines de milliers de voix recueillies à cet effet se sont avérées insuffisantes pour la concrétisation de la démarche.

Féru de ces traits d’esprits qui font le buzz, le candidat frais et pimpant nous en sert régulièrement. Semblable aux précédente, ni plus ni moins violente, la toute nouvelle pique, passée au crible des experts, vient de déclencher un tollé auprès des fervents défenseurs du sacro-saint deuxième amendement. D’ailleurs quand Trump ne tient pas des propos incitant à la haine, à la violence, il nous gratifie de rhétoriques autour de menstruations, de chiotte, de ses organes génitaux, etc. L’horreur que cette calamiteuse course à la présidentielle !

Là où le bât blesse, c’est qu’en face rien de mieux…Malgré son respect du politiquement correct, Hilary Clinton, la « reine de la guerre », la « reine du chaos » s’apparente à un tract ambulant pour son rival. Tout comme l’était, en son temps ,Taubira pour le FN… La démocrate n’a rien trouvé de mieux pour son opération séduction qu’inviter le père d’Omar Mateen le terroriste d’Orlando, ou le père du soldat afghan mort au combat.

Quand les psy s’y mettent parfois, ils nous en sortent de ces sornettes à dormir debout. Comme Dominique Strauss Kahn qui inconsciemment se serait empêtré dans une histoire de soubrette juste pour échapper à ce boulet de fil à la patte qui l’attendait. Donald voudrait juste se faire plaisir sans une réelle aspiration à briguer la présidence. Expert des rebondissements, il risque de gagner la course en plus de sa récréation haute en couleurs. Avec le rêve américain, tout est possible…

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