Sama Dubaï lance un méga-projet de 25 milliards de dollars en Tunisie

Un groupe émirati, Sama Dubaï, va construire une ville nouvelle sur les berges du lac sud de Tunis pour 25 milliards de dollars (17,6 milliards d’euros), le plus gros investissement direct étranger jamais réalisé en Tunisie.

Le lancement officiel de ce méga-projet, qui absorbera l’équivalent de plus de deux fois le budget annuel de l’État tunisien, a été annoncé lors d’une cérémonie organisée vendredi soir, au siège de la société promotrice, en présence du ministre tunisien de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur, Mohamed Nouri Jouini, et de hauts responsables de Sama Dubaï.

Initialement, l’investissement était estimé à 14 milliards de dollars (9,8 milliards d’euros) et devait couvrir 830 hectares. Désormais, la future « Porte de la Méditerranée », telle qu’elle a été baptisée, s’étalera sur 1.000 hectares.

Une fois achevée d’ici une quinzaine d’années, la nouvelle ville accueillera de 300.000 à 500.000 résidents et environ 100.000 visiteurs par jour, prévoit Farhan Faraïdouni, président exécutif de Sama Dubaï lors de la présentation à la presse du projet.

Pour ses promoteurs, il a pour ambition de devenir à terme une plaque tournante régionale pour la technologie, la finance et les affaires, ainsi qu’une destination attractive pour les investisseurs, touristes africains, moyen-orientaux et européens et les sociétés internationales en quête d’externalisation et d’opportunités off-shore.

Selon M. Faraïdouni, la Tunisie a été choisie pour la réalisation de ce projet en raison de sa position géographique, singulièrement sa proximité de l’Europe, ainsi que sa stabilité politique, la disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée et les incitations offertes par le gouvernement.

Outre des gratte-ciels pour appartements et bureaux, plusieurs théâtres et cinémas ainsi que des hôtels seront construits. Des espaces seront réservés pour la thalassothérapie, les congrès et le golf. Le plan d’aménagement prévoit également l’édification d’un « quartier technologique « , une zone d’activité conçue pour attirer les leaders mondiaux du secteur de la technologie.

Le gouvernement tunisien escompte un impact positif sur la croissance de 0,6 point de plus, dont le taux pourrait ainsi atteindre les 6,3% durant la prochaine décennie. Il table surtout sur la création de quelque 350.000 emplois une fois le projet finalisé et environ 50.000 emplois durant l’ensemble de la phase de construction.

M. Jouini espère voir le projet contribuer à terme à la création de 10 à 15% du million d’emplois programmés par le gouvernement pour les dix ans à venir afin de venir à bout du problème du chômage. –

Par Bouazza Ben Bouazza, ASSOCIATED PRESS- Samedi 13 sep 2008

Un groupe émirati, Sama Dubaï, va construire une ville nouvelle sur les berges du lac sud de Tunis pour 25 milliards de dollars (17,6 milliards d’euros), le plus gros investissement direct étranger jamais réalisé en Tunisie.

Le lancement officiel de ce méga-projet, qui absorbera l’équivalent de plus de deux fois le budget annuel de l’État tunisien, a été annoncé lors d’une cérémonie organisée vendredi soir, au siège de la société promotrice, en présence du ministre tunisien de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur, Mohamed Nouri Jouini, et de hauts responsables de Sama Dubaï.

Initialement, l’investissement était estimé à 14 milliards de dollars (9,8 milliards d’euros) et devait couvrir 830 hectares. Désormais, la future « Porte de la Méditerranée », telle qu’elle a été baptisée, s’étalera sur 1.000 hectares.

Une fois achevée d’ici une quinzaine d’années, la nouvelle ville accueillera de 300.000 à 500.000 résidents et environ 100.000 visiteurs par jour, prévoit Farhan Faraïdouni, président exécutif de Sama Dubaï lors de la présentation à la presse du projet.

Pour ses promoteurs, il a pour ambition de devenir à terme une plaque tournante régionale pour la technologie, la finance et les affaires, ainsi qu’une destination attractive pour les investisseurs, touristes africains, moyen-orientaux et européens et les sociétés internationales en quête d’externalisation et d’opportunités off-shore.

Selon M. Faraïdouni, la Tunisie a été choisie pour la réalisation de ce projet en raison de sa position géographique, singulièrement sa proximité de l’Europe, ainsi que sa stabilité politique, la disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée et les incitations offertes par le gouvernement.

Outre des gratte-ciels pour appartements et bureaux, plusieurs théâtres et cinémas ainsi que des hôtels seront construits. Des espaces seront réservés pour la thalassothérapie, les congrès et le golf. Le plan d’aménagement prévoit également l’édification d’un « quartier technologique « , une zone d’activité conçue pour attirer les leaders mondiaux du secteur de la technologie.

Le gouvernement tunisien escompte un impact positif sur la croissance de 0,6 point de plus, dont le taux pourrait ainsi atteindre les 6,3% durant la prochaine décennie. Il table surtout sur la création de quelque 350.000 emplois une fois le projet finalisé et environ 50.000 emplois durant l’ensemble de la phase de construction.

M. Jouini espère voir le projet contribuer à terme à la création de 10 à 15% du million d’emplois programmés par le gouvernement pour les dix ans à venir afin de venir à bout du problème du chômage. –

Par Bouazza Ben Bouazza, ASSOCIATED PRESS- Samedi 13 sep 2008

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