Grâce à ses constantes évolutions, la science permet aujourd’hui de mieux cerner le phénomène de mort physique. La compréhension des mécanismes qui président la mort sont, en effet, de plus en plus clairs. Mais cette même science pourrait-elle un jour permettre à l’Homme d’éviter sa propre fin ?
Les antioxydants
Un antioxydant est défini comme étant une molécule diminuant ou empêchant l’oxydation d’autres substances chimiques.
Si certains chercheurs mettent en avant l’administration prolongée d’antioxydants pour retarder les effets du vieillissement biologique, tous ne parieraient cependant pas là-dessus.
Le vieillissement cellulaire et celui de l’organisme sont deux phénomènes distincts, bien que souvent confondus. La mort cellulaire fait partie intégrante de la vie (par exemple, souligne le spécialiste Pierre-Henri Gouyon, les cellules de la rétine sont remplacées en moyenne tous les dix jours). Autrement dit, pour perpétuer le cycle de vie, il faut mourir un petit peu chaque jour, au niveau cellulaire seulement, puis renaître.
C’est précisément sur ce phénomène de vieillissement cellulaire qu’agissent les antioxydants. Rien à voir, donc, avec ce qui nous intéresse.
L’hypothèse du biologiste John Haldane
Celle-ci inclut le déterminisme génétique de la semence. Ainsi, nous pourrions espérer repousser les limites de la longévité. En théorie seulement.
Selon Haldane, la sénescence proviendrait d’une accumulation de mutations génétiques. Leurs effets défavorables se manifestent effectivement après l’âge de la reproduction.
Si l’hypothèse de Haldane s’avérait exacte, l’Homme se montrerait peut-être capable d’inactiver les gènes responsables du vieillissement de l’organisme. La durée de vie humaine pourrait alors être un peu, voire beaucoup, rallongée.
Le "gène du centenaire"
Le "gène du centenaire" a été identifié chez des individus vivant longtemps, dont les familles comptent de nombreux centenaires. Nul n’a encore pourtant défini comment ce fameux gène opère. Il augmente par contre le risque de mourir d’une crise cardiaque à l’âge de 40 ans.
Grâce au "gène du centenaire", la probabilité d’atteindre 100 ans se profile.
En supposant qu’il devienne possible d’en doter n’importe quel patrimoine génétique humain, se pose alors l’inévitable question : "Ai-je réellement envie d’atteindre cet âge, tout en sachant que je risque de mourir d’un infarctus à 40 ans ?"