Mystérieuse, apocalyptique, historique… Peu importe. Dans l’écriture, même si les lecteurs n’y attachent parfois qu’une importance mitigée, l’ambiance est primordiale.

Comment faire ? Avec des mots, évidemment, mais aussi en vous appuyant sur des figures de style, des dialogues qui font mouche, des descriptions adaptées au récit.

N’ayez pas peur d’utiliser des brouillons, de prendre des notes afin de ne pas perdre le fil, de détailler vos idées avant de passer à la rédaction en elle-même. Prenez votre temps. Mettez du coeur à l’ouvrage. Évitez les anachronismes. Et lisez, lisez, lisez encore. C’est par la lecture que l’on acquiert son propre style et que l’on y met ses tripes. Il faut de la passion, vous devez croire en vos personnages, en votre histoire. Campez vos protagonistes un à un, pensez comme eux, réagissez au quart de tour mais avec justesse. Pensez à trois-cent-soixante degrés. Faîtes-vous une idée précise de ce que vous souhaitez obtenir avant d’attaquer et brûler la chandelle par les deux bouts. Ecrivez déjà quelques scènes, imaginez vos personnages s’agiter devant vous, comme des acteurs en train de jouer la comédie. Mais votre ambiance doit sonner juste.

L’épouvante se fera plutôt la nuit, la fantasy se jouera dans un autre monde. Créez, inventez, innovez. Il s’agit de votre univers, modelez-le à vos envies et à votre image. Tant qu’il n’en ressort pas moult incohérences.

Méfiez-vous des narrateurs à la première personne. Privilégiez alors un personnage riche en émotion, qui mène une véritable quête. Il aura davantage à raconter et cela vous évitera de tourner en rond et d’ennuyer le lecteur.

Travaillez en profondeur, n’effleurez pas, vous y perdriez en intérêt.

Pour finir, sachez qu’il est préférable de calculer par avance l’impact potentiel de votre ambiance. Celle-ci doit coller à vos personnages ainsi qu’au cadre. Ne ménagez pas votre créativité, et laissez-vous aller.