De retour dans notre magnifique pays du Sarkozyland : un pays où, comme nous l’avons vu, tout n’est pas angélique mais où pourtant des millions de serfs perdus évoluent au quotidien.

Continuons notre tour d’horizon et la présentation de notre beau royaume au travers des quelques mesures prises par notre monarque, ces derniers mois.

 

 

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Les Aubergistes le quémandaient depuis des siècles, notre souverain l’a fait. Ils priaient chaque jour pour que l’impôt d’état les concernant baisse . Notre bon roi l’a fait. Fini, la Taille sur les Ventes Alimentaires (aussi appelée TVA) à un taux de 19.6% du prix de vente, et bonjour le taux à 5.5%. Un vrai jour de fête pour nos amis aubergistes qui n’en demandaient pas tant. Et qui, par ce geste de grande ampleur, se réjouissaient d’être sous les ordres d’un tel souverain.

 

Notre monarque, tout heureux d’avoir pu venir en aide à ses marchands, ne se délecta que peu de temps devant tant d’enthousiasme. En effet, un terrible fléau, arrivant des colonies Américaines, venait plomber l’argent du royaume et provoquait la crise du trésor. Une tragédie pour la cour qui voyait, de jour en jour, l’étendue de sa cassette diminuer. Et qui n’avait de cesse de se tourner vers Sarkozy Ier pour qu"il arrange, une nouvelle fois, la situation. Malheureusement, cette fois-c,i ni Sarkozy Ier, ni ses fidèles cardinaux (à savoir Dame Christine Lagarde et sieur François Baroin) n’eurent la solution à ces terribles maux. Ils leur fallaient attendre encore et encore que les dieux veuillent bien, dans leur clémence, leur accorder pénitence. Après plusieurs mois d’offrandes royales dans le temple des dieux Dollar et Euro, la magie sembla opérer, et le fléau s’enraya. Une accalmie qui semble perdurer, mais dieu que le temps fut compté.

 

aaaroi6.jpgUne tragédie en cachant une autre, il ne fallut pas longtemps à notre monarque pour remonter sur son cheval bleu. En effet, durant le caprice des dieux Dollar et Euro, la peste venue du pays Aztèque (plus connue sous le nom de virus H1N1) arriva sur nos côtes, et commença à affaiblir notre populace. Une maladie terrible qui fit craindre le pire aux sujets de sa majesté. Cette dernière, qui sans coup flétrir, sortit une nouvelle carte pour apaiser les peurs. Dame Roselyne Bachelot, apothicaire de la nation entrait en scène, armée de 100 millions de potions, censées calmer l’hémorragie qui se préparait. Nos sujets, plus que craintifs face à cette nouvelle potion, ne s’en hardissèrent point et préférèrent laisser le temps passer, tout en croyant au miracle divin. Dame Roselyne fut bien embêtée, car ses potions, financées par l’or du royaume, restèrent sans utilisation. Au grand dam de notre monarque qui, lui, vit rouge devant tant de dépenses inutiles.

 

aaaroi4.jpgLa mémoire me jouant, moi aussi, pauvre narrateur, parfois des tours, je m’aperçois à présent de mon omission de l’une des plus belles pages de notre nation. Une tradition ancestrale, permettant à notre bon roi de rajeunir quelques peu son bras, en mettant en application la loi dite « d’échanges d’épouses ».

Exit Cécilia, qui fut de manière éphémère notre première dame, et bonjour Carla, troubadour de la nation, qui s’installa à sa place dans la chambre royale. Notre bon roi rendit officielle cette union en catimini sans dévoiler le couronnement de notre nouvelle reine. Un petit rayon de soleil dans l’actualité chargée du royaume qui n’en finissait pas de s’assombrir.

 

Reprenons le fil de notre histoire, à présent que cette erreur est réparée.

 

Sarkozy Ier l’avait promis lors de son accession au pouvoir, il se pencha donc sur la nature et sa sauvegard, son but étant de mettre un terme aux effusions néfastes à notre environnement et de s’attarder d’avantage sur sa préservation. A cet effet, notre empereur, pris une mesure radicale, en incitant ses sujets, par un système de bons points écologiques, à rafraîchir leur vieilles carrioles et charrettes afin de les remplacer par des modèles moins dégradants pour la nature. Une vraie avancée pour nos amis verts et une aubaine pour nos serfs qui s’empressèrent de faire peau neuve, entraînant une réussite non escomptée pour Sarkozy Ier; Ce dernier, néanmoins, s’en trouva de sa bourse royale pour tenir ses engagements. Fort heureusement pour lui, il avait dès son intronisation gonflé sa solde mensuelle pour ne pas se retrouver, une fois la bise venue, complètement dépourvu.

 

aaaroi5.jpgEncore un succès pour notre bon roi. Mais la grogne arrivait petit à petit, et sa proposition sur l’allongement de la durée de travail de nos serfs fut la goutte d’eau qui fit déborder la cruche. La mobilisation fut sans faille, mais à nouveau notre roi avait tout prévu. Un visionnaire, que dis-je! , un prophète qui, quelques mois avant la grogne générale, avait fait valoir le service minimum (obligeant les serfs à assurer un travail minimum les jours de colère nationale et notamment ceux faisant labeur dans l’éducation de nos jeunes pousses ou dans le transport de serfs). Un vrai beau coup pour le royaume qui s’assurait ainsi d’un minimum d’activité sur le territoire les jours de mécontentement annuel.

 

Il fallait maintenant à notre bon monarque s’atteler à l’un de ses sujets tant convoité. A savoir, celui lui permettant de reconnaitre ses sujets, des sarrasins tout juste arrivés, en déterminant de quelle façon il était possible de décrire un vrai Sarkozylandien. Une sorte d’épine dans le pied qui, au temps des promesses, l’avait couronnée. Un sujet qui sentait la poudre mais qui, tenant au cœur de notre souverain, se devait trouver un aboutissement. Que nenni, le peuple en décida autrement, et pour ne point s’attirer représailles révolutionnaires, notre empereur fit marche arrière mais fut heureux de garder la tête. Un sujet qui, malgré cela, trouvera réussite et aboutissants avec le temps, mais de façon plus alambiquée et avec tout autant de colibrés. Cette aventure sera narrée en son temps, soyez en sûr, et ne sera pas oublier sur l’hôtel de la censure.

 

aaaroi3.jpgEncore une fois, nous l’avons vu, la vie s’écoule tranquillement pour Sarkozy Ier qui, présent sur tous les fronts, « gère » avec force et poigne son royaume, autant sur la forme que sur le fond.

Il est l’heure pour moi, jeune ménestrel, de vous laisser tout en retournant m’enquérir de nouvelles actualités. Merci à vous d’avoir parcouru ce nouvel opus de la vie de Sarkozy Ier, en espérant que la suite saura de manière égale vous amuser.