Les menottes de Ribéry

 

 

        Quelque soit votre avis concernant ce footballeur qui en public au championnat du monde a décoloré le maillot France, ou en privé s’est fait prendre par la patrouille avec une pute mineure, trop c’est trop. Libre à chacun de le détester, de le condamner ou de l’absoudre. Cela importe peu.

        Hier il a eu comme 800 000 autres arrêtés avant lui le bonheur de connaître la garde à vue, avec Benzema.

        Connaissant la féroce dangerosité du personnage et ses talents d’esquive avec ou sans ballon, la police, en charge de ce suspect récidiviste de rien a trouvé bon de lui mettre des menottes.

        N’ergotez pas, c’est la loi. Et quand la police la respecte, c’est respectable.

        Qu’on mette les pinces aux affreux drilles de la Villeneuve est absolument nécessaire, idem à Saint-Aignan. Mais Vous voyez Liliane B, s’il prend l’idée au Procureur d’une garde à vue ?

        Il suffit d’un délit routier pour que l’on ait droit à une investigation rectale. Vous ne voyez pas le rapport ? La loi, c’est tout.

        Bien sûr, grâce à la modification de la Constitution, nous pouvons, et une cohorte d’avocats s’y emploient en ce moment, demander au Conseil ad hoc si la loi la respecte.

        La Cour Européenne depuis longtemps nous a demandé de changer ce système que personne ne nous envie, surtout quand la présence utile d’un avocat n’est pas prévue.

        La gauche avait interdit les images d’un pincé, mais pas la pratique de ces engins. Et comme la dangerosité ne fait pas partie de l’esprit de la loi, on les met à tous, affaire de respect de la procédure.

        Encore un effort et l’on est au XXI° siècle !