Le Reversi Jeu eminemment politique
Pour Noël, jouez au Reversi politique.
Peu connu, c’est un jeu de pions que l’on retourne où les blancs deviennent noirs et inversement. Il a des applications insoupçonnées en politique.
Tout de suite, c’est évident, vous pensez à Eric Besson qui écrivit un pamphlet contre NS avant de l’encenser. Ou bien à Rama Yade, qui défendait sur la 5, encore il y a peu N. Sarkozy et l’’UMP et qui vient de rejoindre J.L Borloo, à cause d’un croc en jambe du nouveau patron en second JF Copé.
Pas du tout. L’anecdote ne passera pas l’année.
Une brève vient de nous prévenir que l’UMP et l’Elysée sont prêts à renoncer à des primaires pour 2012. Ah ! Bon !
Il faut bien l’avouer, l’annonce de ce mode de choix m’avait alors totalement échappé. Pourtant c’était une idée géniale, forcément…de N. Sarkozy lui-même ! En cherchant un peu, on retrouve les sources qu’il faut vraiment (re)lire pour comprendre toutes les subtilités du Reversi.
Citation : "Je souhaite que la France devienne une démocratie exemplaire. Et il faut arrêter, me semble-t-il, avec une conception qui consisterait à dire qu’on cherche un guide suprême, infaillible, expliquait-il le 5 décembre 2005. Quel que soit le choix des adhérents, c’est lui qui aura le droit au financement et au soutien de l’UMP. (…) C’est difficile de rassembler les Français si on n’est pas capable de rassembler sa famille."
Et récemment encore en juin 2010, son factotum F. F déclarait à la cantona-de :
" Le président de la République a toujours dit qu’il y aurait, le moment venu, des primaires à l’intérieur de l’UMP pour désigner notre candidat".
C’est gravé dans le marbre et dans les statuts de l’UMP avant l’élection du Président. Cauchon qui s’en dédit.
Or, qu’entend-on ce jour ? Les statuts ? On s’assoit royalement dessus. Les primaires promis-jurés, on oublie.
De l’autre côté de la Seine, rue Solferino, on a décidé de suivre l’exemple de l’UMP. Et d’organiser pour une date à venir avec des candidats putatifs pour le moment des primaires avec ou sans DSK. Renversant ! Car ce sera l’affaire de notre 2011. J’y vais, j’y vais pas ? Avec ou contre qui ? Quand donc ?
Heureux qui s’y retrouve !
A noter qu’une variante s’appelle Othello, le Maure de Venise. Et le traître Iago.