Si aujourd'hui les temps sont durs pour les Français en Formule 1, cela n'a pas toujours été le cas…
En effet, la filière Elf a par le passé contribué à la présence de nombreux Français en Formule 1.
Mais que sont ils devenus?
Erik Comas
Alain Prost
Le plus connu mais aussi le plus titré des Français, Alain Prost a remporté à quatre reprises le titre de champion du monde de F1 et enlevé plus de 51 victoires (seul Schumacher a fait mieux).
Pilote entre autre chez Ferrari, Mclaren ou Williams, Alain a ensuite crée une écurie (sur les vestiges de Ligier ) de F1 avec un succès moins flagrand, peu aidé il est vrai par son pays.
Alain est aujourd'hui engagé dans le trophée Andoss avec Toyota et mettra son titre en jeu cet hiver. Il participe également à des courses de GT avec un certain succès et en compagnie de son fils, Nicolas qui semble vouloir marcher sur le trace de son illustre père.
Jean ALESI
Peut être le plus controversé mais aussi le plus passionné, Jean on adore ou on déteste !
Après des débuts tonitruants face à Senna en personne et au volant d'une modeste Tyrell, Jean n'a jamais décroché le titre suprème qui lui semblait pourtant promis. Mauvais choix de carrière, malchance chronique et peut être, un petit manque de travail auront finalement raison de son talent bien réel.Il a malgré tout réalisé une saison 95 de toute beauté (malgré la fiabilité perfectible du V12 de Maranello) ou il aura été sur la piste le seul vrai opposant à Schumacher. Sa victoire à montréal on son "coup de poker" au Nurburgring en sont la parfaite illustration.
Aujourd'hui, et après quelques années en DTM (championnat allemand de voitures de tourisme) ponctuées de plusieurs victoires, Alesi s'est engagé dans les Speed car séries aux côtés de retraités de la F1 comme Johny Herbert ou Ukyo Katayama.
Ce championnat qui devait démarrer en novembre, ne verra finalement le jour qu'en 2008.
Olivier PANIS
Quand on parle d'Olivier, on pense immédiatement à sa victoire en 1996 à Monaco sur une Ligier Mugen Honda voir à sa deuxième place à Hockenheim en 1994 sur la Ligier Renault.
Il a cependant réalisé quelques autres coups d'éclats, notamment chez Bar Honda ou il était l'égal de Villeneuve ou encore chez Prost et Toyota.
Aujourd'hui, Olivier est capitaine de l'équipe de France en A1 GP mais également pilote aux côtés de Prost dans le trophée Andross. Il vient également de mettre un terme à son poste de pilote d'essais de luxe chez Toyota.
Jean Christophe Boullion
Le principal de sa carrière se résume à un poste de pilote d'essais chez Williams Renault lui ayant permis de travailler entre autre avec Hill et Coulthard.
Considéré comme un des plus grands espoirs Français à cette époque là, Peter sauber lui a donné sa chance en 1995 pour remplacer Wendinger, accidenté l'année précedente et incapable de retrouver son niveau d'antan).
Difficile de briller face à un Frentzen "chez lui" dans l'écurie Suisse. Boullion réalisera toutefois deux belles performance à Hockenheim et Monza ou il terminera réspectivement 5ème et 6ème.
Aujourd'hui, JC pilote avec succès en endurance et entre autre aux 24H du Mans avec le Team Pescarolo.
Il aremporté l'année dernière le championnat LMS (Le Mans séries) avec 5 victoires.
EriK COMAS
Eric fait parti de ces pilotes de F1 qui, avec une meilleure voiture, auraient pu réalisés une très belle carrière.
Même si il n'a marqué que 7 points dans sa carrière, Erik a réalisé quelques belles "perfs" comme son 7ème chrono en qualif en 1992 au volant d'une Ligier Renault (Hockenheim) ou encore, toujours en 95 au Grand Prix de France ou il termina cinquième.Il pilotera également durant deux saisons pour Larrousse.
Aujourd'hui, Comas est à la tête d'une société de management et possède une écurie qui gagne au Japon avec de jeunes éspoirs comme Loic Duval.
Erik est également pilote en LMS et Super GT (championnat Japonais de voitures de tourisme).On le voit également régulièrement au 24H du Mans avec le Team Pescarolo.
Philippe ALLIOT:
Encore un pilote Français qui n'aura pas marqué les esprits!
Seulement 7 points marqués en 107 Grand Prix avec comme meilleur résultat une cinquième place à Saint Marin en 1993 au volant d'une Larousse Lamborghini.
Son heure de gloire restera ce grand prix de hongrie 1994 ou Ron Dennis lui a offert sa seule et unique chance de piloter une voiture de pointe, la Mclaren Peugeot. C'est en effet suite à la disqualification de Mika Hakkinen (auteur d'un gros crash à Hockenheim) que Alliot, alors pilote d'essai grace à Peugeot prendra part à son avant dernier GP de F1. Il abandonnera sur problème mécanique après s'être qualifié à la 14 ème place, à une petite seconde de son équipier Martin Brundle.
Aujourd'hui, Alliot possède une piste de Karting et pilote dans le championnat de France de GT.
Fin de cette première partie "rétro"