La tournée du Meteor Tour démarrait, prometteuse et risquée. Ce pari pouvait tout aussi bien exploser à la figure de Nicola Sirkis. Ce risque pris lui convenait.

142 pages de texte et plus de deux-cents photos prises sur le vif. Pour la première fois depuis les débuts d’Indochine, Sirkis se dévoile au fil d’une tournée. Sur scène, dans l’intimité, dans les backstages… Son téléphone le suit partout.

Remarques, anecdotes, coups de fatigue… Tout y passe. Les petites notes du Meteor Tour font mouche et plongent le lecteur dans le quotidien d’un artiste en pleine tournée. Il y évoque ses blessures (mini déchirure au mollet droit) et sa fille Théa.

Drôle, simple, et parfois caustique, Sirkis passe d’allusions en constatations. La fatigue, la réalisation des clips, les bronchites, et toujours ce maudit mollet.

Il arrive que l’on ressente un Nicola Sirkis vulnérable. A la douleur, à la fatigue. Eh oui, la passion conserve mais ne repousse pas pour autant les signes de l’âge.

Les photographies de chambres d’hôtel s’affichent au fur et à mesure. Il arrive qu’une critique tombe. Des couloirs peints en orange, par exemple. Les salles de concert ne font pas toujours l’unanimité non plus. Sirkis est un homme pointilleux, et ça se voit.

Les petites notes du Meteor Tour est un livre intéressant, notamment pour les fans d’Indochine. C’est un bon moyen de démontrer que leur chanteur fétiche n’est pas inusable, comme certains tendraient à le croire.

L’objet est fort bien présenté, et se (re)lit avec un petit air de nostalgie.

Au final, le Meteor Tour aura attiré près de 800000 spectateurs à travers toute la France et ses environs.