Retombés dans le néant

Auteurs de matches amicaux encourageants, les Girondins sont retombés dans leurs travers de l’an dernier contre Montpellier (1-0).

 

La période de préparation avait été idéale pour les Girondins de Bordeaux. Vainqueurs contre Lille (1-0), Ajaccio (2-0), le Legia Varsovie (4-1), Tours (1-0) et Porto (2-1), et concédant le nul face à la Roma (1-1), les hommes du nouvel entraîneur, Jean Tigana, s’étaient quelque peu redonnés confiance après les six mois catastrophiques qu’ils venaient de vivre. Mais le match de dimanche soir contre Montpellier lors de la première journée du championnat les a déjà fait chuter …

 

Pourtant, la partie avait bien débuté. Disposés dans le dispositif en losange qu’ils connaissent bien, les Bordelais mettaient à mal des Montpelliérains qui avaient une prolongation dans les jambes disputée il y a trois jours contre les Hongrois de Gyor. Et même si Giroud était tout proche de tromper Olimpa d’une tête qui rasa la lucarne, ce sont bel et bien les Bordelais qui maîtrisaient le ballon. En alternant jeu au sol et transversales dans la profondeur, ce sont eux qui se créèrent la meilleure occasion par Trémoulinas qui trouva le poteau de Jourdren, battu sur le coup. Mais petit à petit, ils retombèrent dans leurs travers de l’an dernier. Alors que la défense était totalement remaniée, c’est l’attaque qui éprouva les pires difficultés à se trouver et à enchaîner des mouvements de qualités. A trop peu de reprises, ils réussirent à trouver des brèches dans le bloc Montpelliérain organisé autour de deux lignes défensives très rigoureuses. 

 

Les Héraultais, mieux physiquement que leurs adversaires, et qui avaient déjà goûté à la compétition lors de leurs deux confrontations en Europa League, se montraient beaucoup plus insicifs et faillirent ouvrir le score en fin de première mi temps à la suite d’une frappe contrée qu’Olimpa suivit uniquement des yeux. Et le feront lorsque Bocaly reprit de la tête un centre venant de la gauche à la suite d’un coup-franc inexistant. Dans la dernière demi-heure, les Bordelais monopolisèrent le ballon, mais d’une manière stérile, sans se montrer dangereux. Même sur coup de pied arrêté, leur force ces dernières années, ils ne se montrèrent pas convaincants. Cavenaghi a été inexistant et le coaching de Tigana, pas très réactif, est à revoir. En sortant le joueur le plus convaincant à savoir Yoan Gouffran, et en faisant rentrer Bellion, qui n’a rien fait depuis 2 sans, c’est moyen. Seule la rentrée de Ayité a été satisfaisante, mais bien trop tardive.

 

La réception de Toulouse la semaine prochaine est déjà décisive. Un autre résultat qu’une victoire serait très inquiétant.