De fait, le président de la république française Nicolas Sarkozy a choisi de mener la nation, malgré le veto prononcé par le peuple français lors du referendum du 29 mai 2005, à accepter la constitution de l’union européenne par le traité dit "de Lisbonne" le 13 décembre 2007.

Cette constitution soumet entre autres choses, les nations à l’obligation du système dit  "libéral" de l’économie européenne et mondiale en obligeant leur financement auprès des organismes financiers et bancaires commerciaux privés, sous forme d’emprunt soumis à intérêt.

Cette constitution oblige les états des nations à exercer une politique similaire au secteur privé qu’on peut apparenter au modèle de "S.A. ou Société Anonyme" dont chaque citoyen serait actionnaire et investisseur, par ses contributions directes et indirectes obligatoires (Impôts, TVA, taxes, redevances…).

De fait, la France ainsi que les autres nations de l’union européenne, en acceptant de se soumettre aux règles des marchés privés, sont devenues des sociétés commerciales soumises aux mêmes règles que toute autre société, telles les groupes bancaires ou du CAC 40. C’est ainsi qu’encore, et toujours de fait, on nous a obligés, nous, citoyens, à devenir actionnaires de :

            "République Française – Société Anonyme au capital de 1.601. 000.000.000 euros".

Les fonctionnement d’une S.A. a pour vocation de produire des bénéfices pour reverser des dividendes à ses actionnaires et on le voit de mieux en mieux depuis l’origine de "la crise" en août 2007.

Dans le cas des actionnaires de la "République Française S.A.", les dividendes se traduisent sous forme de biens collectifs reversés en nature au travers du service public (Hôpitaux, écoles, police, armée, infrastructures sociales, routières, transport en commun, production d’énergie, de communication, création d’emplois…). Et comme dans toute société, les actionnaires attendent des dividendes probants, à la hauteur de leur investissement.

La société est actuellement administrée par son Président Nicolas Sarkozy, élu statutairement par une majorité des actionnaires le 6 mai 2007 et a nommé son conseil d’administration sous tutelle du Directeur Général François Fillon.

Les commissaires aux comptes, chargés de la surveillance et de la publication des données économiques et comptables de la société, sont organisés sous la structure appelée "cour des comptes".

Cependant, voilà quelques années que nous autres actionnaires, voyons nos dividendes diminuer à vue d’œil, au moins autant que les actionnaires de banques, et la situation empirer à tel point que certains spécialistes commencent à parler de faillite ou banqueroute pour certaines nations de l’UE, et que le tour de "République Française S.A." pourrait bien arriver un jour où l’autre.

La situation arrive à son extrême limite par le manque volonté du directoire de prendre les mesures nécessaires d’urgence et préférer continuer à demander des augmentations de capitaux à une certaine classe d’actionnaires tout en réduisant encore un peu plus les dividendes.

Ce billet a pour but de faire comprendre qu’on ne peut avoir le beurre et son argent… Sarkozy avait le choix de diriger une république institutionnelle et devait renoncer à s’acoquiner avec le monde libéral, refuser l’europe telle qu’elle est aujourd’hui, respecter les vœux de ses citoyens… Mais, en acceptant de gérer le pays comme une société commerciale, il doit aussi accepter la présence des actionnaires, nous, citoyens, avec nos exigences en terme de dividendes… Ce qu’il ne fait pas, loin de là…

Comment peut on alors comprendre que "République Française S.A.", passe des accords avec d’autres sociétés, sur ses propres deniers, pour sauver leurs actionnaires et ne puisse donner priorité à ses propres actionnaires ?

Cette situation est inadmissible… C’est pourquoi il est urgent de convoquer une assemblée générale de République Française S.A.", exiger que soit abandonnée cette politique de la faillite et faire valoir avec force que faute de quoi, les actionnaires pourraient refuser de continuer à alimenter financièrement un gouffre sans fin, ce qui, sans être légal, n’en serait absolument pas moins légitime, car, il s’agit bien de la vie de millions de français et d’européens qui est en jeu et mise en péril au seul profit d’une poignée d’individus qui se prétendent "l’élite".

Nous, actionnaires, ne voulons plus prendre le risque économique d’une coopération vouée à l’échec…