La rencontre du président américain avec le Dalaï Lama suscite des commentaires de toute sortes. Certains s’approprient cette nouvelle pour clamer le retour à plus d’humanité de celui qui initia le conflit avec l’Afghanistan et l’Irak.
D’autres lui prêtent des intentions toujours aussi belliqueuses, ne voyant dans cette démarche qu’une façon de s’attirer la sympathie des électeurs. L’hommage rendu au Dalaï Lama permet à ce chef d’état de s’afficher aux yeux du monde avec un homme pacifique afin de redorer son image ternie par sa détermination à recourir à la guerre malgré l’opposition de nombreux pays à cette ultime solution.
Conscient de sa non popularité, ce président intransigeant s’associe à une personne qui prône la tolérance et la paix, espérant ainsi duper la population sur son désir de recourir à nouveau aux affrontements, advenant l’intention d’un pays d’acquérir la bombe atomique. Le ton monte et plane à nouveau le spectre de la guerre. Son discours ne laisse entrevoir aucune autre option, advenant un désaccord sur ce sujet. Comment croire possible le changement de cap de cet homme prêt à engager ses troupes à nouveau dans une guerre qui impliquerait la participation des pays alliés?
Soucieux de faire valoir le bien fondé de ses objectifs guerriers, il s’adjoint une figure connue mondialement pour ses actions pacifiques. Combien refusent de croire à la bonne volonté de cet homme durement jugé pour ses actes guerriers. Peut-on espérer de cette rencontre autre chose qu’une simple association médiatique dans le but de leurrer la population à nouveau? En un même lieu réunis, deux hommes influents inspirent ou rebutent ceux qui caressent l’espoir de vivre un jour en paix.
Le Dalaï Lama est un saint… Il est logique qu’il soit reçu par le Président G.W.Bush Jr. C’est une reconnaissance internationale destinée à demander aux Chinois de cesser leur colonisation du Thibet !
On peut contester le Président américain sur tout ce qui concerne sa gestion de la guerre en Irak, en ce qui concerne la peine capitale ou les tortures…
Cependant, il est urgent que la Communauté internationale reconnaisse le bien fondé du peuple thibétin… Puis, la Chine est mal venue à donner des leçons aux Américains : le nombre de ses exécutions, de ses tortures, de ses emprisonnements politiques… n’a pas d’égal dans le monde, sauf en Iran, en Arabie Saoudite ou dans les autres dictatures !
La vraie question
Rien n’est gratuit, c’est évident.Mais inversément pourquoi le Dalai-Lama s’affiche t-il à coté de Bush?C’est ça la vraie question ? Pour ternir son image?. En s’affichant a coté de Bush la position chinoise sur la question tibetaine risque au contraire de se durcir.
L’article est beaucoup trop consensuel à mon gout .Bush c’est le méchant tout le monde le dit c’est que ca doit être vrai. Fichtre essayons de penser différement!Essayons le politiquement incorrect.
W Bush reçoit le Dalai-Lama.Avouons que ça c’est un geste politiquement et économiquement incorrect qui peut couter des milliers d’emploi et des millions de dollars.Il va à l’encontre de l’axiome dominant qui dit que l’économique prime sur l’éthique.
W.Bush on peut le détester , on peut le contester il n’empêche qu’il a pris position claires sur le Darfour, sur la Birmanie, sur le Tibet.Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Je me souviens par exemple que la visite du dalai-lama a été décommandé deux fois en Belgique en dernière minute sous pression chinoise.
Je pose cette question quels sont les chefs d’Etats qui ont rencontré le dalai-lama disons, ces 10 dernières années.C’est une belle question.Pas beaucoup.Sur le sujet, c’est silence radio!
Il faut dire que l’économie chinoise est aujourd’hui la première économie du monde.(j’exagère à peine en réalité pour l’instant ce serait match nul)
Il parait que la parité yuan-dollar est une aberration. Un yuan vaudrait selon un économiste 4 dollars. Pour l’instant le statut-quo arrange tout le monde mais pour combien de temps?
Saluons l’initiative de Bush, il n’est pas sur que le prochain président americain aura l’audace de rencontrer le Dalai-Lama.
Intérets économiques oblige!