La rencontre du président américain avec le Dalaï Lama suscite des commentaires de toute sortes. Certains s’approprient cette nouvelle pour clamer le retour à plus d’humanité de celui qui initia le conflit avec l’Afghanistan et l’Irak.

D’autres lui prêtent des intentions toujours aussi belliqueuses, ne voyant dans cette démarche qu’une façon de s’attirer la sympathie des électeurs. L’hommage rendu au Dalaï Lama permet à ce chef d’état de s’afficher aux yeux du monde avec un homme pacifique afin de redorer son image ternie par sa détermination à recourir à la guerre malgré l’opposition de nombreux pays à cette ultime solution.

Conscient de sa non popularité, ce président  intransigeant s’associe à une personne qui prône la tolérance et la paix, espérant ainsi duper la population sur son désir de recourir à nouveau aux affrontements, advenant l’intention d’un pays d’acquérir la bombe atomique. Le ton monte et plane à nouveau le spectre de la guerre. Son discours ne laisse entrevoir aucune autre option, advenant un désaccord sur ce sujet. Comment croire possible le changement de cap de cet homme prêt à engager ses troupes à nouveau dans une guerre qui impliquerait la participation des pays alliés?

Soucieux de faire valoir le bien fondé de ses objectifs guerriers, il s’adjoint une figure connue mondialement pour ses actions pacifiques. Combien refusent de croire à la bonne volonté de cet homme durement jugé pour ses actes guerriers. Peut-on espérer de cette rencontre autre chose qu’une simple association médiatique dans le but de leurrer la population à nouveau? En un même lieu réunis, deux hommes influents inspirent ou rebutent ceux qui caressent l’espoir de vivre un jour en paix.