De son vrai nom Renaud  Séchan,  RENAUD (tout court) est l’un des chanteurs les plus connus en France, et dans toute la francophonie.

Son fonds de commerce : La Société dans laquelle il vit, et qu’il massacre pour notre plus grand plaisir.

Ardent défenseur des Droits De l’Homme, écologique dans l’âme, et antimilitariste viscéral c’est à travers ses textes qu’il distille sa « révolte » :

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Pourquoi parler de Renaud, aujourd’hui ?

Parce que, "c’est dimanche", et qu’un peu de musique païenne et provocatrice ne se refuse pas, en ces temps de cantiques louant la gloire d’un Dieu qui nous laisse nous dépatouiller avec nos p’tites misères.

Mais c’est surtout le cri de désespoir que pousse notre pourfendeur de Bobos, au magazine « Serge » :

Son absence de la scène, et sa « panne d’inspiration » lui fait dire :

« Je meurs à petit feu » :

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Je ne sors plus de disques parce que je suis en panne d’inspiration"

"Je n’ai pas écrit de chansons originales depuis quatre ans. C’est un peu frustrant, et sur scène, étant donnée ma voix qui se détériore (merci, Monsieur Marlboro), je n’ai pas tellement envie de chanter."

Et pourtant , souvenez vous :

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Interrogé sur le processus créatif, le chanteur observe qu’il ne "sait plus faire". "J’ai perdu la sève", confesse-t-il : "J’ai beau vivre amoureux en couple, en famille, la vie quotidienne ne m’inspire pas beaucoup depuis que j’ai quitté Paris, mon XIVe arrondissement où j’ai vécu pendant cinquante-cinq ans."

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Et quand on lui demande pourquoi il a quitté Paris, il répond :

"Ma femme voulait un jardin pour le bébé, elle voulait vivre en banlieue. Et moi, comme un con, j’ai accepté de bonne grâce de trouver une maison, très belle d’ailleurs, où je m’étiole, où je meurs à petit feu. Je suis loin de Paris, de mes potes, de mes petits bistrots." de vie,.

 "En banlieue, j’habite une rue qui donne sur un cimetière, avec comme voisin le plus proche un marbrier. Il n’y a pas une boutique dans la rue, pas un bistrot à moins de 500 mètres à pied." "Par contre, c’est très joli, très calme, manquerait plus qu’il y ait de la délinquance!", s’amuse-t-il.

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Ce nouveau monde qui l’entoure, pourtant source inépuisable de textes pour les utopistes de sa trempe, ne lui parle plus : "Commenter ce monde, le critiquer, me paraît totalement futile aujourd’hui".

Les enjeux de société l’intéressent moins, il "n’aime pas la France de Nicolas Sarkozy".

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et celle ci toujours d’actualité :

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Il n’a toutefois pas perdu sa conscience politique : il vote toujours écolo, même si le choix d’Eva Joly lui semble "un peu iconoclaste".

Renaud l’emmerdeur, Renaud le provocateur n’a plus la force de se rebeller. A 58 ans, la vie lui pique les yeux, une fois encore.

Renaud : il chante plus, il boit (presque) plus, mais il cause !!

Une dernière :

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source : inspiré d’une interview au magazine Serge