Suite à un article paru dans "Le Devoir" mardi le 8 février, j’ai décidé de prendre position. Et d’écrire à M. Bernier qui affirme que la langue française n’a pas besoin d’être protégée par une loi.
Je crois qu’au contraire elle a besoin de cette protection et qu’il faut faire attention au phénomène d’anglicisation que l’on voit au Québec. Je ne prétends pas qu’il est mal de parler l’anglais, au contraire, c’est sans doute la langue la plus parlée et il est important de l’enseigner.
Étant moi-même amenée à voyager dans les provinces canadiennes anglaises, je ne peux m’empêcher d’avoir une certaine crainte face à l’avenir de la langue française. Selon des études menées, de plus en plus de jeunes font leur inscription dans des établissements en anglais. Et cela fera sans doute d’eux des travailleurs dans cette même langue.
Ainsi, travailler dans une langue favorise aussi un milieu de vie dans ce même sens. Donc, si ces individus qui étaient à la base francophones ou non, entrent dans un mode de vie complètement anglophone, il va sans dire que ce sera aussi cette langue qu’ils transmettront à leurs enfants.
Peut-être même que ces enfants ne seront pas amenés à apprendre le français. Ce phénomène semble avoir un sens exponentiel, c’est pourquoi je m’interroge sur l’avenir de notre langue sans loi pour la protéger. En lien à ceci, vous pourez retouver sur le site de radio canada, un article " Montréal s’anglicise, dit Pierre Curzi", ou le député de Borduas Pierre Curzi affirme: "que l’anglais a une force d’attraction cinq fois plus importante que le français. Au point que les francophones de Montréal seront minoritaire en 2016".
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/04/07/003-curzi-etude-langue.shtml
Je ne crois pas être la seul à avoir ce point de vue et c’est pour cette raison que je considère que M. Bernier à tort et qu’il qu’il devrait sérieusement s’interroger.
Vous pouvez aussi rejoindre M. Bernier. Chambre des communes