Bienvenue dans le supermarché du monde où tout s’ achète:
Ballon de foot, cuillère à soupe, crevettes en barquettes de douze, balai à chiot, chips goût bacon, poulet rôti et colle a bois. Difficile de garder son portefeuille dans sa poche une fois plongé dans la "pornographie publicitaire" des centres commerciaux, et de naviguer sur la déferlante de marques et des emballages tapageurs sans céder aux tentations des démons du Marketing.
Ainsi la vie l’ homme capitaliste a atteint son degré le plus élevé: quelque soit l’ endroit de la planète où il se trouve, pourvu qu’il soit sur un sol consumériste , l’ être humain a maintenant la possibilité de tout acheter, quelqu’ en soit la provenance. On parle de libre-échange, ou plutôt d’ ultra-disponibilité. Des produits font le tour de la planète pour finalement être vendus dans leur pays d’ origine, des jouets sont fabriqués à moindre coûts par des enfants pour d’ autres enfants qui a leurs tours les achètes à moindre coûts. Le malheur des uns pour le bonheur des autres, et de toute façon, rien de nouveau à l’ est de l’ Eden de la jouissance dans la consommation.
Car je pourrais ici vous raconter l’ histoire d’ une balle de Base-ball fabriquée en Thaïlande par un môme de dix ans ou celle de poulets élevés de la pire des manières au Mexique, et vous pourriez préférer changer de lecture. Normal. En bon citoyen averti que nous sommes, fan des documentaires de Michael Moore et autres fenêtres ouvertes sur la mondialisation grandissante et ravageuse, rien ne saurait plus nous surprendre.
Ni vous, ni moi.
Les grandes multinationales de la vente l’ ont bien compris. Car en plus de dissimuler l’ horreur sous les emballages "fashion" ‘s et de faire vendre du saucisson par des blondes a fortes poitrines, elles ont choisi de prendre part à cette fausse idée que le monde des consommateurs se souci de ce qu’ il achète: Le bio de "Cawefour", le "Marché équitable" de pacotille, autant de nouvelles tendances adoptés par les fabricants de masse pour donner une nouvelle image au consommateur lambda. Qui au final, n’ aura jamais cessé de consommer, mais avec la nouvelle pensée que ses achats vont maintenant a l’ encontre de ce qu’ ils servaient autrefois(?!!).
Bref, c’ est le n’ importe quoi.
Et à défaut de débattre du bien fondé de ces pratiques, je vous parlerais de la seule possibilité que nous avons de choisir nos produits ou plutôt de sélectionner leur provenance, soit par sécurité en évitant par exemple la Chine, le pays le plus honteux des fabricants bon marché ( c’ est toujours plus facile d’ en choisir un pour mieux ignorer les autres) ou peut-être aussi par souci de "patriotisme" économique, mais là, je ne suis pas sûr qu’ il y est encore consommateurs concernés, tant Mr Ikéa a bien brouillé les pistes à coût de prix discount. Le code-barre.
Le code-barre reste la seule "signalétique" soumise aux lois du "marché". Certes il a la vie dure, et le consommateurs devra surement "fouiller" les emballages pour le trouver. Mais il reste à ce jour l’ unique moyen de choisir la provenance d’ un produit, et donc d’ en mesurer les conditions de sa fabrication, son influence sur l’ humain qui l’ aura confectionné, et sur sa santé de celui qui l’ achète. Gardez à l’ esprit que le bétail travaille comme du bétail, pour le bétail. Que le meilleur moyen de changer tout cela est de refuser les produits venus de ces pays qui n’ ont ni conscience des droit du travail, ni des droits de l’ homme, ni du danger vers lequel cette honteuse facilité de fabrication peut vous conduire.
Souvenez-vous que les trois premiers chiffres 690 à 695 qui indiquent ‘Fait en Chine‘.
Voici tous les codes-barres utilisés : 00 à 13 : États-Unis et Canada / 30 à 37 : France / 40 à 44 : Allemagne / 49 : Japon / 50 : Grande-Bretagne / 57 ~ : Danemark / 64 ~ : Finlande / 76 ~ : Suisse et Liechtenstein / 471 : Taïwan / 628 ~ : Arabie Saoudite / 629 ~ : Émirats Arabes Unis / 690 à 695 : Chine / 740 à 745 : Amérique Centrale / 480 à 489 : Philippine
Acheter si vous voulez, mais réfléchissez-y. Pensez à vos besoins réels, et dites-vous que lorsque cela est moins cher pour vous, les répercussions se font sur la vie d’ un travailleur clandestin. Quelque soit son âge.
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merci pour l’info sur les codes barres.. je connaissais uniquement les codes pays sur les etiquettes de produits frais
🙂
psychobabe
[i][b]Intéressant 😉
Vote SUPER ![/b][/i]
Quel réactivité sur c4n en ce moment !! Veuillez éteindre vos ordinateurs !!
;D
[i][b]Nous ne sommes pas des reporters citoyens pour rien !
😉 😉 ;)[/b][/i]
Je te crois cher Benj ! 😉
Oui Jiminix, encore faut-il avoir les moyens de choisir, et le temps aussi…
En tout cas, très bien, votre article !
Aujourd’hui, nous allons devenir des consommateurs-citoyen… pas facile, toute cette pression sur nos épaules…
Courage ^^ !
Bravo
Amitiés
Gosseyn
Le temps ? Le temps de choisir ce que l’ on achète…peut-être faut-il commencer par décidé de ce que l’ on a vraiment besoin non?
Cela l’ expression consommateur-citoyen me va!
[b]Les codes à barre, c’est bien, notamment pour montrer que certains produits sont fabriqués par des enfants réduits à l’esclavage et obligés de travailler, notamment aussi pour montrer que certains produits, notamment les moins chers, ne brillent pas par leur qualité !
Cependant, il y a un reproche, [u][i]et de taille[/i][/u], que je fais, dans les supermarchés, il est très difficile de connaître le coût d’un produit, notamment parce qu’il n’y a plus, comme avant, d’étiquettes, et, surtout parce que les prix de ces produits ne sont pas aisés à consulter !
Puis, à la suite de mon observation, cela n’enlève-t-il pas du travail à certaines personnes qui étaient de mettre des étiquettes de prix sur les produits ? Cela ne va-t-il pas contribuer à créer des caisses automatiques destinées à remplacer des caissières ?
Comme quoi les codes à barres, cela présente des avantages, mais cela présente aussi des inconvénients ![/b]
Cher Dominique,
C’ est intéressant car oui les codes barres seront la condition des caisses automatiques qui sont déjà en fonction !
Mais à défaut de vanter tous les mérites du code barre, vous avez bien compris que je parlais là de la seule façon de connaitre la provenance d’ un produit bien sur.
;D
[b]Jiminix, je l’avais très bien compris… Mais, j’ai voulu agrémenter votre article en parlant des inconvénients et des avantages de ces codes à barres…
Amicalement,
Dominique[/b]
Mais que l’on arrête de nous faire culpabiliser pour ces multinationales et distributeurs, ce sont eux qui forcent les gens à acheter LEUR produits, puisque l’on ne peut pas aller ailleurs pour en acheter. Et pour être solidaire des éleveurs de lait, il faut aussi ne plus en acheter ????
cette histoire de codes barre, m’a fait pensé à quelque chose que j’ai remarqué depuis que je suis en Allemagne: l’information du consommateur est largement plus poussée que chez nous.
pour exemple, dans les restos, sur la carte est précisé tous les allergènes composant un plat : arachides, lait, ect.
ils poussent même jusqu’à la mention par astérisques de tous les conservateurs présents dans les plats (par exemple si sur une pizza il y a du jambon sous vide, eh bien vous verrez le listing de tous les E.. / conservateurs utilisés par le fabricant du jambon !
Je trouve que cette pratique est vraiement intéressante et d’utilité publique: les personnes allergiques savent avant de commander quels plats éviter, et tous ceux qui tentent d’anéantir de leur consommation quotidienne tous les conservateurs chimiques
de leur alimentation peuvent choisir et manger les yeux fermés (pour peu que les restaurateurs jouent le jeu)
au plaisir,
psychobabe.
LES CODES A BARRE !
Lancé en 1973 par George Laurer ,
l’année de naissance de la Commission Trilatérale .
[img]http://www.nouvelordremondial.cc/wp-content/uploads/2007/06/code-barre-666.jpg[/img]
George Laurer : »Yes, they do RESEMBLE the code for a six ».
II…..II……….II = 6…..6……….6
[b]Dominique[/b],
J’ avais compris aussi! 😉
[b]bubul01[/b],
??!
[b]psychobabe[/b],
Oui hé bien « chez nous », on en est encore très loin! ;D
[b]Véritas[/b],
Is Véritas ! 😉