Le découpage des circonscriptions législatives actuel date de 1986 et du talentueux Charles Pasqua, soit 22 ans. Il est basé sur le recensement de 1982 ! Or, avec l’évolution démographique et la migration des zones rurales vers les zones urbaines, celui-ci ne permet plus une juste représentation des citoyens.
Ainsi, "une voix d’un habitant de la Lozère vaut plus que trois voix d’électeurs dans les Bouches-du-Rhône ; trois de la Saône-et-Loire équivalent à cinq de La Réunion; trois de la Moselle ont le poids de quatre de la Haute-Garonne ; et ainsi de suite. Les 25 départements les plus peuplés (plus de la moitié de la population française) ont un député pour 114 512 habitants et les 25 départements les plus petits un député pour 80 220 habitants: c’est-à-dire, l’inégalité entre les plus et les moins peuplés est de 42,7 %, autrement dit cinq habitants des petits départements valent sept des grands.", selon l’article consacré au sujet sur Wikipédia.
"Cette inégalité entre citoyens dans la représentation élective a été démontrée par l’économiste Michel Balinski. Il distingue deux problèmes : celui de la répartition du total des sièges entre les différents départements, et celui du découpage des circonscriptions au sein des départements. Le principe constitutionnel d’égalité devant le suffrage voudrait normalement que le nombre de sièges attribués corresponde au poids démographique des départements, ce qui est loin d’être le cas.", souligne Marie-Anne Kraft. En effet, par tradition, les départements les moins peuplés comme la Lozère ont deux députés.
La nomination du monsieur élections de l’UMP, Alain Marleix, comme secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales devraient amener à une refonte de la carte électorale. Pour l’objectivité, on repassera.
En effet, au-delà du découpage des circonscriptions législatives, il va être nécessaire de s’atteler à la sous-représentation des agglomérations au Sénat et au découpage des cantons.
Or, cette mission semble être complexe. Rééquilibrer un minimum vers les agglomérations conduit à diminuer le poids de l’UMP. En effet, les zones urbaines votent désormais à gauche et cela semble durable. Il faudra le talent de Charles Pasqua pour garantir des sièges à l’UMP dans le prochain découpage.
Ainsi, il est certain que les petits départements auront leurs 2 députés et que le nombre de députés dans les régions urbaines sera augmenté. Si on ajoute une part de proportionnelle pour corriger le scrutin majoritaire, le nombre de députés devraient augmenter une nouvelle fois. De même, pour les sénateurs.
Dès lors, le prochain découpage de la carte électorale risque d’être affreusement complexe. Prenons le cas des départements de la petite couronne parisienne. Actuellement, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis ont 13 députés contre 12 au Val-de-Marne, à population comparable. Il faudra ajouter 2 députés au Val-de-Marne et 1 aux Hauts-de-Seine et à la Seine-Saint-Denis. Ensuite, il faut arriver à créer ces nouvelles circonscriptions. D’ailleurs, créer de nouveaux sièges permet, si on est suffisamment fin, à caser plus d’amis à l’Assemblée.
Pour ma part, l’essentiel redécoupage de la carte électorale (législative, sénatoriale et cantonale) devra se faire sous l’autorité d’un groupe où chaque parti politique représenté dans les assemblées nationales et territoriales , et même chaque M. Elections de ceux-ci, devra être présent.
La tâche sera difficile mais pas insurmontable, de toute façon, elle est nécessaire.
Jérôme Charré
Le découpage des circonscriptions législatives actuel date de 1986 et du talentueux Charles Pasqua, soit 22 ans. Il est basé sur le recensement de 1982 ! Or, avec l’évolution démographique et la migration des zones rurales vers les zones urbaines, celui-ci ne permet plus une juste représentation des citoyens.
Ainsi, "une voix d’un habitant de la Lozère vaut plus que trois voix d’électeurs dans les Bouches-du-Rhône ; trois de la Saône-et-Loire équivalent à cinq de La Réunion; trois de la Moselle ont le poids de quatre de la Haute-Garonne ; et ainsi de suite. Les 25 départements les plus peuplés (plus de la moitié de la population française) ont un député pour 114 512 habitants et les 25 départements les plus petits un député pour 80 220 habitants: c’est-à-dire, l’inégalité entre les plus et les moins peuplés est de 42,7 %, autrement dit cinq habitants des petits départements valent sept des grands.", selon l’article consacré au sujet sur Wikipédia.
"Cette inégalité entre citoyens dans la représentation élective a été démontrée par l’économiste Michel Balinski. Il distingue deux problèmes : celui de la répartition du total des sièges entre les différents départements, et celui du découpage des circonscriptions au sein des départements. Le principe constitutionnel d’égalité devant le suffrage voudrait normalement que le nombre de sièges attribués corresponde au poids démographique des départements, ce qui est loin d’être le cas.", souligne Marie-Anne Kraft. En effet, par tradition, les départements les moins peuplés comme la Lozère ont deux députés.
La nomination du monsieur élections de l’UMP, Alain Marleix, comme secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales devraient amener à une refonte de la carte électorale. Pour l’objectivité, on repassera.
En effet, au-delà du découpage des circonscriptions législatives, il va être nécessaire de s’atteler à la sous-représentation des agglomérations au Sénat et au découpage des cantons.
Or, cette mission semble être complexe. Rééquilibrer un minimum vers les agglomérations conduit à diminuer le poids de l’UMP. En effet, les zones urbaines votent désormais à gauche et cela semble durable. Il faudra le talent de Charles Pasqua pour garantir des sièges à l’UMP dans le prochain découpage.
Ainsi, il est certain que les petits départements auront leurs 2 députés et que le nombre de députés dans les régions urbaines sera augmenté. Si on ajoute une part de proportionnelle pour corriger le scrutin majoritaire, le nombre de députés devraient augmenter une nouvelle fois. De même, pour les sénateurs.
Dès lors, le prochain découpage de la carte électorale risque d’être affreusement complexe. Prenons le cas des départements de la petite couronne parisienne. Actuellement, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis ont 13 députés contre 12 au Val-de-Marne, à population comparable. Il faudra ajouter 2 députés au Val-de-Marne et 1 aux Hauts-de-Seine et à la Seine-Saint-Denis. Ensuite, il faut arriver à créer ces nouvelles circonscriptions. D’ailleurs, créer de nouveaux sièges permet, si on est suffisamment fin, à caser plus d’amis à l’Assemblée.
Pour ma part, l’essentiel redécoupage de la carte électorale (législative, sénatoriale et cantonale) devra se faire sous l’autorité d’un groupe où chaque parti politique représenté dans les assemblées nationales et territoriales , et même chaque M. Elections de ceux-ci, devra être présent.
La tâche sera difficile mais pas insurmontable, de toute façon, elle est nécessaire.
Jérôme Charré
Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2008/04/redcouper-les-c.html.